J’ai quelques réponses à apporter à toutes ces questions… Et elles seront surtout d’ordre matériel et d’entraînement !
Personnellement, quand je sens que je m’emballe, j’utilise mon frein avant de chuter. Ça me permet de rétablir ma position sans me laisser emporter vers l’avant. Pour une roue de 29", ça me semble nécessaire (mais je sais que certains ici ne sont pas d’accord avec ça, et je ne l’étais pas moi-même il y a quelques années ).
Concernant les virages serrés, ils sont très durs à prendre à grande vitesse. Soit tu arrives à bien pencher ton corps et le mono, soit tu ralentis énormément et tu fais un demi-tour sur place, éventuellement en sautillant (un seul saut peut suffire avec de l’entraînement).
Au sujet de l’équilibre qui se rompt, rien d’anormal, ces périodes se produiront de moins en moins souvent au fur et à mesure de tes sorties.
Pour les mains sur la selle et le haut du corps tordu, j’apprécie énormément utiliser un guidon (comme un KH t-bar par exemple). Ça permet d’avoir une position confortable sur la durée.
Pour finir, tu as compris pourquoi ta roue bougeait beaucoup. Plus les manivelles sont longues, plus la roue va avoir tendance à osciller à haute fréquence. J’aurais tendance à dire que le q-factor (la distance entre les manivelles) est élevé, plus ces oscillations sont importantes.
En tout cas, faire 8 ou 9 km, c’est déjà pas mal du tout ! Félicitations ! Continue comme ça
Sans te voir rouler, il est compliqué de dire si tu es prêt pour un guidon. Mais j’aurais tendance à dire que, si tu essaies déjà de garder les mains sur la selle, alors un guidon te sera bénéfique.
Pour la longueur des manivelles, sans hésiter, il faut raccourcir. 145, c’est à mon sens beaucoup trop long pour de la balade en 29". Même en étant débutant ! À mon avis, une longueur de 125 sera déjà bien assez longue pour contrôler le mono. Ça devrait également être plus agréable sur la distance
Pour le guidon, il te sera vraiment utile quand tu arriveras à garder les 2 mains sur la selle sans difficulté (d’abord en ligne droite puis en virage). Si tu l’installes trop tôt, je pense qu’il va te gêner.
Pour les manivelles, 145mm c’est trop long en 29" sur le plat plat. Ça pourrait se justifier uniquement si ton terrain de pratique est accidenté (c’est pas un secteur pavé ? ).
Moi j’ai fait plusieurs sorties ce weekend : 38 km samedi et 47 km dimanche avec mon 28S flansberrium vert et orange. Et 14 km en 29" à roue libre dimanche matin.
Je suis content, ça faisait longtemps que j’avais pas fait de sortie en schlumpf… j’appréhendais un peu la reprise, mais j’ai pris beaucoup de plaisir. Hier, j’avais la banane tout du long.
Je crois qu’il y a une corrélation entre ma vitesse et la largeur de mon sourire… c’est dramatique
J’espère que je vais pouvoir continuer à mixer distance en schlumpf 28" et 36" avec des sorties de roue libre, sans me blesser.
Ce midi, j’ai profité du retour (enfin) du beau temps pour lâcher les rênes du menhir sur une boucle de 20 bornes.
L’aller a été assez lent et difficile dû au léger vent de face, par contre le retour a été très rapide, avec une moyenne de 31,6 sur un peu plus de 4 km / 7’30", et une deuxième phase à 30,3 de moyenne sur 2,5km / 4’30".
Après mon petit entraînement quotidien de monobasket, hier, j’ai improvisé une jolie sortie tout terrain, environ 20 km sur des chemins et dans les bois. J’accompagnais ma femme et la plus jeune de mes filles qui avaient décidé de courir. Craignant d’être trop rapide en 36 ou à 29, je me suis décidé à reprendre mon muni 24x3, comme à mes débuts. Bah ! Ya pas à dire, à monocycle, quelque soit la taille de la roue, on s’éclate, c’est fou ! J’ai immédiatement retrouvé les sensations de mes débuts, une stabilité et une aisance incroyables, et ce bon vieux pneu Duro 3", ça arrache, ça envoie du steak et ça passe vraiment partout, j’avais oublié à quel point c’est une tuerie ! J’avais trouvé d’occas. comme neuf ce vieux Qu-Ax haut de gamme, avec cadre, jante et tube de selle en alu, renforcés et allégés, l’axe jaune et des manivelles 125mm tubulaires en acier. L’effet d’un tank, mais avec une sensation de légèreté incroyable, à peine 7 kg sur le balance ! Bref, je me suis pas mal surpris et vraiment bien amusé. Bien sûr, on va un peu moins vite, mais c’est pas forcément gênant, ça se compense en moulinant davantage, par contre c’est beaucoup plus physique, mais c’est pas inintéressant pour faire de l’endurance et du renforcement musculaire. Moralité, il ne faut pas hésiter à repasser sur les petites roues de temps en temps, ça vaut le détour !
J’ai profité du soleil hier pour faire un premier 10km. Finalement, presque 12. Je n’ai pas encore raccourci les manivelles (en 145mm). Je m’essaie à mettre les 2 mains sur la selle et ça va de mieux en mieux.
Voici un vidéo, en petite montée !! Merci d’avance pour vos remarques.
A présent que tu arrives à mettre au moins une main sur la poignée, ça va t’aider à changer d’allure (accélérer ou freiner) et aussi à stabiliser ta trajectoire : dans tous les cas, il s’agit de tirer fermement sur la poignée (vers toi), en te penchant en avant pour accélérer, en arrière et en rétropédalant pour freiner ; la longueur des manivelles joue également dans la fluidité du pédalage : plus elles sont longues, plus l’amplitude du mouvement est important, ce qui augmente le balourd, te fait rouler en zigzag et limite la fréquence de ton pédalage ; en attendant de raccourcir tes manivelles, tu peux commencer par te concentrer sur la répartition et le transfert de ta masse : l’idée est de peser le maximum sur la selle et le minimum sur les pédales, ce qui amène un pédalage beaucoup plus fluide et rapide et donc plus de vitesse et une trajectoire plus rectiligne. Par ailleurs, il me semble que plus on se penche en avant, moins le pédalage crée un effort de bascule latéral, mais plus un effort de poussée : la traction du pneu sur la route se fait à l’aplomb du poids du corps, mais la poussée elle, se fait vers l’arrière, le pédalage nous propulse alors davantage vers l’avant qu’il aurait tendance à nous soulever de la selle et à nous déséquilibrer latéralement (je ne sais pas si c’est très clair).
En bref, il s’agit de tirer sur la poignée, gainer, mais se détendre (à part le bras qui tire, mais tu peux en changer) et rouler, autant que possible et dans diverses conditions, de sorte que tes positions et tes mouvements deviennent aussi naturels que possible.
En tout cas, ce que tu fais c’est déjà super, c’est cool, profite bien !..
Il ne faut pas tirer sur la poignée, mais seulement bloquer l’oscillation du mono. Ça demande de travailler deux groupes musculaires différents/différemment.
Le deuxième, c’est le mouvement du monocycle lors des phases d’accélération. C’est le moment où il ne faut pas tirer (en tout cas quand on a un guidon), mais au contraire pousser afin que la roue recule par rapport au centre de gravité, permettant de se pencher. Et ensuite, il faut appuyer sur les pédales, potentiellement en tirant sur la selle si tu es très penché.
Après je chipote en disant ça et ça s’applique surtout quand on utilise un (long) guidon.
Perso, je suis assez d’accord avec ce que tu expliques et je crois qu’on dit à peu près la même chose, sauf que tu le traduis avec une technique spécifique à la présence d’un guidon (long). @Stelvio n’en a pas (encore), chaque chose en son temps… Lorsqu’on accélère sans guidon, le centre de gravité avance aussi par rapport à l’axe de la roue (qui recule relativement) et peu importe l’inclinaison de la fourche (avec ou sans guidon).
Par contre, je maintiens que sans guidon, dans les fortes accélérations, lorsqu’on se penche en avant et que l’on avance son centre de gravité par rapport à l’axe de la roue, il faut nécessairement tirer sur la poignée pour se retenir, car le pédalage n’est alors pas toujours suffisant pour se maintenir en équilibre ; les bras doivent être maintenus en tension pour compenser le déséquilibre avant et éviter la chute, cela d’autant plus si la surface est accidentée. Enfin, c’est le fruit de mon expérience personnelle et je fais peut-être fausse route. (Dans ce cas, je compte sur vos conseils et remarques pour m’aider à cooriger ou à parfaire ma technique si besoin… )
PS : J’ai croisé des cyclistes gravel en Gironde et ils m’ont parlé de tes exploits !
Merci pour vos conseils.
Je sens bien que quand je me penche en avant, j’accélère. Puis…ça s’emballe et je me redresse. Je dois trouver un point d’équilibre sans augmentation continue du déséquilibre avant.
Quand vous vous penchez, c’est tout le torse, droit ou plus enroulé, colonne enroulée, tête en avant ?
En fait, la fixation du tube de selle est prise en sandwich entre la selle et la plaque de renfort du guidon.
J’ai donc été obligé de remonter le tube à l’envers !
Ok, je me suis douté qu’il pouvait y avoir une explication de ce genre. Je suis surpris que la plaque de renfort ne passe pas avec la nervure vers l’avant. Il y a certainement moyen de monter la plaque de renfort avant le tube de selle (d’inverser le sandwich) et à défaut (si les vis de la selle sont trop courtes), d’usiner la plaque pour que ça se goupille correctement : une petite rainure à la Dremel et en avant. En tout cas, faudrait trouver une solution, car tu risques de cisailler le tube de selle à la base.
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