Je suis d’accord avec toi sur un parcours équivalent. La grosse différence c’est que le parcours que j’ai emprunté incluait pas mal de dénivelé, et des sections très mal carrossées, avec de la terre, des pierres et des nids de poule, qui m’ont forcé à rouler désenclenché à 12-13 km/h.
Mais clairement je dois encore beaucoup travailler pour tenir tout ce temps que ce soit musculairement ou en terme de nutrition.
Hier, comme tous les jours, je vais chercher la plus jeune de mes filles au collège en 36" (elle est également 36", alors je porte son sac). En face du collège, il y a le lycée, et entre les deux, une immense esplanade. Me voyant arriver, des lycéens m’interpellent. Ils sont en train d’échanger de longues passes avec une balle de football américain. Au lieu de stopper, je continue de rouler dans leur direction, puis très spontanément, j’intercepte une première balle. Les gars n’en reviennent pas, ils rigolent et me font rentrer dans le jeu. On s’est fait des passes et ça fonctionne assez bien. J’ai trouvé ça très sympa, ça me donne des idées…
Encore un weekend sous le signe de la roue libre à Rennes
J’en ai fait plus de 5 heures en 2 jours. Je deviens boulimique.
J’ai l’impression d’être dans une station de ski alpin où la journée est rythmée de montées et de descentes, avec une bonne pause déjeuner au milieu
Dimanche, j’ai roulé avec Peio qui n’a même pas 10h (même pas 5h en fait…) de pratique de la roue libre et il arrive déjà à faire les 300m de coast dans mon impasse préférée. On va essayer de se faire une autre session avant son départ pour la Pologne le weekend prochain.
Avant de rouler ensemble, j’avais déjà fait 30 km dans la matinée, mais c’était pas hyper concluant, il y avait trop de vent… (30km/h avec des rafales à 50 km/h de vent d’Ouest). Et vu que mes spots de plus d’1km sont orientés Ouest->Est et Est>Ouest, bah soit j’étais à l’arrêt, soit j’allais beaucoup trop vite…
Comme par hasard, c’est le spot le plus pentu des 3 où j’avais le vent dans le dos… autant vous dire qu’après le virage pentu et relevé j’étais déjà à 27km/h et dans le replat j’étais encore à 26 km/h (contre 9km/h la session précédente). Dire que j’étais monté jusqu’à 28 km/h la fois précédente… là ça aurait plutôt été 35-40 km/h…
Bref, la prochaine fois qu’il y aura un fort vent d’Ouest j’irais ailleurs.
J’ai pu faire voler mon drone (pas dans la campagne, il y avait trop de vent…). J’ai déjà fait 2 reels instagram :
Tu peux pas glisser sur le plat en downwind ?
Avec un vent de dos à 30 km/h, je dirais qu’on peut aller 2 fois plus loin sur le plat, mais à un moment on s’arrête.
J’ai pu faire un coast de 500m dans une pente de 1,5 % en étant la plupart du temps à 23km/h.
Dans ces conditions, il faut que j’essaye ma route d’entrainement (près de Pacé) qui est à 1% et qui est orientée Ouest>Est.
D’ailleurs je regrette de ne pas y être passé.
Il gère Peio, c’est impressionnant !
Bien les images avec le drone !
Ni gant, ni protection, j’en déduis que c’est dur, mais pas dangereux !
On avait quand même un casque et des chaussures fermées.
Dimanche, j’avais même des gants. Le matin, j’avais des genouillères avant de rejoindre Peio.
Quand la vitesse approche 27-28 km/h, je sens que le contrôle n’est pas total et qu’il y a moyen de se faire mal.
Oui il faut mettre des protect’. En adulte responsable et influent tu devrais inciter Peio à en porter !
@Aurélien qu’est-ce que tu en penses ?
J’en pense qu’il faut faire du judo ou un autre art martial basé sur les chutes et projections.
Plus sérieusement, la plupart des protecs évitent les pizzas, mais pas les blessures plus graves (entorses, fractures, etc…).
Bref, il faut savoir quelle est sa limite confort/risques.
Perso, je considère que le nécessaire c’est le casque, et les gants ne sont pas gênants. Les protégés genoux et coudes c’est moins vrai, mais ça reste tolérable. Le reste, c’est généralement très optionnel.
Mes protec’ coudes m’ont évité au moins une fracture je pense et des protège-genoux m’auraient évité un traumatisme de la rotule.
Les protections dépendent du type de pratique.
Pour jouer avec la roue libre jusqu’à 20km/h, le casque suffit. Il est également important d’être solide sur les appuis pour ne pas se blesser aux chevilles et aux pieds lors des descentes involontaires (échauffement, renforcement musculaire et chaussures adaptées).
En général, je mets des gants. Mea culpa, dimanche aprem, j’ai pris une paire de gants que je n’ai pas utilisé à cause du drone (j’aurais du prendre des mitaines…). Je savais que j’allais pas faire de folie en restant avec Peio dans mon impasse préférée.
Pour les genouillères, je pense que c’est important quand on tombe à une vitesse élevée où on risque de pas pouvoir courir. Les coudières peuvent servir dans le même contexte, mais elles me paraissent secondaires en comparaison. Les 2 doivent être préférentiellement à coque dure pour glisser sur le bitume.
pas de pédales auto ?
Faudrait vraiment être stupide pour coaster en pédales auto
Haha ! C’est Maxence qui utilise des pédales auto sur son monocycle à roue libre.
Je préfère les pédales look trail grip, je trouve que le pied est plus libre qu’avec des pédales à picots.
@Maxence c’est différent pour coaster ?
Aucune différence, je suis juste stupide. Mais en doutiez-vous encore ?
Plus sérieusement, je pense que je vais partir sur des pédales plates sur ma future 36 à roue libre. En tout cas, dans un premier temps. On verra si je ressens le besoin de mettre des pédales auto plus tard
Aujourd’hui, il fait beau, il fait bon. Un moment parfait pour se remettre en selle ! Au programme : reprendre confiance en ma position sur prolongateurs. Mais avant ça, un petit retour en arrière.
J’utilise un prolongateur depuis 2019. À l’époque, j’étais en 36 sans vitesse. Mon frein se situait au bout du prolongateur, j’y avais un accès facile avec ma main gauche lorsque j’étais en position aérodynamique. J’étais également capable de rouler « debout », sans accéder au frein.
En 2022, je me suis blessé. Depuis, mon cerveau bloque quand je n’ai pas accès au frein. Je suis incapable d’être bien sur mon mono si je ne sais pas ma main droite près du frein.
Je n’ai pas travaillé sur ce point depuis bientôt 2 ans. Je me suis concentré sur le fait de rouler vite, longtemps, en gardant la main droite près du frein. Mais ça pose un problème : je peux me coucher sur mon prolongateur, mais ça signifie que je dois garder la main droite sur le t-bar, sous le prolongateur. Ça fonctionne, mais ce n’est pas ergonomique. Et surtout, c’est douloureux sur le long terme. Je suis obligé de me relever régulièrement pour soulager mes épaules et mon dos.
Aujourd’hui, donc, j’ai décidé de travailler sur ce point faible : réapprendre à rouler couché sur le prolongateur sans utiliser le frein. Et là… C’est le drame. Impossible d’être dans une position où je me sens en sécurité. J’avais l’impression que j’allais me casser la figure à tout moment. Même à moins de 20 km/h, je me sentais instable. Après quelques kilomètres, cependant, j’ai commencé à me sentir un peu mieux et j’ai pu accélérer aux alentours de 20~22 km/h. Puis encore un peu plus loin, j’ai réussi à presque être à l’aise à 25 km/h. Mais à chaque fois qu’il y avait un léger obstacle qui me faisait me déconcentrer, je perdais tous mes moyens et je ralentissais beaucoup.
Et puis, à certains moments, pour m’amuser un peu, je baissais ma main droite pour revenir sur le frein… Et je pouvais remonter à 30 km/h tout en étant à l’aise.
En somme : il va falloir que je travaille beaucoup pour arriver à être à l’aise dans cette position.
Et en parallèle, je prévois de monter un levier de frein type GRX 810 afin d’avoir accès au frein depuis le prolongateur (main gauche), ainsi qu’un levier de frein secondaire GRX RX812 sur le t-bar pour pouvoir freiner en étant en position relevée (pratique pour la descente). Mais pour bricoler tout ça, j’attends d’avoir mon nouveau cadre ! Et en attendant… Travaillons à rouler sans frein !
Perso ça ne me perturbe pas de ne pas avoir accès au frein, mais je n’ai jamais testé de prolongateurs à mono, et je n’ai pas (encore) eu de chute traumatisante… bref, mon avis vaut ce qu’il vaut: rien!
Aurais-tu une photo de ton setup?
De mon coté, c’est passé une certaine fréquence de pédalage que je perds mes moyens, mes appuis deviennent déséquilibrés (tendance à me lever de la selle); c’est là que je me dis qu’il me faut un schlumpf.
Tu devrais peut être faire du coast en roue libre pour retrouver la confiance
En tout cas pour moi, c’est un aspect parmi d’autres de la pratique de la roue libre. Après quand je remonte sur un mono standard (ou illimité ), j’ai l’impression que c’est un jeu d’enfant. Ça me donne une grande confiance de rester en équilibre malgré la difficulté. Et ça améliore ma posture et ma compréhension de l’équilibre (notamment pour franchir des petits obstacles en roulant).
Vendredi, samedi, dimanche, j’ai fait 80 km (5h15) de monocycle à roue libre. Je n’en aurais jamais fait autant si c’était un 29" avec un moyeu standard et des manivelles de 125 mm.
D’ailleurs samedi, je suis retourné tenter le segment de près de 1700m que je n’avais pas réussi à passer il y a quelques semaines. Cette fois, j’ai réussi après 3 échecs à 1000, 1150 et 900m. A chaque fois, je me suis fait avoir dans la partie la plus plate et la plus lente parce que je cherchais à me reposer.
Dans ce secteur il est quasiment impossible de se reposer : la route est abimée et il y a souvent un peu de circulation (j’ai pas fait une seule descente sans me faire doubler ou croiser par une voiture).
Dans d’autres secteurs, il y a souvent des portions avec un bitume de bonne qualité où je peux reposer un peu mes jambes en m’asseyant un peu sur la selle.
Pour ma tentative réussie, j’ai essayé de rester concentré au maximum sans essayer de me reposer.
Ca m’a permis de passer le replat (qui se situe entre 900 et 1200m), sauf que j’ai commencé à entendre une voiture arriver derrière. J’étais en mode, tant pis je continue, j’y suis presque.
Et puis la pente était plus inclinée au point de devoir tenir 15 secondes à 27 km/h. Mes cuisses me disaient « stop, arrête toi ! ». La voiture m’a doublé à la fin de cette portion et j’ai entendu une nouvelle voiture arriver. Elle est restée tranquillement derrière moi jusqu’à ce que je finisse par chuter en luttant pour rester en équilibre à environ 10 km/h.
Voilà la carte des lieux :
Au total, ça fait environ 1620 m. J’ai essayé de mesurer précisément car mon objectif était de passer le mile et a priori ça fait 1,01 mile (j’aurais été un peu déçu de faire 0,99 mile). Dans tous les cas, j’ai prévu d’y retourner, ça reste toujours un vrai challenge d’y arriver.
Voilà la mesure officieuse :
Non, je n’ai pas fait venir @Sam pour la mesure
Voilà les 3 échecs suivis de la tentative réussie :
Un petit zoom sur la tentative réussie :
Je n’ai pas d’image de cette descente, je n’ai jamais essayé d’y faire voler mon drone. Il y avait trop de circulation et ça aurait ajouté un stress supplémentaire. J’essayerais peut être un dimanche midi ensoleillé, mais j’ai besoin d’entrainement, et surtout de réussir plusieurs fois la descente. Il y a peut être moyen que le drone reste bien devant moi dans les premières courbes, mais je pense que dans la partie plus rapide à la fin, il est probable que je le double et qu’il ne me suive pas jusqu’au bout.
En tout cas, je m’amuse comme un gamin. Je sens que je progresse à un bon rythme et j’ai plein d’idées en tête pour continuer de progresser et de m’amuser.
J’attends toujours de pouvoir fabriquer ma 36 à roue libre. L’annonce de LB tarde à arriver
Jolies avancées de ton côté. Ça donne toujours envie de s’y (re-)mettre !