Le vent dans le dos n’existe pas, ce sont tes jambes qui t’ont propulsé à cette vitesse 
Pour ma part, la satisfaction d’hier a été de faire un segment de 300m (légèrement descendant) à 36.4 km/h de moyenne. J’y serais bien retourné pour accélérer encore un peu, mais c’est une zone 30 avec un passage piéton sans visibilité au milieu. Difficile de s’y engager à grande vitesse sans danger
PS : saurez-vous trouver où je me suis rendu au milieu du trajet ?
Au final je me suis retrouvé à rouler à la vitesse du vent, donc même si ce sont mes jambes qui me propulsent, le vent ne le ralentit pas (avec le vent dans le nez sur le même trajet dans l’autre sens, je vais à 20-21).
Ah oui quand même!
J’ai !
Le CDK
Aujourd’hui, je me suis entraîné pour le Mont Ventoux Unicycle Challenge. L’accès au Grand Colombier étant réservé aux cyclistes pour la journée, j’en ai profité pour y faire une petite sortie. Au programme 2 montées et descentes en moins de 6h30 pour avoir mon train retour. Première montée assez facile, première descente qui tire beaucoup dans les jambes, deuxième montée bien plus dure, deuxième descente OK 
Plein de cyclistes grâce à la journée cyclo, c’est toujours très drôle de les voir faire des têtes quand ils ou elles (beaucoup de femmes cette année, c’est cool !) m’aperçoient : ça oscille entre la surprise, l’amusement et l’admiration
J’aime bien cette montée, il y a de petits raidillons :
J’ai replaqué un brake coast.
Je revenais de l’atelier vélo où j’ai refait la tension de mes rayons au tensiomètre, j’ai fait un tour en ville (c’est trop bien le 36") et je me suis arrêté place Hoche.
Ça fait un moment que je m’entraîne à ça avec ma 36", je freine en enlevant les pieds des pédales et en écartant les jambes, je roule un peu comme ça et je pose les pieds derrière le mono. Là après un freinage sans les pieds je me suis retrouvé au-dessus du mono j’ai posé un pied sur sa pédale puis le second alors que j’étais à l’arrêt, ça m’a fait un flipper mais je suis parvenu à repédaler, trop content ! Pas réussi à réitérer par contre… Mon disque est pas hyper plan je pense.
Félicitations ! 
Arriver à replaquer un brake coast, c’est toujours super agréable ! Il faudrait d’ailleurs que je me remette à en faire de temps en temps, ça me manque un peu. (J’aurais dû faire mes 35 km de descente en brake coast aujourd’hui, tiens 
)
J’ai replaqué un brake coast une fois en rêve et je confirme, c’est le panard ! 
En 36, même en rêve, j’ai pas osé, bravo @Sam !
Ces derniers jours, je me fais plaisir en rentrant et en allant au boulot et je suis très content de mes performances.
Ce matin: 24,1 de moyenne pour aller bosser.
Et j’arrive à tenir des allures de l’ordre de 27-28 km/h sur plusieurs minutes.
J’ai même tenu du 30,2-30,3 sur 100-200 m lundi (avec un léger vent de dos).
A chacun son niveau, ses perf et ses sorties… 
Je suis fier d’avoir réussi à faire le tour d’un terrain de foot bien tondu. D’habitude je roule sur du lisse et je m’entraîne maintenant sur des terrains plus variés.
Puis le soir j’ai laissé les clés de voiture à mon fils et je suis rentré en monocycle. Environ 3 kms avec des arrêts mais pour moi c’est une performance ! 
C’est déjà très bien, c’est mieux que ce que peut faire 99(,9)% de la population .
Un point après 2 mois en 29" x 89 mm : au bout d’un mois, un fois l’adaptation terminée et les habitudes en place, je me suis sentis bien en 89 mm ; depuis 15 jours que j’ai ajouté un guidon tbar maison, l’allure est plus rapide, stable et régulière, mais les montées et les manœuvres sont plus compliquées. On est de plus en plus typé route, il y aura sans doute des compromis à faire… 
Un sortie cross dimanche (c’est devenu très occasionnel), et moi qui ne jurais plus que par mon 29 (voire le 36), je suis repassé au 24x125, bon, sans grande conviction, mais vu qu’on roulait avec plein de gamins, je me suis dit qu’il valait mieux changer de pneu sur mon mono de basket > j’ai monté le bon gros pneu duro en 24x3 ; un 24, il faut bien reconnaître que ça se traîne, mais en cross, on ne cherche pas que la vitesse ; en tout cas, les sensations étaient au rendez-vous, c’était bien sympathique / l’idéal aurait sans doute été que je démonte le guidon (ou que je le raccourcisse) et que je monte mon 29 pouces en 125 mm (mais je n’avais pas le temps)… no regret, good sensations !! 
Sinon, samedi avec ma commande au CDK, j’ai reçu une paire de manivelles 75mm 
, (dans leur petit sachet, on aurait dit des bébés manivelles, c’était trop mignon 
), alors comme prévu (pour préserver mes genoux, mais aussi pour me préparer au schlumpf), je continue de repousser les limites en raccourcissant encore mes manivelles. Je n’ai pas osé les monter directement sur le 29", à cause du guidon et de l’inconfort pour la montée, alors je les ai montrées sur un luxus 26, pour les tester et prendre le temps de m’y habituer. Depuis 2 jours, je fais donc mes déplacements habituels en 26x75, prudemment, et c’est intéressant, assez space en fait : on sent une grosse réserve d’accélération et de vitesse, mais il faut vraiment appuyer fort au démarrage et on n’est pas tellement en confiance, car l’équilibre avant/arrière est vraiment beaucoup plus précaire ; une fois lancé, on a un sentiment d’aisance et de grâce : on avance à l’allure d’un vélo, mais on n’a pas vraiment l’impression de pédaler, c’est comme si nos pieds tournaient tout seul, et c’est un peu ça en fait, ils sont entraînés par l’inertie la roue ; le port du poids dans le sac à dos rend les choses très compliquées (chez moi, on joue beaucoup à la pétanque et j’ai souvent 2 à 3 jeux de boules dans le sac à dos, 7 kg avec l’eau ! Rassurez-vous, le sac est blindé : il y a une plaque rigide entre mon dos et son contenu ;)) Bref, ça fait très bizarre, mais ça n’est pas déplaisant et je pense même qu’il y a moyen de faire beaucoup de progrès grâce à ça ; peut-être aussi une assez bonne préparation pour la roue libre ?.. et sans doute aussi le moyen de se faire bien mal, je vais faire gaffe et je vous raconterai… 
Au sujet des manivelle 75 mm / une grde roue :
Tant que je ne gère pas le déséquilibre avant/arrière, j’ai encore de l’appréhension et je n’ose pas « envoyer ». J’y verrai certainement plus clair à l’usage, mais du coup, à part la sensation qui est inédite (et l’avantage qu’il doit y avoir pour replaquer), si au-delà d’une certaine fréquence de pédalage, c’est la roue qui embarque les pieds et pas l’inverse, je ne suis pas convaincu qu’il y ait un réel bénéfice par rapport des manivelles de 89 mm, que ce soit en vitesse ou en accélération, et même sur plat… Certains ont-ils l’expérience ? Et sinon, vous en pensez quoi ?..
A mon avis, les manivelles de 75 apportent un très gros avantage, à savoir que ça génère beaucoup moins de mouvements des jambes et permet de rouler vite dans se faire mal aux jambes. Quand j’ai fais le marathon de l’UNICON, j’ai fini avec les jambes en feu à environ 23 de moyenne en 29/100. Aujourd’hui en 29/89, je pense que je peux tenir le marathon à ma même allure sans douleurs et à près de 25 avec douleurs. Sur le 10k, je pense pouvoir viser une moyenne de 27, que je tiens au moins 1-2 km sur mon trajet mono-taf.
Et avoir des manivelles de 75 permet encore de monter cette valeur de Vmax-endurance. Par contre relancer c’est logiquement différent, et je ne parle même pas du D+.
Personnellement, je pourrai probablement passer le pas, mais je ne me vois pas rouler de longues distances comme ça, et ça serait plus dangereux en usage quotidien. (Cela dit je disais pareil pour les manivelles de 89).
Je serais un peu plus modéré que @Aurélien. Certes Gert-Jan a tout explosé à Grenoble en 29"/75mm, reléguant les frères Caignan 2 minutes derrière (eux étaient en 89mm). Les manivelles de 89 mm sont déjà très spécialisées.
Déjà en 89 mm, je pense qu’il vaut mieux maitriser le frein, même si on peut faire sans. Si l’objectif est uniquement de faire du plat pourquoi pas… dans les montées, les manivelles courtes sont loin d’être les plus efficaces et les plus agréables.
Pour ma part, j’ai beaucoup de plaisir à me déplacer en ville en 36"/145mm. Et si je peux faire un détour pour prendre une montée plutôt que du plat, c’est encore mieux
Ah, ça fait plaisir à entendre et ça me motive du coup !
Impressionnant ! Perso, mes genoux sont trop mal en point pour les mettre à ce point en chauffe, mais ce sont pour moi des infos précieuses, merci @Aurélien !
Oui, c’est ce que je me dis aussi et ça me conforte donc dans mes intuitions.
Ça, c’est très clair, et la D+, c’est niet !
Ah ah ! J’adore la chute, t’as dit ça, t’as tout dit… 
Coucou Simon, pour info, ça fait deux mois que je roule en 29 x 89 sans frein et je suis très loin d’être un crack. Par contre chez moi, c’est assez plat, je fais avec… Après, tout le monde sait que tu adores grimper, tu le caches difficilement !! 
Je préfère prévenir, plus c’est court et moins c’est agréable pour grimper. 
Tout dépend de ton objectif… si tu veux t’entrainer pour gagner une médaille sur marathon à la prochaine CFM, c’est certainement une bonne idée.
Si tu veux te faire plaisir dans tes déplacements quotidiens et préserver tes genoux, je ne suis pas convaincu de l’intérêt. Certes les mouvements de tes genoux sont plus limités en amplitude, mais il y a plus de contraintes sur tes genoux (c’est quand tu fléchis trop tes genoux que tu es douleur ?). Et pour une même distance parcourue, il y a autant de tours de pédales.
Là dessus, c’est extrêmement dépendant du profil de la course. Si il y a du vent, ou beaucoup de relances ou encore un peu de dénivelé sur l’épreuve, le 75 perd de son intérêt.
Quand je dis que le 75 permet d’aller plus vite, c’est effectivement uniquement sur du plat, et surtout sur le temps long, car ça va moins briser les fibres musculaires et donc permettre de tenir plus longtemps (j’arrive à approcher les 30 en 89 ou en 125, mais en 89 je tiens au moins un peu, en 125 je ne sais même pas si c’est la vraie valeur ou une erreur du GPS).
Tout à fait d’accord, la maîtrise du frein est essentielle (surtout en ville, hier à 1 ou 2 secondes près j’évitais la chute avec le frein, alors qu’il en aurait fallu nettement plus sans).
Maintenant que je commence à avoir une bonne danseuse, je ne suis plus trop d’accord (si les montées sont sous les 10%, et à condition de ne pas perdre le rythme). Mais effectivement il faut les emmener. Et malgré tout je me limite généralement à 10m⬆️/km➡️ sur une sortie.
Je te l’ai déjà dis, mais pour moi le frein est un must have dans les conditions dans lesquelles tu roules (ne pas tomber et devoir freiner avec les jambes devrait préserver tes genoux en plus).
Certes, mais il y a moins de distance parcourue par le pied avec des manivelles courtes…
Oui, faire plein de mouvements de faible amplitude, c’est le but et le chirurgien orthopédiste a validé cette solution de rééducation permanente, mais c’est clair qu’il faut trouver un compromis et limiter également et autant que possible les contraintes.
Indépendamment de la douleur, la flexion est impossible ; la perte de mobilité est le principe même de cette maladie, puisqu’elle consiste en la dégénérescence et la destruction irrémédiable des cartilages et donc des articulations ; au-delà d’un cerain angle (et en deçà), les os butent les un contre les autres, car il n’y a plus de cartilage et les articulations sont alors bloquées ; lorsqu’on atteint ces zones, l’articulation est inexistantes et il ne faut donc sutout pas chercher à aller plus loin dans le mouvement ; la génuflexion est donc formellement interdite, le genou ne l’accepterait pas ; cela ne pourrait être qu’involontaire et contraint, lors d’un accident, une chute et une lourde réception qui forcerait brutalement les genoux à se plier, ou encore, lors de la descente d’une piste noire, si je talonnais involontairement et à pleine vitesse une énorme bosse (du coup, je m’interdis le ski et le snowboard 
), ou tout simplement en trébucheant, en ratant une marche et en retombant lourdement sur l’autre jambe (une situation banale et anodine pour monsieur tout le monde, mais dangereuse pour moi, en fait, l’accident bête le plus probable, que je redoute donc le plus, et que je risque d’ailleurs davantage de rencontrer à pied qu’à mono) ; forcer ainsi le mouvement finirait de détruire les articulations de mes genoux et cela précipiterait l’issue inéluctable de l’intervention chirurgicale avec pose de prothèses intégrales ! Cet unique traitement chirurgical n’étant pas tellement satisfaisant, le but est justement d’en repousser au maximum l’échéance, d’où l’intérêt de faire des tonnes de petits mouvements (le mono, c’est comme une piscine transportable) ; à première vue, ça semble paradoxal (on se dit : le mec, il a une chondrocalcinose, ses cartilages, c’est de la pierre ponce, s’il passe sa vie à pédaler, il ne fait qu’user ses genoux, les inflammer !?), mais en fait non, ça permet surtout de garder une bonne tonicité musculaire, et grâce à cette musculature, de compenser, pour contrôler le débattement de ses jambes et protéger ses articulations, par exemple, d’être capable de faire des bonnes réceptions sans jamais aller en butée ! Merci pour ta compréhension et ton intérêt ! 
Oui @Aurélien, tu as raison, bien entendu, mais si ralentir en descente est dans mes cordes, maîtriser le frein sur plat, c’est une autre paire de manches… J’avais prévu de m’y entraîner, mais pour l’heure, je n’ai de frein que sur ma 36, et je t’avoue qu’hormis une ou deux grosses frayeurs, je n’ai pas vraiment trouvé l’occasion de progresser en freinage (ça me fait penser qu’il me faut absolument une roue libre, je pense que c’est ma voie pour acquérir le freinage et tout le reste… Quand je maîtriserai le freinage en plus des manivelles courtes, je risque d’envoyer pas mal ! …)
@toutestbon, en parlant de roue libre, quand je me remémore cette vidéo incroyable dans le gymnase des Rennes Monostar, cette vidéo qui m’a tellement fait rêver, un tuerie, du plaisir à l’état brut, du plaisir pour toi, c’est manifeste, mais aussi pour tous les autres, ceux qui la visionne, et ben, je comprends pas toujours ton évolution aux antipodes… Tu fais encore de la roue libre ? Tu excellais vraiment ! Mais j’ai l’impression que tu excelles dans tout ce à quoi tu t’intéresses. 
Et puis on ne peut pas tout faire, pas en même temps ! 
cqfd 
