Le vent dans le dos n’existe pas, ce sont tes jambes qui t’ont propulsé à cette vitesse 
Pour ma part, la satisfaction d’hier a été de faire un segment de 300m (légèrement descendant) à 36.4 km/h de moyenne. J’y serais bien retourné pour accélérer encore un peu, mais c’est une zone 30 avec un passage piéton sans visibilité au milieu. Difficile de s’y engager à grande vitesse sans danger
https://www.strava.com/activities/9221298187/segments/3101577870504459894
PS : saurez-vous trouver où je me suis rendu au milieu du trajet ?
)
En 36, même en rêve, j’ai pas osé, bravo 
, (dans leur petit sachet, on aurait dit des bébés manivelles, c’était trop mignon 
), alors comme prévu (pour préserver mes genoux, mais aussi pour me préparer au schlumpf), je continue de repousser les limites en raccourcissant encore mes manivelles. Je n’ai pas osé les monter directement sur le 29", à cause du guidon et de l’inconfort pour la montée, alors je les ai montrées sur un luxus 26, pour les tester et prendre le temps de m’y habituer. Depuis 2 jours, je fais donc mes déplacements habituels en 26x75, prudemment, et c’est intéressant, assez space en fait : on sent une grosse réserve d’accélération et de vitesse, mais il faut vraiment appuyer fort au démarrage et on n’est pas tellement en confiance, car l’équilibre avant/arrière est vraiment beaucoup plus précaire ; une fois lancé, on a un sentiment d’aisance et de grâce : on avance à l’allure d’un vélo, mais on n’a pas vraiment l’impression de pédaler, c’est comme si nos pieds tournaient tout seul, et c’est un peu ça en fait, ils sont entraînés par l’inertie la roue ; le port du poids dans le sac à dos rend les choses très compliquées (chez moi, on joue beaucoup à la pétanque et j’ai souvent 2 à 3 jeux de boules dans le sac à dos, 7 kg avec l’eau ! Rassurez-vous, le sac est blindé : il y a une plaque rigide entre mon dos et son contenu ;)) Bref, ça fait très bizarre, mais ça n’est pas déplaisant et je pense même qu’il y a moyen de faire beaucoup de progrès grâce à ça ; peut-être aussi une assez bonne préparation pour la roue libre ?.. et sans doute aussi le moyen de se faire bien mal, je vais faire gaffe et je vous raconterai… 
), ou tout simplement en trébucheant, en ratant une marche et en retombant lourdement sur l’autre jambe (une situation banale et anodine pour monsieur tout le monde, mais dangereuse pour moi, en fait, l’accident bête le plus probable, que je redoute donc le plus, et que je risque d’ailleurs davantage de rencontrer à pied qu’à mono) ; forcer ainsi le mouvement finirait de détruire les articulations de mes genoux et cela précipiterait l’issue inéluctable de l’intervention chirurgicale avec pose de prothèses intégrales ! Cet unique traitement chirurgical n’étant pas tellement satisfaisant, le but est justement d’en repousser au maximum l’échéance, d’où l’intérêt de faire des tonnes de petits mouvements (le mono, c’est comme une piscine transportable) ; à première vue, ça semble paradoxal (on se dit : le mec, il a une chondrocalcinose, ses cartilages, c’est de la pierre ponce, s’il passe sa vie à pédaler, il ne fait qu’user ses genoux, les inflammer !?), mais en fait non, ça permet surtout de garder une bonne tonicité musculaire, et grâce à cette musculature, de compenser, pour contrôler le débattement de ses jambes et protéger ses articulations, par exemple, d’être capable de faire des bonnes réceptions sans jamais aller en butée ! Merci pour ta compréhension et ton intérêt ! 
Et puis on ne peut pas tout faire, pas en même temps ! 
