Ça risque d’être compliqué à trouver mais c’est faisable !
155*29/36 = 125…
Donc 135 en 29S c’est pas déconnant (oui mon raisonnement est pourri)
Cette nuit, j’ai rêvé que @bouin-bouin me faisait faire des exercices de kiné censés m’aider à acquérir la technique pour descendre des escaliers à monocycle. Ça s’invente pas.
Il faudrait déjà que je sache le faire, j’ai jamais trop osé !
T’as jamais su ni trop osé faire faire à Canapin des exercices de kiné !?
J’ai trouvé un type de course qui serait très drôle à faire en mono : le Marymoor Crawl. On combine une course de lenteur et une course de vitesse. Qui veut faire la course avec moi ?
Y a moyen de bien rigoler
On est d’accord que vu le niveau général de stillstand le départ se fait après 3-4 secondes ?
Ça peut être une course de lenteur, pas uniquement du still stand. Donc, selon la distance à parcourir, on peut faire durer ça une ou deux minutes !
3 messages ont été scindés en un nouveau sujet : Ça intéresserait du monde de faire un last man standing (mais en mono) ?
La pensée du jour (profonde) :
Pour débuter à monocycle, on conseille de se tenir bien droit, et pour ce faire, de rétroverser le bassin et de s’asseoir sur l’arrière des fesses.
Voilà une technique qui s’avère particulièrement appréciable pour préserver les frottements sur certaines chaires tendres, turgescentes et particulièrement inflammatoires ; une préoccupation que la morale nous interdit généralement de citer, car il est malséant de parler de son séant. " Bien mal assis ne profite jamais" pourtant ! Mais l’on ne parle pas impunément de ses « fesses » pour autant. Quand bien même on souffre le martyre, c’est tabou, dégoûtant et donc très mal vu, bref ça ne se fait pas ! Ici donc, tantôt l’on parlera de son « entrejambe », de ses « parties molles » ou encore de son « paquet », mais tout en restant vague néanmoins, de sorte que l’on ne sait jamais vraiment s’il s’agit de frottement à l’intérieur des cuisses, à l’arrière des fesses, au niveau des testicules, ou bien en fait de cette douleur insupportable que l’on redoute tellement pour son anus, le prolapsus, ces hémorroïdes internes qui gonflent au point de s’engager dans le canal anal, où elles se font étrangler par le sphincter et gonflent encore plus ! C’est bien d’elles dont je parle ici, une fois n’est pas coutume, car oui, je leur ai enfin trouvé un avantage, je m’explique :
Depuis la rentrée de septembre, je monotafe / vélotafe (trajets journaliers 25 km mini) ; je préfère largement rouler en 36", mais je déteste rouler à monocycle lorsque je suis en retard, pressé ; pour moi, c’est avant tout du plaisir, je veux pouvoir prendre mon temps si besoin, et si je ne le peux pas, je trouve ça inconfortable, voire dangereux (vu la folie des usagers de la route) ; le choix se fait donc naturellement : lorsque le temps est clément et que je ne suis pas en retard, je prends ma roue de 36" et dans le cas contraire, je prends mon fixie.
A vélo, ma vitesse moyenne est d’env. 38 km/h (un copain cycliste me dit que ça fait beaucoup, mais j’ai recalculé : 9,31 km parcourus en 14’, c’est ça). Ça va vite, il faut faire gaffe, mais je n’ai pour ainsi dire que de la piste et quand je suis pressé, il faut reconnaître que c’est pratique.
Par contre, rouler à vélo, qu’est-ce que c’est chiant ! J’ai pris un fixie pour ajouter du piment justement, mais c’est pas suffisant, alors j’ai pris l’habitude de rouler sans le guidon ; en prime, ça redresse la position du dos et ça limite les douleurs dans les cervicales (je ne l’attrape que quand c’est nécessaire, pour la sécurité aux croisements, de personnes ou de routes) ; ça me rapproche des sensations du monocycle et ça va même au-delà, puisque pour tenir un bon rythme sans pouvoir tirer sur le guidon (et se mettre en danseuse), ça chauffe sérieusement au niveau des cuisses et des abdos ; j’aime bien ça, j’ai vraiment l’impression de renforcer les muscles. Et même si je n’ai pas autant de plaisir qu’à monocycle, je trouve cette manière de rouler plus difficile : il faut garder le contrôle de la trajectoire en mettant le poids suffisamment en arrière, mais pas trop (sinon la roue est folle à l’avant), tout ça juste avec la selle, par la pression des fesses et des cuisses, et tout en faisant attention à son derrière, j’y reviens ! Et oui, sans appuie sur le guidon, la selle de vélo devient vite particulièrement insupportable pour les gens atteints de ce mal, 80% tout de même, hommes et femmes confondus, n’ayez plus honte, vous n’êtes pas seul et loin de là !
Je sais que certains d’entre nous mettent des selles de vélo sur leur monocycle, et bien moi, je prévois de tester une selle de monocycle sur mon vélo, pour retrouver mes appuis en m’asseyant sur l’arrière des fesses, et pour améliorer mon contrôle latérale !..
Alors voilà la conclusion ( j’ai bien failli l’oublier), l’avantage d’avoir des hémorroïdes : pour éviter de trop souffrir, on est littéralement obligé de rétroverser son bassin et on n’a de cesse de soulager ses appuis, ce qui nous donne une position parfaite pour faire du monocycle ; ça offre également un contrôle très fin, nous permettant de soulager la pression sur les pieds et de les replacer si besoin, et/ou inversement, de soulager les fesses et de les repositionner plus confortablement tout en gardant un excélent contrôle et en continuant de corriger l’équilibre comme si de rien n’était.
Moralité, pour les 20 % de la population qui n’ont pas encore la chance de pouvoir améliorer spontanément leur position à monocycle, mais le souhaieraient néanmoins, je recommande vivement un régime pauvre en fibres alimentaires, à base de riz blanc, de pommes de terre, de viande rouge, de fruits et légumes, de tomates, de bananes, de pâtisseries … et ne lésinez pas sur le piment !
Tout ça, c’était pour parler de mon cul plutôt que des 5 fois par jour ou ma fille et moi manquons désormais nous faire écrabouiller par nos « amis » automobilistes et chauffeurs de bus. Et ça, c’est devenu autrement plus grave, douloureux et insupportable !
J’espère que vous ne m’en voudrez pas.
Soyez vigilants et gare à vos fesses !