Ce matin belle balade extra et intra urbaine qui n’est pas terminée, je rédige pendant une petite pause. Des policiers se trouvent sur le trottoir d’en face la piste cyclable que j’utilise et sont occupés à contrôler des automobilistes, l’un des agent me regarde et dit à son collègue, c’est autorisé ça ?? Mais qu’est ce qu’ils ont en ce moment c’est pas possible. Plus ça va moins la ville m’attire !
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J’espère que tu leur as fait un clin d’œil espiègle en passant !
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J’ai pris 90 balles déjà une fois j’ai pas envie que ça se reproduise 
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Après une très belle montée, dans la forêt régionale de Bondy (celle de Cosette), j’ai l’habitude de faire une halte au fond d’un vallon.
Je pose mon monocycle sur une rambarde à une vingtaine de mètres et je « prends le soleil » sur un banc en face des étangs.
Une famille arrive et une petite fille de 5/6 ans s’écrie en pointant mon mono du doigt : « Oh ! … un clown … ».
Quand ils passent près du banc, je leur dis en souriant :« Le clown, c’est moi … ».
La petite famille s’éloigne et j’entends la maman dire très gênée : « Tu sais Clémentine, il n’y a pas que les clowns qui font du … du … ».
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Mais du quoi à la fin ? 
du vélo de clown 
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Vous croyez que les passants sont toujours sur leur forum marche point info et qu’ils ont une discussion les monocyclistes dans laquelle ils notent leurs interactions avec les riders à une roue ?
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J’ai croisé un passant monocycliste la semaine dernière, je l’ai pris en photo mais ça ne rend pas du tout son aspect bourré qui monte les marches des escaliers à pied et en titubant
Un gamin qui jouait au ballon : « Vous êtes très fort monsieur ! »
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Ce matin, alors que je faisais ma plus longue distance en monocycle de toute ma vie, avec en conséquence les pensées qui partent un peu dans tous les sens par moment, j’ai croisé plein de cyclistes de route, lesquels tiraient plus ou moins tous la gueule et répondaient à peine à mes petits gestes de la main quand je les croisais.
A l’inverse, les vttistes que je croise d’habitude manquent rarement de me parler, sourire ou faire une blague pourrie.
Au bout d’un moment j’en suis venu à imaginer une hypothèse selon laquelle le vélo de route leur apparaît comme une activité noble, et que la proximité avec notre sport leur semble limite dévalorisante. Un peu comme une hérésie pour un fondamentaliste…
Bref, une hypothèse pas vraiment sérieuse, mais dont je me demandais ce que vous en pensiez.
Notez que, quelques kilomètres plus loin, un petit vieux en vélo de route m’a offert le plus beau des cadeaux venant d’un passant : un grand sourire etonné. L’incrédulité bienveillante, c’est comme ça que je rêve que mon espèce se comporte face à l’inconnu…
Donc en conclusion, il y a plus a attendre des individus que des catégories.
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Je dirais que certains estiment que notre sport est un sport de clown, et qu’ils ne souhaitent pas que leur sport soit associé à celui d’un clown (ce qui est totalement stupide comme réaction, mais bon… 
).
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Voila, c’était ça mon idée (mais plus précisément exprimée)
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Complètement d’accord et c’est pire quand ils sont en meutes
J’ai pas la même impression quand je croise des vttistes, ils sont plus sympas je trouve
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Moi, ça me fait penser à ça :
Je connais une planète où il y a un Monsieur cramoisi. Il n’a jamais respiré une fleur. Il n’a jamais regardé une étoile. Il n’a jamais aimé personne. Il n’a jamais rien fait d’autre que des additions. Et toute la journée il répète comme toi: « Je suis un homme sérieux ! Je suis un homme sérieux ! » et ça le fait gonfler d’orgueil. Mais ce n’est pas un homme, c’est un champignon !
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Un temps, j’étais cynique et j’aimais à dire qu’à force de mouliner, il y avait chez cette population de cyclistes que j’appelle péjorativement " les professionnels " une tendance très nette à l’évaporation céphalo rachidienne, mais à présent que je mouline à mon tour, je serais plutôt d’accord avec ta conclusion… pour le reste, je déduis que tu as récemment relu Le Petit Prince.
J’ai deux enfants, chacun d’eux a eu droit, comme amélioration des histoires du soir, a « une grande histoire qu’on lit en plein de fois ». Parmi lesquelles, et pour commencer, Le Petit Prince et Alice au Pays des merveilles. Ils ont adoré le concept.
Concernant les catégories et les personnes, en discutant de surf, de tatouages, de chute libre et autres activités étranges, un de mes amis a eu cette phrase étonnamment juste : « de façon générale, j’aime bien les activités, je déteste les milieux ».
Les milieux sont souvent pourris d’égos et de ragots.
Étonnamment aussi, sur ce site, ce n’est pas le cas. Je ne sais pas pourquoi. (En fait, ça a sans doute a voir avec le sens de l’auto dérision qu’il faut peut être avoir pour pratiquer le monocycle)
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Emphase par moi-même : effectivement, quoi de mal ou de ridicule à être un clown ? Mais c’est un sujet qui a déjà été discuté tellement de fois ici…
Et qui me rappelle une interview « récente » de Corbier, lorsqu’il est retourné à la vie publique. Il expliquait avoir du mal à trouver du travail, aux réactions négatives des recruteurs quand il expliquait avoir travaillé au club Dorothée, de mémoire, qu’il expliquait, amer, « comme si c’était un crime de faire rire des enfants ». J’aimerais retrouver la formulation exacte…
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Je crois aussi que l’activité incite à la modestie ; tu as beau être très très fort dans une discipline monocycliste, ça reste fragile et il y aura toujours plein de gens vachement plus fort ou qui font autre chose sur roue dont tu es incapable.
Pour revenir au (non-)salut des cyclistes ; le salut des joggeurs entre eux, des cyclistes entre eux est une reconnaissance entre pairs, or selon eux nous n’avons rien à voir avec eux (peut-être différent quand tu approches leur vitesse en 36"S).
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Une fois j’ai participé à une balade à vélo mal foutue dans ma ville (une journée annuelle consacrée au vélo). Enfin, j’y ai participé deux ou trois fois, mais j’ai arrêté car c’est trop chiant. Trop de monde, le convoi de cyclistes urbains est trop lent et à mono à moins de savoir faire du sur-place…
Un moment j’ai dû m’arrêter et je suis descendu par l’arrière de mon mono. Un cycliste était juste derrière moi et a râlé, parce que descendre m’a fait « reculer » de 1m environ et que j’aurais pu le heurter, ou l’inverse.
Mais j’estime que les torts sont partagés : moitié pour l’organisation mal foutue et tout le monde serré comme des sardines, moitié pour le fait qu’il aurait tout de même pu mettre un peu de distance de sécurité derrière un engin dont il ne connaît pas le fonctionnement.
J’ai eu 0 tort en ce qui me concerne. Enfin, selon ma personne. 
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effectivement les cyclistes de route ne sont généralement pas amicaux avec nous (sauf exception bien sûr) et pour les VTTistes c’est le contraire.
Est-ce parce que les uns portent des moulburnes trop serrés 
je ne sais. C’est quand même étrange: il faudrait poser la question à un magazine de vélo pour qu’il fasse un sondage parmi ses lecteurs: « pourquoi les monocyclistes vous agacent-ils? »
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