Ton nerf sciatique (si c’est ça) t’a fichu la paix depuis M.O.U?
De mon coté, j’essaye des trucs, mais pas d’amélioration notable au niveau de la bande ilio tibiale.
Ce qui est sur c’est que quand j’insiste trop longtemps une fois la douleur apparue je me retrouve dans le même état qu’a la fin de la rando du canal de lo’urcq, c’est a dire que je finis a pied.
Mes deux dernières randos ont été effectuées en 36 (manivelles 125 et 137) pour la première et en 29 (110) pour la seconde, dans les deux cas accompagné de un ou plusieurs vélos.
J’essaye de remonter un peu la selle pour voir ou se situe la limite (je l’ai d’ailleurs peut etre trop remontée au départ de la rando en 29 hier et la douleur est arrivé plus rapidement que prévu) , et je bosse désormais beaucoup sur l’allègement de mon coup de pédale.
En gros même si mon niveau en mono s’est grandement amélioré dernièrement, je constate que je pédale encore un peu comme quand je suis a vélo, je met encore beaucoup trop de pression sur la pédale descendante et suis trop tendu quand la pédale remonte, je fais donc une sorte de « bras de fer » permanent entre mes deux jambes gaspillant de l’énergie et surtout stressant mes tendons inutilement.
J’ai ouvert un fil sur le forum international consacré au lien entre le fait de mettre tout son poids sur la selle pour faciliter le pédalage et surtout sur l’explication du phénomène.
Hier, sur le dernier km je pense avoir trouvé une façon prometteuse d’alléger le pédalage qui peut correspondre a l’expression « floating on the pedals ».
Lorsqu’on a un pied mal placé sur une pédale et qu’on essaye de le replacer tout en pédalant, on attend le bon moment et on « souleve » un peu la jambe de manière a décoller le pied de la pédale pour le replacer.
On peut soit soulever la jambe au point de réellement décoller le pied de la pédale d’un cm pour ensuite la reposer, soit juste enlever suffisamment de poids au pied pour que celui ci puisse glisser sur la pédale malgré les picots.
Je me suis rendu compte que si je maintenait cette sensation de « décoller » mes deux pieds sur la totalité du pédalage (donc y compris quand la pédale effectue sa rotation descendante), la pression sur les pédales devenait minime, et bien que j’avais davantage l’impression de lever mes jambes que de pousser sur des pédales, j’avançais tout aussi efficacement, et il me semblais même que je contrôlais mieux le mono quand le relief était irrégulier.
Cela semble logique, car cela revient à soulever activement la jambe qui monte (ou avoir l’impression de le faire) au lieu de résister a son ascension, et cela revient également a moins mettre de pression sur la pédale qui descend non seulement parcequ’on passe en mode « pied leger » mais aussi parce que du coup il y’a moins d’effort a faire puisque l’autre jambe (celle qui monte) n’oppose presque plus de résistance a ce mouvement descendant (par le biais de la manivelle opposée et du moyeux). -> gagnant gagnant.
Je suis arrivé a cette sensation en imaginant un capteur de pression installé sur chaque pédale et en essayant de pédaler comme si je voulais que ce capteur enregistre la plus faible valeur possible.
A un moment j’ai juste retrouvé la sensation de quand je tente de changer la position d’un pied sur la pédale, sauf que j’arrivais a maintenir cette « non pression » sur 360° et pour chaque pied.
C’est la que j’ai repensé a l’expression « floating on the pedal » car on a simplement l’impression que le pied lévite au dessus de la pédale, et pourtant le mono avance.
Bref, c’était sur le 29 avec des spirit 110, j’ai hâte de tester a nouveau cette façon de pédaler lors d’une prochaine rando, mais avec des manivelles plus longues, et aussi de voir ce que ça donne sur le 36"