Je suis passé à l’improviste devant l’atelier associatif de réparation de vélo où je vais très occasionnellement. Y avait plein de gens et un bar. Je leur ai demandé « Tiens, vous êtes ouverts, c’est pour ça que c’est la fête ? 
» et on m’a répondu « Ooooh ça va hein ! »
Après ils m’ont dit qu’ils allaient faire une balade et m’ont demandé de venir alors j’ai fait « OK » mais je savais pas que j’en aurais pour 2h… 
On dirait pas sur les photos mais on était une quarantaine.
Les axes routiers étaient bloqués par des véhicules de la mairie et la police pour nous laisser le passage.
Le rythme était tranquille mais sous un gros soleil, j’avais pas d’eau et une selle pas du tout faite pour la distance… 
On a évidemment eu droit au débile de service en voiture qui tient absolument à forcer notre file de cycliste en train de traverser la rue rue à un croisement (gestes agacés inclus), alors qu’on était engagé et bénéficiant d’une priorité à droite 
Ça donne envie de leur agiter le code de la route sous le nez.
). J’ai même trouvé un casse croute dans le centre de Rennes.
Pas de souci en tout cas en ce qui te concerne, puisqu’en général, tous les 36 sont équipés d’un frein.
…
et j’ai d’abord préféré m’abstenir ; j’ai commencé par relever le défi sur les poutres en chêne qui entourent les terrains de pétanque (env. 20 cm de large) Après mangé, on y est retourné, elle en 20 × 114 et moi en 24 x 125, et finalement, je me suis laissé tenter : monter sur le rail n’est pas facile, mais par la suite, c’est étrange, on se sent comme aspiré, guidé, et ça paraît en fait plus facile que ce à quoi on s’attendait, c’est assez déconcertant, une affaire de concentration peut-être, je ne sais pas. On se dit que les choses doivent se compliquer avec l’altitude, à cause du risque et de l’appréhension ; on commence à penser à rouler sur la rambarde d’un city stade, à environ un mètre de haut, mais la montée et la descente posent problème…