Cette semaine, en rentrant des cours sur mon 29, deux cyclistes d’affilée ont ralentis à mon niveau pour me demander si c’était pas trop dur. C’est pas courant qu’ils soient plusieurs à poser les mêmes questions
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T’en as profité pour donner une réponse différente à chacun ? Histoire de varier un peu, quoi. 
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Euh, je crois, mais même pas tant que ça, je leur ai juste dis, un truc du genre « non, ça va, c’est pas trop dur »
Le weekend dernier, sur un chemin de rando, j’ai eu droit à un:
« 'Il doit avoir des abdos en béton »
Et du coup, je me suis convaincu que les passants ne disaient pas tous n’importe quoi…
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J’ai eu assez souvent cette remarque et j’avoue que j’ai un peu du mal à la comprendre.
Je fais du mono et je n’ai pas du tout l’impression de solliciter mes abdos. En fait, à part les cuisses… 
Si tu n’as pas l’impression de les solliciter, c’est peut-être justement qu’ils sont en béton 
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J’ai éclaté de rire à la lecture de ton message, ne le prends pas mal, c’est juste qu’on pourrait manger mes abdos à la petite cuillère aussi facilement que si c’était du tiramisu 
Moi, je me laisse croire que j’ai des abdos béton, mais je les cache sous une couche de « modestie »…
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pourtant quand je fais l’article pour inciter les messieurs à faire du mono je dis toujours que ça renforce les poignées d’amour! (voir également un vieux post sur les « tablettes de chocolat » dans ce fil de discussion)
Je trouve que si, ça travaille les abdos, notamment les obliques, et encore plus quand on n’a pas de guidon
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Faudra apprendre aux miens à fonctionner alors !
Les abdo, j’ai appris à quoi ça servait en faisant du coast en roue libre.
Il faut dire que c’est tellement plus facile et efficace d’utiliser un guidon que d’être gainé droit sur le mono.
Cela dit, quand j’entends cette remarque, je réponds généralement : « Vous n’imaginez même pas à quel point » [j’ai des abdos en béton] 
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Moi je repond toujours « pas vraiment plus que lorsque je me tiens debout… 
»
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Rassure-toi, avec l’âge, tu en viendras à ne plus te rappeler ce pourquoi tu es parti, tu te mettras à changer sans cesse de direction et de fil en aiguille, ils vont fonctionner, … de là à en déduire que le bétonnage des abdos compense le ramollissement cérébral ! 
Le contexte:
Vendredi dernier, sur une portion de route où 2 voitures ne peuvent se croiser (mais voiture et mono ça passe, de peu mais ça passe… normalement 
) et bordée de haie sans dégagements.
Arrive face à moi et plutôt rapidement pour ne pas dire comme une malade 
, une 206 avec des plaques d’immatriculations à l’ancienne.
Voyant que l’ennergumène n’a pas l’intention de ralentir, je mets pieds à terre par sécurité et lui fais signe gentiment de se calmer un peu.
Celui-ci s’arrête à mon niveau, fenêtre ouverte et me lance: Qu’est ce tu veux?
Moi de répondre: Bah… je suis là, juste que vous ralentissiez un peu !
Après quelques secondes, il replique: « Arrête de faire le kéké, range toi sur le côté et fais pas ch… !! » puis redémarre sur les chapeaux de roue sans que j’ai eu le temps de dire quoi que ce soit
Ôtez moi d’un doute: Ça n’arrive pas qu’à moi de tomber sur des abrutis pareils ?
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Ah oui il y avait du niveau là ! J’ai eu le même une fois, qui me coupe sur un passage piéton sur son scooter. Je l’ai insulté, il s’est arrêté et a fait mine de descendre pour qu’on « s’explique ». J’ai pris mon mono à la main façon batte de baseball… et il est reparti de suite le courageux.
On a tous croisé le même et le plus triste, c’est qu’il se dit exactement la même chose, on n’en sort pas !
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Dimanche midi, de retour des urnes sur mon 36, je croise un couple qui, bouteille sous le coude, se rend manifestement à une invitation. Voyant venir le gars, je prends les devants, désigne le frontignan et sur le ton de l’humour, lui demande : « C’est pour moi ?» ; mais il enchaîne néanmoins : " Vous avez perdu une roue !? " et du coup, machinalement, je lui réponds : « C’est possible, tout est possible.»
J’ai eu un seul accroc avec un automobiliste, torts partagés. Je roulais à mono dans des rues peu fréquentées que je connais bien. J’ai passé un stop sans m’arrêter (mais en ralentissant) ; j’ai bien vu qu’une voiture arrivait à droite, j’ai estimé que j’avais largement le temps mais elle a dû freiner malger tout. En fait, le type roulait trop vite. Il était bien au-dessus de la limite autorisée et s’est énervé d’avoir dû freiner en disant qu’il aurait pu me percuter (de mon point de vue : non).
On a échangé deux trois phrases pas très polies (je ne me suis pas privé de lui dire de rouler moins vite d’ailleurs) en roulant côte à côte, lui fenêtre ouverte, et l’échange s’est clos. Ça menait à rien, j’ai fini par plutôt prêter attention à comment je roulais au lieu de blablater dans le vide et je lui ai fait signe de la main de tracer sa route, ce qu’il a fait à mon plus grand soulagement.
Un 20" ou un 36" ? Ça fait sans doute pas le même effet…
J’aurais peut-être répondu un truc style « vous inquiétez pas, une fois la bouteille consommée vous en verrez deux » si ça m’était venu à l’esprit spontanément !
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Hier soir, je croise un cycliste qui me dit:
Attention, si vous arrêtez de pédaler, vous allez tomber !!
J’ai répondu que je m’arrêterai simplement tout en pensant que si j’avais eu une roue libre (et si j’avais su en faire évidemment ) j’aurais pu lui faire une petite démonstration 
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