Ce weekend, après avoir récupéré mon menhir, j’ai ressorti mon KH pour une sortie muni et tester mon Bell super air r tout neuf.
Eh ben il y a du boulot… Autant quand c’est roulant ça va, autant autrement le cerveau me fait descendre…
Mais on quand même fait 24 km pour 440 m de D+.
Jolie peinture : il a fière allure ton menhir !
Oui, et en plus il a des roulements neufs…
Il ne me reste plus qu’à les user !
Ah ah, oui, c’est vrai ! 
Aujourd’hui, dernier entraînement pour le Mont Ventoux Unicycle Challenge ! Au départ de Lyon avec mon frère et ma copine, on est retournés dans les Monts D’or. Une boucle assez similaire à celle d’il y a 2 semaines, avec une température légèrement moins élevée. Je sens que j’arrive à me détendre un peu plus dans les descentes et à prendre un peu de vitesse. D’après Strava, j’ai fait de nombreux segments à plus de 30 km/h (le plus rapide à 39,2 km/h sur 600m !). D’après Garmin, ma vitesse max se situe à plus de 40 km/h. Ça faisait une éternité que je n’étais plus parvenu à rouler aussi, notamment depuis ma blessure de l’année dernière.
La vitesse moyenne est aussi agréable : un peu plus de 20 km/h sur 55 km et 900m de D+. Satisfaisant !
Suis-je assez prêt pour le Mont Ventoux ? On le saura samedi prochain ! 
Même moyenne pour moi hier en 29S sur 110 km avec 1300m de d+ sous la pluie dans la montagne rennaise.
Je m’entraine à passer les côtes (jusqu’à 6-7 %) le plus possible en 2ème vitesse, ça laisse des traces. Je serais plus sage samedi. 
J’évite de le faire sur les sorties longues ou que je prévois comme étant difficile, mais il m’arrive souvent de le faire sinon ! Je trouve ça intéressant, ça permet de se muscler un peu et de grimper plus rapidement les côtes 
Je veux dire que je monte en 2ème vitesse des montées où je sais que je serais plus à l’aise et plus rapide sur la 1ère vitesse. Pour moi la limite est aux alentours de 4-5 % sur mon 28S (je devrais arrêter de dire que c’est un 29" puisque c’est une roue de 28").
C’est une façon de travailler la force.
Plus on a de force, moins on fatigue quand c’est dur, plus on est endurant.
Ce n’est pas un élément très déterminant pour rouler sur le plat (peut être un peu quand il s’agit de rouler vent de face en 36S), mais dans les montées, ça l’est. Dommage c’est trop tard pour bien s’entrainer pour samedi 
Dans ce cas, j’ai l’impression que je n’ai pas la même philosophie. Pour ma part, j’essaie de me caler sur ma vitesse pour savoir à quel moment je dois shifter. C’est approximatif, mais en 36S, en montée, je suis à l’aise (= je ne me fatigue pas trop) :
Entre 15 et 18 km/h, j’ai l’impression que la cadence de pédalage est trop élevée en 1ère vitesse mais trop faible en 2ème. Est-ce dans cet intervalle que tu t’entraînes à passer la seconde ?
Et si on reprend les calculs pour une 28S, il faut multiplier ces valeurs par 3/4. Ça donne donc:
Ahah, j’ai le même ressenti. « Dommage, c’est trop tard ». Au final, j’aurai fait seulement 3 sorties en montagne et 1 sortie longue distance (et 5 sorties moyennement longues en mode cyclo-tourisme, ça compte ?). On verra bien samedi si on est assez entraînés !
C’est sûr qu’en dessous d’une certaine vitesse la cadence de pédalage est trop faible pour rouler en seconde, à moins d’y aller par à-coups…
Sur les montées de 500m à 6-7% (que je trouve pas mal dans mon coin), je suis plus rapide en 1ère vitesse qu’en seconde. En 1ère vitesse, je vais pouvoir aller à 20km/h et mon cardio va monter au plafond. En seconde, mes cuisses vont plus chauffer et le cardio va moins monter (il monte quand même !)
Des fois ça fait mal aux jambes, je suis tenté de passer la 1ère, mais je ne le fais pas et j’appuie plus fort sur les pédales, c’est tout. 
(et des fois je tombe parce que c’est trop dur ! 
dans ces cas là, j’aurais sûrement plus de force avec des pédales auto, mais c’est aussi plus dangereux de jouer avec les limites…)
En fait, je ne m’entraine pas à passer la seconde, je m’entraine à ne pas passer la 1ère 
Ah mais voilà ce qui change aussi ! Il m’arrive régulièrement de passer des côtes de cet ordre en deuxième vitesse, mais je roule quasiment constamment en pédales auto. Donc c’est pas aussi impressionnant que toi ! (Je force sans doute beaucoup moins, et mes pieds se décrochent moins également !)
Bref, c’est un bon entraînement tout ça !
Voilà une petite balade sympa que j’ai faite hier, (dans un premier temps pour inciter ma famille à emprunter avec moi les pistes cyclables qui quadrillent tout le tour du Bassin d’Arcachon, mais rallient également tous les grands lacs de la côte atlantique, Lacanau et Hourtin au nord, Cazaux, Carcans et Maubuisson au sud).
Les dénivelés ne sont pas énormes, mais avec les dunes, il y a quand même de jolies côtes, ça serpente pas mal et il y a vraiment de quoi s’amuser. Les pistes traversent des forêts de pins, la plupart du temps à l’abri du soleil direct, bien ventilé, on n’a pas chaud et c’est super agréable ! 
Ça m’offre de nouvelles perspectives d’entraînement quotidien, mais ça me donne aussi l’idée d’un éventuel futur périple sur plusieurs jours, et auquel on pourrait peut-être participer à plusieurs…
Pour l’instant, on se demande ce que font les courants marins : l’eau est plus chaude que l’air et du coup on est pas mal secoué par des grosses tempêtes de vent ! 
Ce midi, je suis parti de La Rochelle avec @Ant1. Lui avait un 29S, moi mon 29/89. Au départ, c’était top, une petite brise rafraîchissante, des chemins roulants quoi qu’un peu cabossés au goût d’Antoine et de l’ombre. Après 15-20 km, on a mangé notre repas de midi, puis on a continué avant de croiser mes parents après quelques kilomètres. On a mangé un (délicieux) morceau de melon et on a tourné à gauche…
Et là, ce fut le drame, les arbres ont disparus, laissant la place au vent, finalement assez conséquent et désormais de trois quarts avants, ainsi qu’au soleil de plomb. Ça a commencé à devenir beaucoup moins agréable, mais ca le faisait toujours.
Sauf que ces conditions n’ont pas changées pendant longtemps. Le soleil était de plus en plus lourd et le vent de plus en plus violent et toujours soit de face soit de côté. Impossible de se reposer et même pour Antoine de rester enclenché.
Après un peu plus de quarante kilomètres, on a décidé de se séparer, car je devais être aux sables d’Olonne avant la nuit pour y manger afin de repartir plein d’énergie pour rouler toute la nuit. Ça, c’était la théorie. En pratique, j’ai subi en tout plus de 30 kilomètres de vent dans la gueule d’affilée, ce qui m’a vidé. Par la suite j’ai roulé avec mon père à partir de l’aiguillon sur mer.
Là, le vent s’est calmé et on a été abrités du soleil, mais le mal était fait. Une fois de plus j’ai eu eu mal à m’alimenter et je n’avais plus aucune énergie, sur le plat je roulais à peine à 16-17 (contre 20-22 normalement). J’ai retrouvé un peu d’énergie arrivé aux sables d’Olonne, mais j’ai préféré m’arrêter là car je ne pense pas que j’aurai tenu plus de 4 h dans la nuit, et je n’avais pas de solution de repli sur cette période.
Bref, @Maxence tu as bien fais de ne pas être disponible.
D’ailleurs tant que je parle de toi, sache que je t’en veux personnellement (j’exagère à peine). Tu défends les pédales auto depuis bien longtemps, mais c’est nul. Dans une montée, j’ai voulu profiter de la possibilité de tirer. Et ca marchait bien, jusqu’à ce que je tire trop fort… Ça a fait clac, puis j’ai roulé par terre. Alors que si j’avais été en pédales plates j’aurai calé bien avant et je ne serai pas tombé.
Au final, je n’ai pas été au bout de mon objectif probablement trop ambitieux, surtout viq à viq des conditions météo.
Pour ceux que ça intéresse, le strava:
Les conditions n’avaient pas l’air excellentes, en effet 
Tu aurais mieux fait de venir au Ventoux, c’était plus simple 
À ton service 
Tu es tombé dans le cas que je mets souvent en exergue : la fatigue. C’est à ce moment-là que ça peut devenir dangereux et que le corps n’a plus l’énergie de décliper par réflexe. Mais ça arrive assez peu souvent si on ne fait pas d’effort trop violent 
J’aurai aimé, mais je n’étais pas disponible.
Non, je suis tombé parce que j’ai trop fais confiance aux pédales auto et que j’ai déclipé accidentellement.
Trop déçu pour toi! C’est vrai qu’il y a eu clairement un avant et un après melon!
Ce vent a vraiment pourri une partie qui était sur le papier vraiment cool, zéro dénivelé, et pourtant…
Moi j’ai bien galéré pour garder un semblant d’équilibre quand le vent était travers, je me suis bien cramé les cuisses dans les parties vent de face, et ça n’en finissait jamais, aucun abri…
Malgré tout je me suis accroché à l’objectif, j’ai poursuivi à mon petit rythme, fais d’innombrables pauses pour manger régulièrement, et boire, boire… le soleil et le vent ça dessèche! J’avais fini mes 3L arrivé à la Faute/mer. j’ai pu refaire le plein dans un snack, un gars sympa qui a un peu halluciné quand je lui ai dit ce que je faisais + une ado qui est venue me voir en mode wha trop bien, j’ai un mono aussi, j’essaie dans mon couloir… De l’eau et de l’énergie positive, c’est ce qui me fallait à ce moment!
Ensuite, bien que dur physiquement, j’ai retrouvé un bon équilibre et j’ai continué tranquille, plein ouest face au vent, en attendant de tourner à droite à La Tranche avec l’espoir que ça se calme. Clairement j’étais pas dans les temps, ma petite famille a prévu de pique niquer aux Sables en m’attendant et je me demandais comment j’allais terminer…
Vient ensuite la partie bonheur de l’aventure, la forêt de Longeville et sa piste de sable bien lisse, roulante, qui serpente au milieu des arbres, à l’ombre et à l’abri du vent, des petites montées, des petites descentes, de quoi reprendre courage et se dire que c’est possible… A ce moment, j’avais déjà en tête d’écourter un peu, en rester à mon objectif principal : compléter mon premier 100km
Pour la suite, j’ai continué à pédaler, les km se sont additionnés, et j’ai terminé après le marais de la Guitière, plage du Veillon, à 15km des Sables, vraiment pas si loin, mais j’ai réussi ce pourquoi j’étais parti, 8h26 après avoir quitté la gare de La Rochelle, 102.8km, mon premier 100, je m’en souviendrai longtemps je pense!
Merci @Aurélien!
Merci à toi de m’avoir accompagné, et félicitations pour ce que tu as accompli. La prochaine fois ça sera mieux et plus facile.
Mince vous avez moins de chance que nous dans le Ventoux.
Le weekend dernier au Ventoux, la maximale était de 5°C ressenti, vent à 80km/h rafales à 100km/h, je crois que ça a duré 4 jours. On a eu de la chance ! J’aurais eu les boules
Pour ma part, le weekend dernier j’ai remonté mon 36S (depuis l’UNICON il était en pièces…). J’ai roulé 2 fois avec en pédales plates (ce que je n’ai pas fait depuis des années), je n’ai pas encore repris les pédales auto mais ça ne va pas tarder. En fait, ça fait depuis la course de côte de l’UNICON que je n’ai pas roulé en pédales auto 
Maintenant que j’ai pris du recul sur mes vieilles habitudes, je me dis que c’est le moment de faire des changement de réglages. Je vais tester un nouveau poste de pilotage et une nouvelle selle. Ma selle actuelle (KH fusion one) est horrible par rapport à la selle ISM que j’utilise sur mon 29S. Je veux tester une configuration proche de ce que j’ai sur mon 29S.
Depuis une dizaine de jours, cette jolie balade de 40 km est devenue rituelle, je la fais env.1 jour sur 2, en plus de mes petites balades du matin et du soir (12 km en moyenne) > les distances parcourues augmentent progressivement, ma cadence et ma condition physique aussi !
Comme je l’expliquais plus haut, cette piste est super sympa. Toutefois, même si les dénivelés ne sont pas énormes, elle est étroite, sinueuse, pas mal accidentée, il y a de jolies côtes, et on y croise surtout beaucoup de cyclistes imprudents (qui en descente, prennent leurs virages à la corde et roulent à gauche en sortie de courbe, bref, on se les retrouve en face, et en prime, quand ils voient ce sur quoi je roule, ce sont eux qui m’engueulent en me disant : « C’est quoi ça, n’importe quoi ») !
Pour ces multiples raisons et jusqu’à ce jour, je préférais utiliser ma roue de 29. Mais hier soir, ma femme m’a fait remarquer que ma 36 prenait la poussière dans le garage, alors je l’ai prise pour aller faire ma balade du soir, et j’ai retrouvé mes sensations (plus rapide en moyenne et plus adaptée sur la route), alors j’ai décidé que je tenterai ma grande promenade vers la plage en 36 (avec mon casque intégral ; il est assez bien aéré).
C’est super bien passé, c’était génial ! Les capacités de franchissement de la 36 ont permis d’absorber les racines et les nids de poules. Je n’étais pas très à l’aise en descente, mais en montée, le potentiel est énorme, même en 114mm (sur ma 29, je suis en 75 mm). Je suis passé d’une moyenne de 15-16 km/h en 29 à une moyenne d’environ 18-19 km/h (je ne dépasse pas 24 km/h en pointe ; la piste n’est pas rassurante, je me dis que c’est de l’endurance et je privilégie donc la sécurité 
)
En parlant d’endurance, un total journalier de près de 55 km, ça commence à chiffrer
Pas trop de problèmes à l’entrejambe (ça a juste chauffé un peu), par contre, j’ai des problèmes de circulation dans la plante des pieds et ça m’embête beaucoup, ça me donne la sensation de perdre le contrôle des pédales (je pense que ça vient de mes chaussures qui sont trop usées, semellee trop lisses, et me contraignent à rester crispé, à sans cesse réajuster ma position sur les pédales ( l’idée des pédales auto. reste d’actualité…)
En plus de mon entraînement quotidien, qui augmente considérablement, l’idée d’un éventuel futur périple sur plusieurs jours se précise…
Trop bien ça, tu vas apprécier le mois de septembre et le départ des touristes
