les bobos recurrents des monocyclistes

Si si, c’est juste que ça me fait chier de baisser la selle en fait, j’aime la sensation d’etre haut perché sur le mono et la je me retrouve de plus en plus avec un mono de nain.
les chaussures plate-forme ça me permet juste de limiter un peu cette baisse de selle en allongeant artificiellement ma longueur de jambe.
de plus, plus le monocycliste est haut perché, plus le corps facilite le pédalage lorsque celui ci dépasse le centre de gravité vers l’avant.

Bon la on parle vraiment d’un cm ou deux, et c’est surtout pour pouvoir continuer de pratiquer malgrès le TFL.
En général on préconise un arret total pour les tendinites, mais d’après les témoignages que j’ai lu sur ce type bien particulier de tendinite (qui n’en est pas vraiment une) , même un arret total de 3 mois ne change rien si la cause physiologique n’a pas été réglée, des le retour a l’entrainement la douleur réapparait.

Je vais continuer d’expérimenter au niveau hauteur de selle, avec ou sans plateformes, avec ou sans espaceurs de pédales, mais je vais garder la genouillère qui maintient le genou droit car je sent qu’elle aide.

Oubliez pas que UniD est un enfant des années 70. On en avait tous à l’époque !

salut, ce n’est pas un problème de genoux qui m’amène ici mais de doigts
j’ai un mono à roue libre depuis 1 semaine et j’ai mal aux doigts qui servent à freiner . C’est une poigner classique mais j’ai commandé un strafighter . Ca vous est déjà arriver ?

Tibo29 : ça ne m’est jamais arrivé car je ne fais pas de freewheel et n’ai pour l’instant presque jamais utilisé de frein en mono, mais j’ai eu ce genre de douleur quand j’ai commencé a faire des sauts en 19" a force de tenir la poignée de selle.
depuis je roule toujours avec des gants même en 36 car je fais des hops avec tous mes monos.

Petit rapport de rando en 36 cette fois ci.
Ma tendinite/bande ilio tibial est toujours présente même plus d’un mois après, mais elle est venu moins tôt que la dernière fois que j’ai sorti le 36. total 20km, arret car manivelle qui se barre et douleur au genou.
Même lieu qu’avec le 29.

La roue a été allégée de plus de 800gm (nouveau pneu, et chambre a air foss), j’ai donc testé le nightrider (en version 1690gm) a plusieurs pressions différentes, le tout avec des manivelles de 140, une selle basse, les écarteurs de pédales et la genouillère spéciale ITB.
Les 10 premiers km j’étais a 50 PSI (3.5 bars), première sensation de gène vers la fin. le pédalage est nettement plus fluide et facile qu’avec le TA, mais je sens quand meme une résistance.
je monte a la pression max 65 PSI (4.5 bars), meilleur rendement, c’est la pression que je préfère, ma vitesse de croisière varie entre 15 et 20 selon la route et mes inspirations, quand je pédale vite, les deux mains sur le guidon et penché en avant, pas de douleur, quand je pédale plus lentement, en oubliant de bien mettre mon poids sur le bassins, (donc en forcant plus qu’il ne fait sur les pédales) la douleur revient. peut etre que je paye les 10 premiers km a 3.5 bars ou j’ai du trop forcer.
De plus je commence a perdre une manivelle a gauche (ma vielle 140 kahero qui me faisait le coup jadis).
j’ai déja roulé 17km, les 3 derniers km j’ai testé 40 PSI, puis 30, puis 20 (la c’est carrément nawak), mais c’est au final les 65PSI que j’ai préféré car entrainant moins de résistance au sol.
la selle basse et les manivelles longues ne rendaient pas le pédalage rapide agréable, je commence a ne pas trop savoir quoi faire pour vraiment éviter cette douleur, mais devrais me réjouir d’avoir allongé ma distance sans douleur avec le 36.

enfin si j’ai bien une idée, et la ça rejoint ce que disait Pierrox: faut vraiment que je me concentre sur le fait de relaxer mes jambes pendant que je pédale tout en portant le plus longtemps possible mon poids sur la selle… j’ai énormément progressé ces derniers mois, et encore plus depuis que j’ai la tendinite, mais je sens que je force encore trop sur mes jambe et comme c’est inconscient la plupart du temps ( peut etre pour éviter d’avoir mal a l’entre jambe), pas évident a rattraper.

niveau condition physique, comme avec le 29 j’avais l’impression de pouvoir rouler comme ça toute la journée, aucune sensation de fatigue, zero essouflement, sans cette fichue douleur je sens que je pourrai me faire un marathon sans problème (mais avec des pauses je ne cherche pas la perf ni les douleurs a l’entre jambe)…
Sacrés grain de sable dans l’engrenage ces bobos de monocyclistes…

Je m’entraîne également depuis 3 semaines sur un 24" à roue libre avec frein à disque (avec un starfighter). Vu qu’on est obligé d’avoir tout le temps (ou presque) le doigt sur le frein, ce n’est pas étonnant. De plus, je trouve que le starfighter n’est pas hyper confortable… je crois que Romain du CDK m’avait dit une fois que le choix entre starfighter et spooner dépendait du modèle du frein, cependant j’en un connais qui ne jure que par le spooner et qui n’a pas l’air d’avoir de problème de compatibilité (le spooner a l’air plus confortable).

Enfin, je suppose qu’avec la pratique on a une meilleure position et on ne freine moins.

Sinon, bobo pour moi aussi… :cry:
Depuis samedi dernier, je sens une gène/douleur dans le mollet droit. Enfin j’avais une petite gène à ce mollet depuis mon retour de tendinite achiléenne… aujourd’hui après avoir posé le pied à terre un peu brutalement (petite chute banale), la douleur me lance bien dans le mollet… je vais peut être finir par faire une écho… et surtout essayer de faire une pause au moins jusqu’au 4 janvier pour voir…

ce matin j’ai ressorti le vieux Coker historique de la poussière et je suis allé rouler dans le bois de Verrières.
Bon, pouf, pouf j’ai vraiment plus l’habitude du monstre … mais j’ai survécu
sauf qu’en rentrant chez moi: Ouille plus moyen de monter l’escalier! nerf coincé dans la cuisse droite, tout mouvement au niveau de la jonction arrière me fait bondir !
vous avez-déjà eu ce genre de désagrément?
(bon ça passe doucement : il y a une heure je ne pouvais pas me baisser, maintenant ça va si je reste bien dans l’axe …)

Ou ça exactement la douleur?

Ça ressemble au nerf sciatique ça non ?

ah tiens … je n’y avais pas pensé :cry: (UNiDreamer: juste sous la fesse; très proche de l’articulation)
mais pourquoi il a protesté? (bon c’est fini tout est rentré dans l’ordre: j’ai du marcher droit pour corriger le tir!)

Pour mes doigts je pense que c’était juste des courbatures :blush:

Ton nerf sciatique (si c’est ça) t’a fichu la paix depuis M.O.U?

De mon coté, j’essaye des trucs, mais pas d’amélioration notable au niveau de la bande ilio tibiale.
Ce qui est sur c’est que quand j’insiste trop longtemps une fois la douleur apparue je me retrouve dans le même état qu’a la fin de la rando du canal de lo’urcq, c’est a dire que je finis a pied.

Mes deux dernières randos ont été effectuées en 36 (manivelles 125 et 137) pour la première et en 29 (110) pour la seconde, dans les deux cas accompagné de un ou plusieurs vélos.
J’essaye de remonter un peu la selle pour voir ou se situe la limite (je l’ai d’ailleurs peut etre trop remontée au départ de la rando en 29 hier et la douleur est arrivé plus rapidement que prévu) , et je bosse désormais beaucoup sur l’allègement de mon coup de pédale.

En gros même si mon niveau en mono s’est grandement amélioré dernièrement, je constate que je pédale encore un peu comme quand je suis a vélo, je met encore beaucoup trop de pression sur la pédale descendante et suis trop tendu quand la pédale remonte, je fais donc une sorte de « bras de fer » permanent entre mes deux jambes gaspillant de l’énergie et surtout stressant mes tendons inutilement.

J’ai ouvert un fil sur le forum international consacré au lien entre le fait de mettre tout son poids sur la selle pour faciliter le pédalage et surtout sur l’explication du phénomène.
Hier, sur le dernier km je pense avoir trouvé une façon prometteuse d’alléger le pédalage qui peut correspondre a l’expression « floating on the pedals ».

Lorsqu’on a un pied mal placé sur une pédale et qu’on essaye de le replacer tout en pédalant, on attend le bon moment et on « souleve » un peu la jambe de manière a décoller le pied de la pédale pour le replacer.
On peut soit soulever la jambe au point de réellement décoller le pied de la pédale d’un cm pour ensuite la reposer, soit juste enlever suffisamment de poids au pied pour que celui ci puisse glisser sur la pédale malgré les picots.

Je me suis rendu compte que si je maintenait cette sensation de « décoller » mes deux pieds sur la totalité du pédalage (donc y compris quand la pédale effectue sa rotation descendante), la pression sur les pédales devenait minime, et bien que j’avais davantage l’impression de lever mes jambes que de pousser sur des pédales, j’avançais tout aussi efficacement, et il me semblais même que je contrôlais mieux le mono quand le relief était irrégulier.
Cela semble logique, car cela revient à soulever activement la jambe qui monte (ou avoir l’impression de le faire) au lieu de résister a son ascension, et cela revient également a moins mettre de pression sur la pédale qui descend non seulement parcequ’on passe en mode « pied leger » mais aussi parce que du coup il y’a moins d’effort a faire puisque l’autre jambe (celle qui monte) n’oppose presque plus de résistance a ce mouvement descendant (par le biais de la manivelle opposée et du moyeux). -> gagnant gagnant.

Je suis arrivé a cette sensation en imaginant un capteur de pression installé sur chaque pédale et en essayant de pédaler comme si je voulais que ce capteur enregistre la plus faible valeur possible.
A un moment j’ai juste retrouvé la sensation de quand je tente de changer la position d’un pied sur la pédale, sauf que j’arrivais a maintenir cette « non pression » sur 360° et pour chaque pied.
C’est la que j’ai repensé a l’expression « floating on the pedal » car on a simplement l’impression que le pied lévite au dessus de la pédale, et pourtant le mono avance.

Bref, c’était sur le 29 avec des spirit 110, j’ai hâte de tester a nouveau cette façon de pédaler lors d’une prochaine rando, mais avec des manivelles plus longues, et aussi de voir ce que ça donne sur le 36"

mon nerf m’a fichu une paix impériale
par contre mon genou gauche se fâche sérieux et ça m’embête!
mon kine me dit que ça doit être de l’arthrose mais je n’en crois rien (j’ai de l’arthrose à des doigts mais c’est ot’chose)
donc retour à la question générale: comment s’en sortir ? (dernières sorties en 36/150: trop d’efforts pour pédaler; 29/140 plus fluide mais toujours aussi nocif au niveau du genou)

Comme je suis en plein dans la recherche du pédalage le plus light possible pour des raisons proches, quelque soit le mono, les manivelles et le terrain, et du fait que tu fais pas mal de tout terrain et de descente, je me permet de soulever cette question:
Es tu certain de fournir juste l’effort minimum réellement nécessaire dans le pédalage (celui ci étant largement inférieur a ce que l’ont peut croire « au feeling »), ou penses tu au contraire dépenser trop d’effort (gâchée dans une lute manivelle montante/manivelle descendante) dans ton pédalage ?
Autrement dit, pédales tu rond, ou en impulsions?

La force qui vient des pédales en descente est également bien violente. Tu as un frein ?

Frein ou pas, si je me souviens bien MOU pilote sans tenir la selle :wink:

oui et non: je tiens mon guidon (sauf quand c’est du TT technique où là, je le confesse, j’ai une technique bizarre du style chimpanzé qui skie)
et je me fais mal en roulant sur piste (pas en tout-terrain). Mon pédalage est certes loin d’être bien « rond » mais j’écrase pas trop (sauf sur le Coker)
Donc là avec mon 29 sur piste cyclable je n’ai fait qu’aggraver mon cas … et uniquement sur mon genou gauche

Peut etre pourrais tu décrire ou se situe exactement la douleur, comment elle arrive, comment elle repart.

Sur piste nous faisons un effort beaucoup plus répétitif et linéaire qu’en tout terrain, la moindre imperfection matérielle ou biomécanique est donc répété x fois sans varier.
Concernant la piste d’un pédalage trop poussé, on peut avoir l’impression de ne pas pédaler suffisamment fort pour avoir des problèmes de genoux, mais c’est subjectif.
Jusqu’a ce que je me mette a rechercher le pédalage le plus light possible, je ne pensais pas pédaler fort, mais c’est en commençant à pédaler réellement light que je me suis rendu compte que mon pédalage sois disant pas fort était quand même loin d’être léger.
Sur un parcours varié et pas super long ça peut ne pas faire de différence mais sur piste, si un genou ou un tendon est déjà fragilisé, la répétition invariable d’un pédalage qu’on croit léger mais non réellement optimisé peut ne pas aboutir a la « paix royale » que nous cherchons tous.

Tu fais des étirements régulièrement?

non jamais :smiling_imp:
par ailleurs j’ai un niveau de tension musculaire permanent assez étonnant: après 3 mois de plâtre à une jambe mes muscles n’avaient pratiquement pas diminué de volume!
Donc être relax ne fait pas trop partie de mon vocabulaire … :unamused:

Première rando sans aucune douleur depuis bientôt 3 mois, même pas sur la fin du parcours (14km d’urbain lors de la rando du mardi)
Pas de genouillère spéciale cette fois ci, mais j’ai été prudent et ai choisi un réglage de selle bas pour toute la rando (distance selle->pédale du bas 81.5cm), alors est ce que c’est ça, ou bien est ce que mes étirements quotidiens et mon pédalage plus consciencieux commencent a payer?

énigme a résoudre lors des prochaines randos en essayant de nouveau de monter un peu la selle (1 ou 2 cm).
Par contre ça tirait pas mal sur les genoux (parties du genou n’ayant aucun rapport avec ma tendinite) vers la fin, car selle basse-> genoux plus haut et d’avantage sollicités.
On continue les étirements et le pédalage light donc.

En voila des bonnes nouvelles !
Avec le cote « horlogerie » du genou, je dirais un petit peu tout a du aider… :stuck_out_tongue: