Raconte ton dernier entraînement !

Point du tout, car on est très nombreux dans cette catégorie ! :laughing:

3 « J'aime »

Tu aurais été une femme, là, oui, tu aurais détrôner ma femme…

2 « J'aime »

En DH, pas sûr… Sauf si il y a une catégorie DH où on a le droit de courir avec le mono pendant plus de 75% du temps)

Je suis pour la création de sous catégories en fonction de la taille de l’abdomen. Je l’aurais mon podium, je l’aurais. Ou alors une catégorie « people from small islands »

2 « J'aime »

Bon, pendant que certains terminent l’unicon, je persiste à rouler sur les pistes cyclables vendéennes, avec en gros 10km par jour, avec avant hier une drôle de sortie où, du début à la fin, j’ai fait du monocycle « Egyptian style » : visage de face mais buste complètement tourné.

C’est super pénible, normalement, ça ne se produit que partiellement, souvent avec la fatigue, et mon nouveau guidon me remet souvent d’aplomb pour peu que je force un peu pour remettre les épaules droites.

Mais là, c’était juste insupportable. J’ai plusieurs hypothèses, mais je ne sais pas du tout d’où ça vient :

  • vent
  • léger devers de la route
  • pneu trop gonflé
  • pneu bizarre
  • mauvais placement des pieds sur les pédales.
  • je suis une grosse buse

Si vous avez des idées, n’hésitez pas. Sinon, je suis presque convaincu que ça passera à force de bouffer des kilomètres.

[Édit] : depuis j’ai retrouvé des posts qui parlent de posture foireuse, et je pars sur la solution « bouffer du kilomètre en essayant de régler la puissance d’appui sur les pédales »

1 « J'aime »

Dans ta liste, tu as trois éléments qui jouent un rôle dans la tendance égyptienne: le vent, le devers (encore plus quand le pneu est mou).

Les kilomètres et l’aisance avec le guidon aideront à réduire le problème.

1 « J'aime »

Est ce que l’orientation du buste s’inverse au retour ?

Un bon exercice pour recentrer tout ça : sur terrain sans dévers, tu roules bras droit en avant, gauche en arrière, puis tu alternes

2 « J'aime »

Non mais fatigue, tension, environnement inconnu, ça rend le pilote plus tendu et donc ça fait ça. C’est dur de se raisonner et dire à son corps « allez on se détend ».
Tous les exercices proposés vont aider, c’est sûr.

3 « J'aime »

Une bien bonne question ! Pas du tout, c’est toujours épaule droite en avant.

Vérifier si ça s’inverse c’est vérifier si la route en est la cause :stuck_out_tongue:
Là, le diagnostic de @Pierrox est à propos. Parfois, la selle pas parfaitement alignée peut aggraver mais la tension/crispation est à blâmer à 95%.

Le principal, c’est d’avoir roulé et les muscles qui ont fait des heures supplémentaires ont quand-même gagné quelque chose (et en auront bien marre un jour de faire du rab :wink: ).

2 « J'aime »

Du coup, j’ai remis 14km ce matin derrière une copine marathonienne. Vous voyez le profil de grande fille athlétique taillée pour la course de fond ? Ben moi je l’ai vu de dos d’un bout à l’autre. Y a vraiment un effet lapin qui fait que tu peux revenir juste derrière mais que le cerveau se démobilise pour passer devant…

Sinon, pour mon problème, c’était un peu moins égyptien mais un peu quand même. Disons algérien.

1 « J'aime »

C’est une saine motivation !

Même trajet mais problème moindre? Je dirais alors fatigue ou stress ou je ne sais quoi encore à moins que tu ai regonflé ton pneu?.. ou alors trop occupé à regarder la personne courir devant toi :wink:

Non, autre trajet. En forçant un peu, ça se recalait parfois bien, et le plus souvent, ça limitait le probleme. Je n’aurais pas fait 14km en égyptien comme hier, c’était atroce.

Je continue mes efforts vendéens, avec mon premier trajet de plus de 20km : 22km, dont 15 derrière ma marathonienne préférée (et copine de ma femme), auxquels j’ai rajouté quelques bouts car je me sentais bien en jambes.

A noter : un grosse réduction du style égyptien, liée à : ben je ne sais pas.
J’ai un peu re-réglé la selle (de quelques degrés), mais est ce ça qui a resolu le problème ou simplement d’avoir enchaîné les kilomètres… Nul ne sait. A noter : je reprend mon allure de crabe à roulettes lors des montées un peu dures…

Le guidon, je suis définitivement conquis par le concept qui me permet de me recaler droit, me reposer, modifier ma position… Bref, c’est top.

Et enfin, je me suis servi du frein pour la première fois, dans une belle descente ! Et ça, c’est super cool. Je pense que le petit frein Decathlon du 29 est beaucoup moins violent que le frein des RGB et me permet de mieux doser. Ou alors, encore une fois, c’est d’enchaîner les kilomètres qui apporte la solution.

Bref, cet été, c’était bien pour le monocycle (et encore, je ne suis pas allé à l’unicon)

2 « J'aime »

Pour info, les freins RGB sont les freins hydrauliques Shimano les plus basiques qui soient. Il se peut qu’ils restent un peu plus « violents » que des freins Décathlon, mais j’en doute quand même un peu :thinking:

En tout cas, félicitations pour ces kilomètres ! Bientôt le marathon ! :smiley:

L’hypothèse B : « en bouffer a résolu le problème » a, dans tous les sports que je connais, toujours une probabilité importante d’être correcte.

1 « J'aime »

Chers ami(e)s monocyclistes,
Je ne viens pas vous détailler les données techniques d’un entraînement matinal mais juste vous partager ma première balade parisienne… j’espère que c’est adapté à la bonne rubrique. Bonne lecture :slight_smile:

Le matin au petit lever quand la plupart des habitants ne sont pas encore debout ou le soir où les touristes ont quitté les rues parisiennes après une journée bien fatigante ? A quel moment allais-je oser sortir dans les rues pour me balader pour la première fois en monocycle à Paris ?
Finalement, ce matin, mon réveil me souffla que l’opportunité était là, et bien qu’ayant des petites courbatures du cours de danse de la veille et surtout une envie de profiter des dernières heures de sommeil dans mon lit, j’ouvris mes volets pour guetter le nombre de passants dans les rues.
Bison futé ne s’était pas trompé, contrairement à Jacques Dutronc : il n’était pas 5h, plutôt 6h45 mais Paris ne s’était pas encore vraiment éveillé. 116 marches plus tard, enfin 348 plus exactement car j’avais oublié mes clés en haut…, je sortis dans la rue et je m’élançai sur Robert, mon monocycle profi 20’ pouces fraîchement baptisé et utilisé en Bretagne cet été. Le sol du trottoir était tout lisse, je n’étais pas tout à fait habitué à cela mais c’est très agréable, permettant d’amplifier la fluidité du mouvement. Arpentant les rues du 5eme, saluant le Panthéon, Notre-Dame ou le jardin du Luxembourg encore fermé à cette heure, cette découverte parisienne pour mon monocycle fut aussi une redécouverte pour moi de cette ville que je fréquente maintenant depuis deux ans. C’était tellement agréable de croiser si peu de personnes et de ne pas être gêné par les voitures, taxi et bus. Comme dans ma ville bretonne où j’ai l’habitude de faire du monocycle, je n’ai pas échappé au classique " il manque une roue non ?« .
Puis une dame âgée m’interpellant alors que je roulais prudemment sur le trottoir " attention c’est pour les piétons le trottoir ! ». « Oui Madame, je suis prudent » répondis-je. « Et puis, pensais-je dans ma tête, techniquement je ne suis pas un vélo donc suis-je vraiment en faute ? ». En tout cas, cette interaction avait eu le mérite de me rappeler que j’étais bien à Paris… Ce que j’avais presque fini par oublier en roulant sur des trottoirs très propres et traversant des lieux désertés par rapport à d’habitude.

Enfin, voilà… Ainsi s’achève cette « balade » plutôt qu’un entraînement, où je n’ai ni l’idée de distance parcourue ou de la moyenne de vitesse. Je venais de réaliser un rêve, quelque chose de sans doute inimaginable quelques années auparavant, n’osant même pas sortir dans ma petite ville, angoissé et gêné par le regard des autres, de tous ces inconnus. J’espère avoir l’occasion de rencontrer d’autres monocyclistes parisiens prochainement.
En attendant, je vous souhaite à tous de profiter de cette chance de savoir faire du monocycle et de la liberté que nous procure ce dernier.
@T

11 « J'aime »

Joli récit ! Ravi que ça t’ait plu ! :smiley:

Pour info, article R311-1 du code de la route, paragraphe 6.10 :

6.10. Cycle : véhicule ayant au moins deux roues et propulsé exclusivement par l’énergie musculaire des personnes se trouvant sur ce véhicule, notamment à l’aide de pédales ou de manivelles ;
En monocycle, nous ne sommes pas considérés comme des cycles !

Par ailleurs, l’article R412-34 indique que les véhicules de petite dimension sans moteur peuvent également circuler sur le trottoir. C’est à l’appréciation des pouvoirs de police, mais je pense qu’un 20" passe aisément dans cette catégorie.
Bref, tu étais dans ton bon droit sur le trottoir, n’en déplaise aux vieilles aigries :laughing:

2 « J'aime »