Néophyte demande conseil

Raison pour laquelle j’ai nuancé en mentionnant « ceux » que j’ai utilisé :laughing:

je suis quand même très surpris de ce que vous dites de grosses gamelles au début. je me souviens au contraire n’être tombé sur le postérieur qu’une ou deux fois, et les autres fois à tomber « debout », ou au pire à terminer à quatre pattes après avoir plus ou moins contrôlé ma chute le temps de quelques pas en déséquilibre.

ensuite, j’ai dès le début pris le parti de privilégier ma personne sur le monocycle, sachant de toute façon qu’il n’y a aucune utilité de tenir la selle quand on débute (les bras sont bien plus utiles en tant que balanciers).

sinon, je confirme le conseil donné plus haut de trouver un mur ou un point d’appui pour monter sur le monocyle (pour trouver son équilibre et bien positionner les pieds sur les pédales), mais ensuite de se lancer « dans le vide ». une sécurité comme longer un mur tend plutôt à perturber l’équilibre, vu qu’on a plutôt tendance à se pencher vers cette sécurité, j’ai l’impression.

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Hillbilly pour moi depuis mon poignet cassé sans gants il y a 10 ans

Ça m’a toujours interrogé de voir qu’on avait des façons différentes de tomber, notamment de constater les équipements de protection de certains monocyclistes. Je vous fais part de quelques réflexions sur le sujet.

Pendant mes premières années de pratique les seules protections qui m’étaient utiles étaient les genouillères (j’en ai fait des trous dans les pantalons et dans les genoux…), je dirais que les genouillères m’ont « sauvé » plus de 100 fois, voire plusieurs centaines de fois ! (chute vers l’avant, trop vitesse pour courir… je glisse sur mes genou…illères… parfois sur plusieurs mètres)

La casque, c’est mon accessoire n°2 de sécurité (oui j’ai davantage porté mes genouillères), mon casque a tapé le sol moins de 10 fois (mais une fois c’est déjà trop… j’ai le souvenir d’une fois sur le bitume en allant travailler, avec le combo virage serré + bateau (passage piéton) + sol mouillé… je m’étais bien étalé sur le côté avec mon 26S… les autres fois c’était du tout terrain).

En n°3, avec la pratique du schlumpf, du tout terrain, de la roue libre… après les genoux c’était les coudes qui prenaient… même un petit choc ça peut faire mal… c’est la que j’ai vu le plus de différence entre monocyclistes. Beaucoup de pratiquants de tout-terrain ne portent pas de coudières, notamment toute l’équipe d’Italien du nord, les champions de descente. Ils portent quasiment les mêmes équipements que pour l’athlétisme (certains mettent tout de même un casque intégral en descente). J’en suis arrivé à la conclusion qu’ils savent tomber !

Mais en fait, on a le choix (je parle pour moi, mais je pense qu’on a tous beaucoup de points communs en tant que homo sapiens) de se rattraper sur les mains ou les coudes. Cela me paraissait évident qu’il valait mieux se rattraper sur les coudes, car les mains et les poignets sont fragiles et très utiles au quotidien. De plus, les gants ne protègent pas d’une fracture, mais seulement d’éraflure, tandis qu’une coudière va elle être une bien meilleure protection.

Pour ce qui est du protège poignet (parfois associé aux gants), il m’aurait servi une fois (condition très particulière : 36S en surplace avec les pédales auto… un sol irrégulier, je perds l’équilibre sur le côté et je n’ai pas le temps de déchausser, je me rattrape sur une main, les pieds sur les pédales… résultat un poignet « foulé », depuis je porte des gants KH percussion sur ce mono)

Avec les années, je ressens moins le besoin de porter des coudières en tout-terrain. Et puis récemment, j’ai descendu un peu ma selle et je tombe beauuucoup moins…

Sinon pour en revenir au début à monocycle : les premiers mois où j’apprenais à rouler je ne portais aucune protection et je ne me suis pas blessé, alors que je chutais tout le temps (sur mes pieds). Ça doit dépendre de la proprioception de chacun. Un passé de sportif doit aider, sinon on doit pouvoir s’en sortir en regardant au loin (je pense que ça aide à se repérer dans l’espace, au contraire de regarder ses pieds… ça me fait penser à cet athlète qui témoignait qu’il savait si sa tête était en bas pendant une triple rotation…) et ne pas rattraper le monocycle, ils sont renforcés pour résister aux chutes.

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oui, juste… le passé sportif compte.
J’ai mis du temps à comprendre l’équilibre sur monocycle parce que je faisais beaucoup de vélo de route avant, conséquence -relative à un esprit rigide? :grin:- j’essayais inconsciemment de faire correspondre des us et coutumes incompatibles, d’où les chutes bien allongées durant 2 ans au moins :face_with_head_bandage:
je confirme: l’expérience passée conditionne, il faut soit apprendre, soit désapprendre selon les cas, ce qui explique les avis qui peuvent parfois être divergents :smirk:

Salut à vous
Petit point sur mon avancée : après environ deux mois sans mono ( j’était en vacances ) je viens de récupérer un super mono et j’ai fait il y a quelques jours une petite séance avec ma cousine qui en a fait un peu en stage cirque cet été et on a fait 6-7 mètres à plusieurs reprises mais plus souvent 3-4, c’était super sympa donc je pense que je vais me faire des séances à intervalle régulier. Et je me sent bien mieux depuis que je me suis trouvé des protège-tibias, j’avais pas trop confiance jusque là

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Si tu peux trouver des gens avec qui rouler, ça aide à progresser (je sais plus si ça a déjà été évoqué dans ce sujet) !

J’aimerais bien mais je crois qu’il y a peu de monocyclistes dans mon coin (Saint Omer ville du Pas-de Calais) après, si quelqu’un est dans le coin je suis carrément motivée

Bonjour Amina,

j’ai posté un message voici peu en réponse à un débutant, tu y trouveras peut-être des pistes pour progresser. Regarde par ici : Conseils pour débuter

Patrice

super conseils d’ailleurs !

Bon ben t’as plus qu’à motiver des gens pour apprendre avec toi alors !

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Bonsoir à vous, entre deux liste de vocabulaire d’anglais, je viens vous faire part de mes petits progrès.
Sur les trois dernières semaines j’ai réussit à m’entrainer au moins trois fois par semaines. Et chose incroyable pour moi : ça reste un plaisir énorme. Je m’améliore petit à petit, non seulement je vais plus loin mais je suis aussi plus régulière. J’ai maintenant un problème : la météo. En effet dans plein de région soit il pleut soit il fait beau, chez moi soit il pleut soit il pleut pas. Pour le dire autrement, on n’est pas encore en octobre et les terrains sont déjà gorgés d’eau et je rentabilise pour une énième fois mon imperméable.
D’où mes questions : peut on passé de quelques mètres à de bonnes distances quand la terre comme l’asphalte glisse à cause des précipitations ? Et quels conseil spécifique à l’entrainement par mauvais temps avez vous ?
Bonne journée à vous

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Il y a les gymnases, et les parkings couverts qui aident et sinon sur route mouillée ça roule (presque) comme sur route sèche

d’accord, je vais continuer sur route alors je suppose
merci

Déménager vers une région moins humide ? Ok, je sors.

Le problème est moins le terrain glissant, un pneu même basique mais neuf devrait convenir, que les pieds qui glissent sur les pédales. Des pédales plastiques ou métalliques mais avec des picots, et des chaussures avec des sculptures devraient mieux rester en place. Par exemple, des pédales de flat en plastique et des chaussures basses de randonnée.
Pour quelques un(e)s : rappelez-vous la pluie à Düsseldorf en 2014, ou Forcalquier en 2019…

Petit ajout : attention aux picots trop prononcés quand tu débutes le monocycle, ça peut empêcher le pied de se repositionner correctement et déséquilibrer l’apprenti monocycliste.

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Et ça fait plus mal

Vraiment ?

Pour la remise des prix ça allait mieux

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Pas moi qui tombe :wink:
Il (pas de nom, on va préserver son identité) s’est emmêlé dans le passe-câble, et ce n’était que la première de ses chutes à cause des pieds qui glissaient sur les pédales et qui l’amenaient à des changements de vitesse non voulus sur le Schtroumpf… En tous cas il a eu du succès sur les réseaux sociaux à l’époque.

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tousse pédales automatiques tousse