Félicitations, c’est déjà une vitesse élevée, c’est mieux que ce que 99% des gens sont capables de faire.
Et bon courage pour ton covid
Il y a quelques jours je parlais des séances d’intensité, des séances difficiles mais qui font vite progresser. En général, avant une échéance importante, j’en fait environ 3 par semaine (il y a quelques années j’en faisait plus, mais elles étaient plus courtes…). C’est beaucoup, ça génère de la fatigue, mais on progresse au moins 3 fois plus vite qu’avec une seule séance dans la semaine.
Il n’est pas conseillé de ne faire que de l’intensité. Et avant d’attaquer ces séances (en nombre), il faut déjà avoir une bonne base avec une pratique quotidienne ou presque. Et plus on prépare des courses longues et plus on a intérêt à ajouter du volume d’entrainement. Par exemple, un marathon en standard ne dure pas le même temps qu’en illimité, la durée des entrainements devrait par conséquent être plus longue.
Toute l’année, j’ajoute des séances à basse intensité en course à pied environ 3 fois par semaine avant d’aller travailler (1 jour sur 2 en semaine). Là, j’essaie de rajouter des séances de basse intensité à monocycle, même si j’aime surtout aller vite. D’ailleurs, je trouve ça difficile de gérer l’intensité à mono. Le plus simple c’est de trouver un endroit plat et d’avoir un cardiofréquencemètre pour trouver son rythme.
J’essaie de mettre en place une routine avec un entrainement à basse intensité le matin (1 jour sur 2 en course à pied, 1 jour sur 2 à mono). Et le soir, 1 jour sur 2 un entrainement intense. Ce qui me laisse 1 soir sur 2 pour faire autre chose Enfin c’est un cadre, mais en pratique, je vais devoir faire des ajustements.
En tout cas hier je me suis rassuré. J’ai pas encore cicatrisé de mes brulures, mais le plus important était de vite remonter à cheval avant d’en avoir peur.
J’ai commencé la journée avec 1h de 29S sur le halage (22 km). Sur le halage, j’étais à une allure d’endurance à environ 23 km/h.
Et le soir, j’ai fait de l’intensité avec mon 36S tout bien révisé (rayons OK, pneu changé, càa talqué, moyeu graissé…), 1h10 (33 km). J’avais l’impression de me trainer… sur mon faux plat montant préféré, j’avais un vent de face moyen à 25 km/h (rafales à 45). Et j’ai surement quelques réglages à faire avec le changement de selle, potence et pédale (par rapport à l’année dernière).
Enfin, c’est un point de départ, et c’est rassurant après ma chute de samedi.
Ah oui, c’est un sacré volume d’entraînement.
De mon côté j’ai commencé mon entrainement pour l’unicon, et c’est très frustrant. Je n’arrive pas à monter en cadence de pédalage pour pousser le cardio, au final je me retrouve à faire des semis très régulièrement, en moins d’une heure à chaque fois (53’50 hier par exemple), et je suis étonnamment à l’aise. En parallèle je vais bosser en vélo (2*26 km 4 à 5 fois par semaine), ce qui a un gros défaut, quand je remonte sur le mono, je galère à mouliner pendant un moment.
C’est exactement ce que je voulais dire :
A monocycle, c’est souvent le manque de technique qui fait que tu n’arrives pas à mettre plus d’intensité. Quand tu as envie d’en mettre plus, tu peux sentir que ton équilibre ne suit pas…
En 29 standard, les 2 qualités principales à travailler, c’est le cardio et la vélocité. Si tu fais du mono, tu vas les travailler en même temps, c’est l’avantage
Pour le coup le cardio n’est plus un problème, je suis à moins de 160 BPM 95% du temps. Et pour la cadence de pédalage, c’est vraiment les jambes qui ne veulent pas tourner. Je suis en confiance, mais ça ne suit pas. Une seule solution : l’entraînement.
Quand je dis cardio, je parle du fait de pouvoir faire des entrainements à des intensités plus hautes. En 29S, sur du faux plat, sur un effort de 5 minutes, je peux atteindre 180 BPM (j’ai une FCM à 185-190). Et pour le record de l’heure, j’ai tenu 1h13 à 171 BPM de moyenne.
Des entrainements à haute intensité permettent de repousser ses limites techniques et physiques
Les entrainements en endurance qui génèrent peu de fatigue et qu’on peut facilement multiplier dans la semaine, ce sont des efforts qui ne dépassent pas 75% de la FCM (140 BPM pour moi).
On parle d’intensité élevée à partir de 90 % de la FCM (170 BPM pour moi).
Après ces chiffres sont des indications, il y a des variations individuelles. Il y a aussi des méthodes d’entrainements différentes.
Aujourd’hui, j’ai l’impression que la plupart des plans d’entrainements se basent une méthode d’entrainement polarisé (80% du temps à basse intensité et 20 % à haute intensité, donc en évitant la zone moyenne comprise entre les 2 seuils ventilatoires, schématiquement comprise entre 80 et 90 % de la FCM). Après si ton allure de course est dans cette zone moyenne, c’est peut être pas si inintéressant de la travailler.
Pour le coup je pense que c’est ce que je vais faire, j’ai vraiment du mal à pousser au delà de 26 km/h et à dépasser les 170 BPM sur le plat. Donc autant me contenter de travailler mon endurance entre 24 et 25.
Bon. C’est pas glorieux. Il y a deux mois, je me suis blessé. Quelques jours avant, j’avais remonté ma 36S dans l’espoir de m’entraîner un peu pour les Unicon. Je reprends tout juste ma roue… Et je ne pensais pas dire ça un jour, mais je flippe. Beaucoup. Dès que j’accélère un peu, mon cerveau me dit stop et je descends en préventif (les réflexes sont toujours là, je ne m’étale pas par terre). C’est très, très désagréable. J’ai fait une vingtaine de kilomètres depuis hier et j’ai du mal à retrouver mes sensations. Il m’arrive même de descendre sans aucune raison, par réflexe de protection. Ça allait un peu mieux sur la fin mais je ne suis pas encore prêt à rouler à nouveau à 30 km/h en étant serein. Il va falloir que je m’y remette sérieusement !
En analysant la situation, j’ai l’impression que plusieurs facteurs me limitent :
- Bien évidemment, le retour de blessure, mon cerveau me protège en m’empêchant de me tuer ;
- Ma passion pour la roue libre depuis quelques temps : je n’ai plus l’habitude de devoir gérer une partie de mon équilibre et de ma vitesse en forçant avec les jambes. J’ai souvent cette sensation quand je roule en roue libre pendant un petit moment puis que je change pour une roue fixe. Mais là, la 36S démultiplie cette sensation ;
- La taille des manivelles. J’ai mis des 137, comme si j’étais sur ma jante carbone… Mais la jante alu est beaucoup plus lourde, beaucoup moins maniable. Je pense que c’est un des premiers trucs que je peux changer pour améliorer mes sensations !
Pour finir sur une note positive tout de même, je n’appréciais pas du tout mon King George Ultimate. Je trouvais qu’il tournait mal, et j’en ai plusieurs fois fait état ici. Cette fois, je l’ai gonflé à 3 bars et je le trouve beaucoup plus agréable comme ça. Pour comparer, j’avais tendance à rouler en NightRider Lite à environ 2 bars et ça me convenait très bien.
Autre chose : je me suis amusé à bricoler mon guidon pour qu’il soit plus rigide et je trouve ma solution actuelle assez rigide. Je ferai une photo à l’occasion !
Bon, vous allez rire mais j’ai un problème similaire en 29/110 désormais. Tout à l’heure, en voyant un feu passer au rouge au loin, j’ai voulu ralentir… Et j’ai juste lâché les pieds et je suis descendu. Vraiment, depuis que je fais de la roue libre, je ne gère plus du tout la roue fixe. J’aurais dû commander un Schlumpf à roue libre, tiens. J’aurais sans doute été bien meilleur !
(En vrai, plus ça va et plus l’idée me tente. Une bonne 36S avec la roue libre sur le rapport 1:1,5… )
Ça rassure, j’ai exactement le même problème…
Après avoir vu le prix de pré-commande des nouveaux Schlumpf, j’ai ressorti mon moyeu X2, j’ai calé les pignons pour réduire le jeu des dentures, et donc des manivelles et je l’ai monté avec une jante de 26" piquée sur une vielle roue de VTT, avec un pneu assez fin.
Et je me suis rendu compte que ça roulait mieux qu’avec la plus grande roue d’avant.
J’atteignais les 15km/h à cadence lente, puis j’arrivais à atteindre le début ma cadence de stabilité vers 20km/h.
Mais là, mon cerveau, il ne veut plus que je pédale plus rapidement.
Car il voit le goudron qui défile vite et il sait que mes jambes ne savent pas courir aussi vite .
Il n’est pas idiot, il sait qu’ au moindre problème, je m’étalerais par terre comme une bouze…
Et du coup, pour moi, là, c’est tout le contraire…
Je me dis que je fais bien de ne pas m’acheter de Schlumpf tout court : ça fait un peu cher, si c’est pour flipper d’aller vite et ne jamais passer le X1.5
@Maxence tu n’as pas roulé depuis 2 mois ?!
Tu ne roules pas qu’en roue libre ? tu ne que de la DH en roue libre ou tu l’utilises aussi sur le plat ?
Pour le coup, tu devrais te servir de ta pratique de la roue libre pour faire le plein de confiance. C’est en partie pour ça que je pratique la roue libre, la roue ultime… ce sont des pratiques exigeantes. Je trouve qu’elles ont un intérêt pour travailler la technique, mais aussi pour la confiance. Surtout le coast en roue libre en fait.
Quand on sait faire du coast avec un mono à libre, c’est facile de rouler en 36S
En tout cas, il faut être capable d’identifier les barrières pour les faire tomber une à une.
Pourquoi tu voudrais avoir une roue libre sur le rapport haut plutôt que le bas ? Quand on est en roue libre, le ratio n’a pas d’importance.
Pour ma part, je sors du covid (je me suis fait contaminer il y a 2 semaines)… mais ça va, j’ai rien fait pendant 3 jours, j’ai repris tranquille, j’ai la forme et je roule
J’étais encore bien gêné pour respirer le weekend dernier (dans un effort maximal hein). Hier, je me sentais beaucoup mieux. Mes performances sont comparables au mois d’octobre dernier, et j’ai encore le temps de progresser / de me faire mal (rayez la mention inutile). Tout est bon
J’ai roulé, mais quasiment pas de 36S. J’ai essayé une fois, j’ai senti que ça faisait mal à la cheville, j’ai arrêté immédiatement.
Je ne roule pas qu’en roue libre, mais c’est la majorité de ma pratique en ce moment. Surtout en DH/muni, mais un peu sur la route également.
Je ne trouve pas ton argumentaire complètement véridique. Effectivement, la roue libre, notamment le coast (avec pédales auto bien sûr ) donne de la confiance. Cependant, tu oublies un élément essentiel : en roue libre, on peut accélérer autant que l’on veut, les pieds ne se retrouveront jamais emportés par les pédales. Si on se retrouve à aller plus vite que sa vitesse maximum pour garder l’équilibre, il suffit d’arrêter de pédaler et de se pencher en arrière en appuyant sur le frein. C’est relativement simple… Et c’est exactement ce qu’il m’arrive en roue fixe. Mon cerveau me dit d’arrêter de pédaler les pieds et de freiner en me penchant en arrière.
J’en reviens à ce que je disais avant : en roue libre, on peut mouliner plus vite que sa vitesse maximum d’équilibre et ne pas tomber pour autant
Je ne dis pas que ça serait plus efficace qu’un rapport haut en fixe, juste que ça me conviendrait mieux actuellement
On t’attend en forme dans un mois !
Je ne dis pas que si on roule en roue libre, on sait tout faire à monocycle… Je disais juste que pour quelqu’un qui sait rouler vite en 36S sur la route, ça devrait vite revenir. Pour chasser tes peurs, regarde toi dans la glace en disant que tu en es capable !!!
Je ne vois pas de quoi tu parles
Je roule rarement en descente en 36S. J’ai pu atteindre quelques fois 45 km/h, mais c’est pas trop les sensations que je recherche.
Tu me fais peur… en 36S, c’est quoi/combien ce que tu appelles ta « vitesse maximum d’équilibre » ?
Ahah, c’est pas aussi simple que ça, malheureusement
Le cerveau est malheureusement beaucoup plus complexe que ça
Effectivement, c’est pas clair. Ce que je définis comme « vitesse maximum d’équilibre », c’est celle à partir de laquelle les jambes ne parviennent plus à suivre la cadence et ne peuvent pas non plus ralentir la roue sans conduire à une inexorable chute (probablement très douloureuse étant donnée la vitesse). Il me semble que cette vitesse dépend de plusieurs facteurs :
- la taille de la roue
- la masse de la roue
- la longueur des manivelles
- le degré de la pente (positive, négative, nulle)
- et surtout la forme/l’entraînement du monocycliste
- je rajoute également le type de pédale (plates/auto) parce que je ne peux pas écrire un message sans évoquer les pédales auto
J’ai l’impression que ma vitesse maximum d’équilibre était aux alentours de 37 km/h en 36S, jante alu, manivelles de 150 sur du plat. Au-delà, je risquais fortement de chuter. En jante carbone et manivelles de 137, il me semble que c’était légèrement au-dessus (39 ? 40 ? Je sais pas trop, j’ai pas assez roulé avec pour en être sûr).
Le cerveau est complexe, les solutions sont souvent simples.
Je suis habitué des chutes et pourtant j’arrive toujours à me remettre en selle… J’ai fait des chutes en roulant vite, en me faisant mal… Le plus important c’est d’identifier la cause de la chute, de la traiter et d’y croire.
Pour moi, cette « vitesse maximum d’équilibre » est de l’ordre du surnaturel. Tu as fait beaucoup de chutes au delà de 37km/h ? J’espère que non… mais l’idée de tomber à cette vitesse est inquiétante. Il faut rationaliser.
Les jambes peuvent toujours suivre (surtout avec les pédales auto), et tu as le frein pour t’arrêter. Et normalement, selon la physique, plus tu vas vite et plus tu es stable (c’est l’effet du volant d’inertie). Pour une même vitesse, une roue plus lourde va être plus stable. Mais c’est sûr que selon ton monocycle (la rigidité du cadre, le fait d’avoir ou non de bons appuis) et ta technique, le monocycle peut devenir incontrôlable. Sans mon guidon (et donc mon cadre), je ne ferais pas grand chose…
Et quand tu vas à 40 km/h sur le plat (d’ailleurs je peux le faire seulement si j’ai le vent dans le dos dans un faux plat à 1 %…), si tu te redresses et que tu arrêtes d’appuyer sur les pédales, tu vas décélérer relativement vite à cause de la résistance de l’air.
D’expérience en 36S, dans une pente légère à 4 % de 1 km, je pouvais stabiliser ma vitesse aux alentours de 37-38 km/h sans avoir à freiner. Avec la résistance de l’air, la vitesse se stabilise.
Par contre, dans une descente à 8 % de 200m, je peux vite atteindre 45km/h sans sentir que la résistance de l’air me freine… et là pour le coup c’est super flippant.
EDIT : Je ne dis pas ça pour que tu te tues Mais je pense que pour progresser en 36S, il faut avoir confiance en soi, dans le matériel et rationnaliser, et ne pas avoir peur de tomber… C’est comme ça que je fonctionne.
Mon problème actuellement, ce n’est pas d’avoir fait des chutes et d’en avoir peur. Mon problème, c’est que mon cerveau pense que je vais chuter et m’empêche de continuer à rouler
Tu peux expliquer s’il te plaît car avec des pignons à denture droite je ne vois pas comment tu peux réduire le jeu !?
Même si je comprends ce que vous voulez dire en utilisant cette expression, ça me fait bizarre : quel que soit la situation, c’est toi qui pense, et pas ton cerveau - quand bien même ça te surprend, c’est bien toi qui a peur de chuter et qui t’arrêtes brutalement de rouler, ça n’est pas ton cerveau qui t’en empêche ; je pense que c’est ton choix, dicté par ton corps, tes sensations, tes intuitions et ton analyse ; ce sont des signaux sensibles et raisonnés et tu ne dois pas les négliger : tu as peur et cela signifie sans doute que le danger est réel.
Ta passion pour la roue libre aura pris toute la place et tu auras temporairement désappris le reste, c’est une explication.
Au-delà, et sans vouloir me montrer indiscret, ça peut aussi être lié à ta manière de te projeter, peut-être envisages-tu d’avoir un enfant, ou tout autre projet qui engage durablement ta responsabilité, ça peut aussi influer sur ta manière d’appréhender la vie, auquel cas ça s’appelle mûrir et ce n’est pas forcément grave !
Pour en revenir à notre cerveau, quand bien même il est conditionné par la morale, nos convictions et nos croyances, il nous permet d’analyser ce que nous observons, conditionne notre vie, nos aptitudes nos capacités, notre santé, mentale y compris, notre raison, donc oui, il est complexe.
Dans certains cas (parfois désespérés), notre volonté puissante peut nous aider à nous transcender, mais le cerveau n’est alors pas un problème, jamais, je ne le pense pas ! Je crois que c’est seulement lorsque le cerveau dysfonctionne que cela pose problème et que nous sommes susceptibles de représenter un danger pour nous-même et pour les autres.
Oui, mais non.
Tout à fait d’accord…
Depuis que j’ai une famille, j’ai rapidement pris beaucoup moins de risque : fini la haute montagne à courir sous des séracs en plein cagnard, grimper sur coinceur dans du caillou pourri, les descentes VTT sans savoir comment m’arrêter…
Mais ça c’est du conscient. C’est parce que je réfléchis.
Mais là, je suis un moins d’accord.
Je pense quand même qu’il y a des automatismes inconscients.
Il m’est très souvent arrivé de me dire « aller, il n’y a pas de risque, trois coups de pédales et je passe l’obstacle », de me préparer gestuellement à le faire, et là… ma main freine et mes jambes m’éjectent.
Personnellement, je pense que c’est lié à la nature de l’activité: tout est dans les réflexes, et c’est pour ça que c’est difficile à expliquer : c’est ton corps qui apprends à gérer les déséquilibres, ce n’est pas ta conscience qui te dis d’appuyer plus sur une pédale que sur l’autre quand tu penches.
Et il doit probablement y avoir des retours de sens qui font faire au corps l’éjection ou le freinage plutôt que le rééquilibrage ou le maintien de l’accélération.
Mais je pense que tout ça doit s’améliorer avec une pratique régulière.
Je dirai aussi que le cerveau et la conscience c’est différent.
Exemple :
En escalade, faire un jeté (mouvement dynamique durant lequel on saute, lâche le mur et attrape une prise au vol) je le fais plutôt bien en bloc, mais dès que je suis encordé j’en suis incapable, car mon cerveau me dit stop, et je tétanise.
En chasse sous marine, c’est pareil, il y a ce qu’on appelle le cerveau reptilien qui parfois bloqué purement et simplement la descente, tu es bien, et d’un coup ton corps dit stop, et tu n’as pas d’autre choix que de remonter.
Dernier exemple : esaaye de bloquer ta respiration, 10 secondes: facile, 30 secondes : c’est pas agréable, 1 minute: tu dois lutter, plus: si tu ne fais pas gaffe, ton corps ça te forcer à respirer.
Je n’ai personnellement jamais connu le cas de Maxence, mais ça ne me choque pas.