Hier je trouve un spot pas loin de là où on loge pour l’été : le truc parfait, sol ultra plat et lisse, murs vitrés où on se voit en reflection façon studio de danse, frais car dans une espèce de patio sur l’arrière d’un bâtiment moderne, calme car pas sur la rue passante, un des quatre murs bien lisse. Bref, je me dis que j’ai trouvé le lieu idéal pour travailler ma marche arrière, le un pied et autres trucs qu’on fait pas dans la rue en bas de chez soi.
Au bout de 15-20 minutes à apprécier, deux gars de la sécurité qui débarquent « On est désolés mais vous pouvez pas rester là, on a peur que vous attiriez des indésirables ». Ils font leur boulot et je vais pas faire mon français relou mais je demande quand même ce qu’ils entendent par là. « Oh, on voudrait pas que les gens qui trainent dans les pubs à côté viennent voir votre spectacle, et commencent à boire et à fumer ici ».
Le monocycle, vecteur de comportement asocial…
Oui les insomnies sont revenues, donc j’ai déduit que c’était la fin officielle du covid !
Je tousse encore comme un tuberculeux donc suis pas encore à 100% de retour à la normale…
L’autre jour un fille en vélo, en montée, m’a demandé « Qui c’est qui va le plus vite ? »
J’ai répondu – « Ton vélo est électrique ? »
– « Non »
– « Alors y a moyen que je gagne »
On a fait la course, je gagnais et on arrêté quand une voiture l’a klaxonnée parce qu’elle était hors de la piste cyclable.
Il y a quelques jours, j’ai croisé un couple d’une quarantaine - cinquantaine d’années, et l’homme a dit, je ne sais pas si c’était pour lui, sa femme ou moi: « Merde, il a qu’une roue! »
Je ne sais pas comment interpréter, est ce que c’est problématique d’avoir une seule roue?
Dans un parc forestier près de chez moi, j’aperçois deux jeunes filles (la vingtaine) toutes exaltés voire pantoises.
En les croisant, elles m’interpellent : « Hou, la, la, Vous n’avez pas peur de tomber sur la tête ??? ». « On est assez inquiètes ! ».
Je leur explique que je ne roule pas vite et que cela ne m’est pas encore arrivé. Par contre je leur montre mes gants (bien éraflés sur la paume).
PS : j’envisage de m’équiper d’un casque pour faire des descentes engagées
Aujourd’hui, j’ai eu droit à : « Maxence, regarde ! ». Naturellement, je me suis retourné… Et j’ai vu un père qui parlait à son enfant, prénommé comme moi
À l’entraînement je bombardais en 36"S sur le faux plat montant entre Bessans et Bonneval, je double un gars en vélo électrique et lui demande à combien on roule, il me répond : « À 25, j’peux pas aller à plus que 25 ! »
Au cyclo-cross de l’Unicon, en parlant de moi : « Regarde celui-là il a un tee-shirt France.
– Ouaih bah pourtant il va pas très vite. »
Dans le parc du village Unicon après 12 jours de convention, un gars à son pote : « Regarde non mais regarde !?! » (le gars qu’avait pas dû sortir de chez lui depuis un moment…)
Aujourd’hui j’ai fais deux trucs dans ce genre :
Ce matin j’allais bosser avec mon père, et on suivait une trottinette électrique, mon père me dit un truc du genre: " Non, on double pas la trottinette". J’ai donc accéléré jusqu’à 28 et doublé la trottinette. Et en rentrant, j’étais avec mon père et un ami à lui qui roule en vélo électrique, et j’ai à une ou deux reprises mis un coup de boost, et il ne pouvait plus me suivre.
J’étais là , mon mono à l"arrêt par terre et moi en train de souffler comme un phoque.
V’là t’il pas qu’une vieille dame marchant difficilement avec des bâtons arrive et me lance:
Balade nocturne en ville vers 1h du mat. J’en faisais + pendant un temps, mais c’est toujours très agréable, plus agréable qu’en journée en fait. J’ai aussi tendance à en faire quand j’ai l’esprit trop occupé par des choses désagréables, ça me permet de m’alléger la tête.
Dans une descente j’ai doublé un type bourré accompagné de son pote appremment moins bourré. Le mec ivre m’a lancé après que j’aie dépassé d’une bonne dizaine de mètres « Eh connard ! ».
Un peu après, au moment de passer sur un passage piéton avec mon feu vert, une voiture m’a coupé la route très nonchalamment en grillant son feu rouge. Peinard le mec, en mode « y a personne je peux y aller y a aucun danger ». J’ai bien failli lui crier un truc à travers sa fenêtre ouverte…
En descente, je me fais rattraper par un jeune en trottinette électrique, il roule un peu à côté de moi et me demande « hé frère, tu fais comment pour t’arrêter là-dessus ?! »
J’ai répondu « Je m’arrête pas, jamais. On verra où ça me mène »