Pour toi il faut un L.
ça va sans dire
Mais je porte pas ce genre de maillots, je ne supporte pas la sensation d’être boudiné, et c’est pas fait pour être porté autrement que moulant.
Pareil, et encore moins celle d’être étranglé par la fermeture éclaire à la base du cou. Sinon, il est visuellement très réussi et il n’a pas l’air mal coupé pour un maillot de cycliste.
Boudiné ? Etranglé ? Qui dit mieux ?
Je suis peut être un dur au mal, mais je ne ressens pas du tout ça…
Perso je trouve que c’est un textile cycliste de qualité avec un bon maintien musculaire
Alors, je comprends ce que Chouch et Nico veulent dire. La dernière fois que j’ai essayé un maillot de cyclisme, ma copine et les autres clients m’ont fait remarquer que c’était trop moulant…
@Maxence Moi je suis en train d’essayer de finir de vendre le carnet de ticket de tombola et toi tu es censé m’aider !
Et alors tu as pris la taille au dessus ?
Non mais je comprends que ça puisse gêner
La dernière fois, j’avais pris la taille au-dessus. Mais aujourd’hui, j’ai pris la taille juste !
Quelqu’un a accès aux articles du Dauphiné ?
haha désolé, j’ai juste quelques kilos à perdre depuis… toujours, et, oui, prendre un maillot de cyclimse « à sa taille », ça boudine.
Conclusion : ayez un physique de sportif et ACHETEZ DES MAILLOTS A SIMON !
Et moi, je suis chiant, 'faut que j’y travaille, désolé tout pareil. Chouch a raison :
ACHETEZ DES MAILLOTS A SIMON !
Bon courage à tous les grimpeurs!
On parle de vous sur Twitter/X x.com
Perso j’attends le debrief des participants… Je n’ai pas pû être présent, mais j’espère pouvoir croire y avoir été.
Je vous résumerai ça demain, à tête et corps reposés
C’était super ce projet ! Toute ma famille en a entendu parler dans les journaux, sans que j’y fasse allusion. J’espère que ça a plu à ceux qui ont fait la/les ascencions. Pour ma part, j’en aurait été incapable…
Il est l’heure du bilan !
Contexte
Hier, samedi 29 juillet 2023, 18 monocyclistes se sont donné rendez-vous. Au programme : gravir les 3 faces du Mont Ventoux en une seule journée. 137 km et 4400m de dénivelé. Un challenge qui n’a jamais été complètement validé en monocycle : une personne a fait homologuer un Galérien (les 3 montées par la route + une montée par la route forestière)… Mais sans faire les descentes. On estime donc que la difficulté n’est pas la même !
Ce challenge était donc une première mondiale et nous nous attendions à souffrir…
Parmi ces 18 monocyclistes :
- 10 souhaitaient faire l’intégralité du challenge en solo (Simon, Martin, Ben, Alain, Gert-Jan, Matthias, Felix, Yann, Nicolas C. et moi-même) ;
- 7 ont prévu des équipes pour faire des relais (Jérômine et Cécile, Sébastien et Paulin ainsi que 3 adolescents de Monocycle Life Cycle (13 et 14 ans !)) ;
- 1 voulait faire la première montée en monocycle et le reste en vélo.
Nous avions pour projet de gravir les montées par ordre de difficulté décroissante : Bédoin, Malaucène, Sault.
Notons également la présence de voitures support qui avaient pour mission de nous apporter une assistance matérielle et nutritive tout au long de la journée.
Déroulé du challenge
Afin d’arriver avant la nuit, il nous a fallu partir aux aurores : rendez-vous à 6h15 à l’entrée du camping pour retrouver les personnes qui n’y dormaient pas. Départ effectif à 6h30.
Le départ groupé était beau à voir, tous à porter les couleurs de l’institut du Cerveau, le laboratoire de recherche pour lequel nous avions roulé.
Les premiers km étaient plutôt simples avec de faibles pentes. C’est donc tout naturellement dans ces kilomètres que Martin a eu une crevaison, l’obligeant à faire une pause pour attendre une nouvelle chambre à air. Lui que est venu en touriste sans entraînement, il a perdu pas loin d’une demi-heure dès le départ
Ça ne l’a pas empêché de nous rattraper plus loin cela dit !
En tout cas, cette première montée s’est assez bien passée dans l’ensemble. Et on a senti l’envie d’aller au bout pour beaucoup de personnes ! Notamment certains qui avaient souhaité faire le challenge en équipe se sont motivés à faire la deuxième montée également… Au lieu de se reposer pour la dernière en laissant leur coéquipier prendre la relève !
Cependant, on notera l’abandon de Nicolas. Il a subi une intoxication alimentaire il y a quelques jours et ne s’en est pas remis. Il a donc préféré s’arrêter après la première descente.
En bas, on a également rencontré des journalistes ayant fait le déplacement pour nous interviewer et nous photographier. On nous a également appris que l’on avait parlé de nous à la radio la veille et que certaines personnes étaient venues pour nous voir !
Après une bonne pause (pas loin d’une heure), on a pu repartir à l’assaut de la soi-disant 2ème plus difficile montée : celle depuis Malaucène. Eh bien ça n’a pas été la même que la première ! La fatigue commençait à se faire sentir chez plusieurs participants. Notons également la pente beaucoup plus irrégulière, la chaleur qui augmentait (+ de 30°) et l’absence d’ombre. Matthias a commencé à peine à ce moment-là. Il en a été de même pour Jérômine (qui pensait ne faire que 2 montées mais qui est parti pour essayer de toutes les faire finalement). Idem pour Paulin qui aurait dû faire uniquement 1 & 3 mais qui a voulu tenter 2 également. Ça a été vraiment dur pour eux à ce moment-là !
Yann a également défailli et a décidé de s’arrêter en haut de sa deuxième montée. Il ne se sentait pas de continuer (pour rappel, nous en étions déjà à près de 65 km et 3200 m de D+, 1600 de D-).
Pour ne pas perdre trop de temps, certaines personnes sont vite descendues en direction de Sault. Il commençait à se faire tard et nous étions en retard sur nos horaires prévisionnels. Il fallait que l’on finisse avant la nuit et les potentiels orages.
La descente vers Sault est longue : 26 km. Parfaite avec un axe à vitesse, mais intense pour les rouleurs standards. Pour moi, ça a été un régal !
Le petit twist, vous l’avez peut-être vu sur les images plus haut, il faut remonter un peu pour arriver à Sault. Et ça, on ne le savait pas ! Ça surprend après 25 km de descente et 90 km en tout !
Petite pause au bar pour les premiers et on est prêts à repartir. À moins que… Pffff. C’est le son qu’a fait la chambre à air de Felix en se dégonflant. Son mono était par terre, on ne sait pas trop ce qu’il s’est passé. Martin, ce champion, s’est immédiatement attaqué à la réparation. Laissant Félix manger un sandwich pour reprendre des forces. C’est à ce moment-là que je suis reparti, peu après Alain et les jeunes de Mono Life Cycle. J’ai pas tardé à les rattraper après la partie descendante (Schlumpf ). Et la plus longue montée a commencé… Elle était dure, bien plus dure que prévue. Sans doute à cause des quelques kilomètres que l’on avait dans les pattes. Mais elle s’est bien faite, et il y a même quelques sections à 2/3% où on a pu enclencher la vitesse. C’était très agréable ! Et pour finir, le Chalet Reynard et les 6 derniers kilomètres. Entre 7 et 12% de moyenne. Et ça… C’était dur.
Et je fais une pause ici pour vous narrer mes problèmes de Schlumpf. Dès le début de la première montée, j’ai commencé à partir en roue libre en étant sur la petite vitesse. Ce qui, en théorie n’arrive jamais. En resserrant un peu les cages de roulement, j’étais arrivé à résoudre le problème pendant quelques kilomètres. Mais il s’est de nouveau déclaré. Encore et encore. De plus en plus souvent. Et il n’y avait rien à faire. Sur les derniers kilomètres de montée, je partais en roue libre tous les 100m environ. Impossible d’avancer ! J’ai donc attendu qu’on me descende un mono à 1,5 km du sommet pour pouvoir terminer cette 3ème montée ! J’avoue que c’était assez frustrant… Et je pense que j’ai foutu en l’air mon axe à cette occasion. Retour en Suisse dès que possible pour inspection !
Là haut, on était quelques uns : Simon, Martin, Alain et les voitures support. D’autres avaient déjà commencé à redescendre avant la nuit (Ben & les jeunes de Mono Life Cycle). Et d’autres nous inquiétaient : on n’avais pas de nouvelles de Matthias et Felix. On savait que le premier était dans le mal mais qu’il ne voulait pas lâcher. On se doutait que le deuxième était avec lui. Mais leur localisation exacte était inconnue, tout comme leur heure prévisionnelle d’arrivée au sommet… Pour éviter la nuit, on a décidé de redescendre. Pour ma part, cette dernière descente a été un vrai plaisir. J’ai roulé pleine balle pendant quasiment 20 km, avec une pointe à 37 km/h d’après mon GPS
Arrivée en bas juste avant la nuit avec Ben, les jeunes de MLC. Puis Simon et Martin sont arrivés peu après, Gert-Jan et Alain également. 6 d’entre nous étions donc devenus des Cinglés à ce moment-là. Il restait cependant la question de Matthias et Felix, dont on ne connaissait pas vraiment la position. Heureusement, ils avaient des lampes et des gilets réfléchissants. C’était pas idéal, mais suffisant pour leur assurer d’être visibles. Par ailleurs, on savait que les parents de Matthias étaient en voiture, derrière eux. On a donc pu rentrer au camping pour se doucher et se restaurer.
Finalement, ils sont arrivés à 23h30. 17h après le départ. Leur mental nous a tous impressionnés !
Finalement, nous sommes donc 8 Cinglés à monocycle + 1 en mono/vélo. Et 1 équipe a fini, sur les 3 qui étaient au départ. Mais malgré ces quelques abandons, tout le monde s’est montré très satisfait de l’événement. Et j’ai l’impression que si on en organise un autre similaire, on aura du monde. Des personnes qui ont un titre de Cinglé à défendre, d’autres qui ont à aller le chercher !
J’essaierai de rajouter des photos plus tard, quand j’en aurai récupéré
Ca donne (très et à la fois pas du tout) envie tout ça !
En tout cas je confirme que je connais au moins un intéressé pour une seconde édition.
Ah, et au passage FÉLICITATIONS À TOUS!!!
Je pense que le maître-mot pour y arriver est la lenteur. Je discutais avec Simon au début de la première montée et il me disait qu’il allait le moins vite possible, en essayant de ne pas dépasser les 140 battements de cœur par minute. Ça lui permett de s’économiser. J’ai essayé de suivre ce rythme lent, et ça semble effectivement bien fonctionner. On ne va pas très vite (7 à 10 km/h, selon la pente et le mono), mais on ne puise pas dans les réserves. En somme : qui va loin ménage sa monture !
Ca c’est sûr, dès qu’on part sur du long, la stratégie change complètement (à fond en anaérobie sur du court, à limite haute aérobie sur marathon et en allure d’endurance au delà en gros).
Je ne me suis pas encore assez intéressé aux stratégies de la longue distance. En général, quand je monte un col (ou deux), j’y vais sans trop me poser de questions. Je monte, je m’épuise, je suis content d’arriver en haut. Hier, c’était tout nouveau ! Mais j’ai maintenant de nouveaux objectifs. Le premier d’entre eux : devenir Fêlé !