les bobos recurrents des monocyclistes

Les pedal extenders sont commandés, je verrai bien, mais mes 60° d’inclinaison entre chaque pieds, a 41 piges j’ai pas trop espoir de les corriger.
J’ai fait 10 ans de bodybuilding de l’age de 26 a 36 ans et quand je squattais c’etait pareil, je poussais en V car c’est naturellement comme ça que je suis fait.
En plus, mémoire musculaire oblige, j’ai gardé une certaine stature, et des que je sollicite un groupe musculaire, il se remet a fabriquer du muscle, j’ai donc certainement aussi développé un déséquilibre musculaire alors la pronation pour moi c’est pas un défaut de positionnement mais une donnée physiologique que j’ai eu tord de ne pas prendre en compte des derniers mois.
C’est vrais que j’ai l’impression de rouler plus droit avec les pieds parallèles a la roue, c’est mécanique, mais je suis en train de me détruire les genoux comme ça.

Je pense pas que mes pieds se placeront autant en V que sur le shéma, car j’ai remarqué tout a l’heure que quand je marchais le V était moins prononcé qu’au repos, et peut etre que la correction dont tu parles a déja commencé a se faire, mais je vais tout de même éviter de forcer mes jambes a rouler dans une position à 0° désormais, sinon je suis parti pour 6 mois de galère.
Je comprend maintenant pourquoi j’avais la jambe qui touchait la roue du 36 en 145mm, mes genoux doivent avoir tendance a se rentrer vers l’intérieur a cause du parallélisme des pieds.

En consultant des forums de cyclistes j’ai constaté que ceux qui avaient ce problème et qui utilisaient des espaceurs de pédales pour pouvoir placer leurs pieds en V n’avaient ensuite plus de douleurs.
Certains monocyclistes ont également réglé ce problème de la même façon.
J’espère arriver au même résultat.

Edit:

Merci beaucoup pour la proposition.
J’en ai trouvé sur E-bay à 20$ + frais de port, ça va partir des U.S
ça fait chère la paire de boulons m’enfin…

Ayant moi-même les pieds en V, je testerais volontiers…

C’est vrais que lorsque tu avais essayé mon 26 avec le guidon qu-ax j’avais remarqué que tes genoux avaient tendance a se rapprocher l’un de l’autre.
Je devrais les recevoir courant Décembre, donc si je les ai a une prochaine rando du mardi tu pourras les essayer.

En attendant y’a les kh spirit qui ont un Q-facteur intéressant (environs 1cm), mais ça ne doit pas laisser autant de liberté de placement de pied qu’avec des manivelles droites + extenseurs.

moi j’ai les pieds en lambda. Je fais quoi?

Tu roules en 12 pouces, tu met le pied gauche sur la pédale de droite et inversement, et bien sur tu rajoutes des pedal extenders car du coup avec les jambes croisées tu auras les pieds en V :mrgreen:

A y réfléchir c’est peut être bien le syndrome de l’essuie glace que j’ai (probablement provoqué par les pieds en V placés trop droits et une augmentation trop rapide du kilometrage et des tailles de roue…)

J’avais pas mal levé le pied depuis le canal de l’ourc, lundi dernier j’avais fait ma première balade en 36" et la tendinite s’était réveillée au bout de 5 ou 6km.
Puis j’ai fais deux petites balades en 19 pouces, vendredi et dimanche : vendredi en 114mm, selle plutôt basse et en tentant de positionner mes pieds « en canard » vers l’extérieur des pédales, c’était en promenant mon chien, donc pas mal d’arrets, et dimanche en 137mm (avec le q-facteur des spirits), selle un peu moins basse, a la vitesse de la marche (balade pédestre avec ma copine), avec un peu de tout terrain.
A la fin de la seconde balade en 19" j’ai ressenti la douleur se pointer.

Aujoud’hui (lundi) je décide de me redonner une chance en 36" (manivelles spirit 137mm) et ça n’a pas manqué, au bout de 5km re-tendinite. Pause tous les 2km, balade totale de 10km a Vincennes… de quoi gâcher le plaisir.
Ca ressemble beaucoup aux symptomes de la tendinite du fascia lata

Sur le 36 j’avais du mal a bien positionner mes pieds en V , et l’effort est évidemment plus grand que sur le 19", ce qui n’arrange rien, mais entre ce que je lis sur la tendinite du fascia lata et mes propres expériences, j’ai du mal a savoir si je dois rouler avec selle haute ou basse (a quelques cm près) et avec manivelles longues ou courtes, puisque l’effort (couple au niveau des pédales) ainsi que l’angle maximum de flexion du genou semblent tous les deux jouer un rôle sur ce type de tendinite.

En gros d’après ce que je comprend, il faudrait que le mouvement de pédalage soit a la fois facile (pneu léger) et de faible amplitude (manivelles courtes), pour limiter l’effet « essuie glace » tout en ayant lieux dans une certaine fourchette angulaire (réglage de la selle).

je devrais recevoir les déporteurs de pédales dans les jours qui viennent ,mais je vais de tout façon devoir soit arreter totalement le mono sur plusieurs semaines (ce que j’ai du mal a faire) soit au moins laisser de coté le 36, et ne faire que du 29 (en gardant le pneu léger supermoto) sur sol nickel, plat et régulier, en évitant toute accélération ou décélération brutale, sur des distances courtes pour anticiper la douleur… parce que c’est ça ou le repos complet, et j’avoue que j’ai du mal a m’y résigner :cry:

Bon, plus je lis d’ articles sur le TFL et la bande illio-tibiale et plus je me dis que le facteur le plus important ayant entrainé ce syndrome de l’essuie-glace(même si c’est surement multifactoriel) c’est d’avantage encore la hausse progressive de mes hauteurs de selle que mes « pieds en canard ».

Je retiens une phrase qui résument bien la problématique:
« La bande illio-tibiale passe de la partie avant du genou à la partie arrière aux environs de 30 degrés de flexion du genou. Cet angle est généralement atteint lors de l’extension maximale (pied en bas) à vélo. C’est à cet angle que la friction est maximale entre le condyle fémoral et la bande illio-tibiale. »


J’ai observé ma cuisse dans le miroir et grâce a des étirements spéciaux j’ai localisé cette longue bande traversant toute la cuisse et allant s’accrocher au tibias.
j’ai effectivement constaté que lorsque mon angle de pliage de genou passe de 0° a un certain angle (environs 30°), cette bande passe bien de l’avant du genou a l’arrière du genou, frottant contre ses reliefs osseux latéraux a l’endroit ou la brulure arrive (après quelques km de mono).
J’ai donc fait des mesures de longueurs en position un peu fléchie (d’environ 30°, juste assez pour que la bande reste derrière le genou) que j’ai reporté au niveau de la distance selle - pédale en position basse.
Ainsi, en théorie si j’arrive a maintenir un angle au genou qui ne soit jamais inférieur à 30° même en position pédale en bas, cette bande musculaire ne devrait plus frotter. (c’est surtout la répétition de cette friction qui serait responsable de ce mal du coureur et de certains cyclistes, et potentiellement des monocyclistes).

Il se trouve qu’effectivement, après avoir mesuré les réglages de selle de mes différents monos j’avais pris depuis quelques randos l’habitude de monter les selles au dela de cette distance (au dela de 78-80cm entre selle et pédale basse donc) au point parfois d’etre presque jambe tendu pédale en bas…
Avant de faire « comme les copains » qui roulent plutôt haut a la rando du mardi, je roulais avec un réglage sous cette limite et n’avais jamais de douleur.
Je vais donc faire quelques essais avec une selle plus basse et des manivelles plus courtes sur mon 29 (et plus tard sur mon 36 si tout va bien) en y allant progressivement tout en continuant les étirements et le glaçage.

Maintenant il faut savoir qu’il existe une controverse sur le sujet, et que certains chercheurs remettent en cause l’explication officielle de cette problématique parlant plus de compression que de friction et allant chercher les causes et solutions ailleurs (mais la j’ai pas encore tout compri).

Voici un témoignage qui va dans le sens d’une hauteur de selle excessive comme déclencheur du syndrome TFL:
forum.velovert.com/topic/172641- … emoignage/

« Ma tendinite s’est déclarée mi avril, je ne sais pas trop comment, elle est arrivée d’un coup sans que je ne comprenne pourquoi.
J’ai donc été suivi par mon médecin, au départ repos total de 3 semaines avec glaçage et anti inflammatoires, et gel ibufetum.
Après trois semaines de repos, rebelote la tendinite revient de plus belle au bout de quelques kilomètres.
(…)
Liste de choses tentées en vain
(…)
Paf rebelote, au bout de quelques kilomètres douleur de malade, je rentre sur une jambe.
Mi-aout, je décide de baisser la selle, et en même temps je me fais une solution d’huiles essentielles,(…).
Je me met des huiles 3 fois par jour, je baisse ma selle de 3 centimètres.
J’ai l’air d’un crapot sur mon vélo mais tant pis je tente le coup.
Et la miracle, pas de douleur, rien.
Je commence par des petits parcours, 10, puis 12, puis 15, puis 20, 25 et maintenant je peux refaire mes sorties de 30-40 kms sans problème.
Je continue à me badigeonner d’huiles, mais je sents bien que je pourrais arrêter car je pense que la douleur était déclenchée par une selle haute »

Dans un autre post quelques jours plus loin:

« J’ai fais une rando hier, 30kms 650m de d+. J’ai emprunté le vélo de mon pote qui voulait essayer le mien, aux 2/3 de la rando on a du reprendre nos vélos respectifs car je sentais une douleur à mon genou.
J’ai pu finir la rando mais arrivé au parking ça commençait à me tirer sérieusement, j’en suis donc sûr maintenant c’est bien ma position sur le vélo qui me déclenche la douleur »

Donc le repos c’est bien beau, mal le syndrome peut revenir aussi tot si la cause n’est pas réglée.

Je n’ai toujours pas reçu les écarteurs de pédales, mais en plus du réglage de selle, j’envisage de tester une genouillère spécialement conçue pour le TFL (Zamst RK-1) qui semble vraiment bien marcher pour les coureurs ayant ce syndrome (plus difficile de trouver des témoignages de cyclistes ).
exemple de témoignage: lolotrail.fr/genouillere-zamst-rk-1/

C’est hyper intéressant toutes les recherches que tu as faites !

Au dela du problème physiologique, je pense qu’il y a aussi un facteur qui entre en compte, c’est la technique développée pour rouler. La seule expérience dont je peux parler, c’est la mienne, et je ne dis pas qu’elle s’applique à toi. Mais les forums, ça permet aussi de partager ça, si ça peut apporter « my 2¢ » comme diraient les américains. Je me suis mis au mono à 40 ans bien passés (j’en avais fait un peu à la 20aine, mais pas assez pour rouler confortablement, puis ce mono a disparu tragiquement et j’ai jamais roulé à nouveau), et j’ai appris essentiellement seul. Il y a pleins de tutos sur le web, et parlant anglais, ça m’ouvrait encore plus de ressources.

Quand j’ai commencé à savoir rouler à peu près, je me suis mis aux balades dans les bois, et j’ai progressé tout en développant de mauvaises manies - mais sans le savoir. De plus, en sous bois / chemin, on se fait plaisir rapidement car il y a pleins de raisons d’être content : maîtriser tel passage boueux sans s’étaler dans 10cm de gadoue, passer telle racine, etc. Mais j’ai commencé à réaliser - surtout quand j’ai eu le 29 - que dès que j’arrivais sur du dur, c’était l’horreur. Impossible d’aller droit, le moindre dévers me faisait partir, j’avais l’impression que mon corps était vrillé d’un côté. Ca disparaissait dès que je quittais la route et retrouvais la terre battue. J’ai cherché dans tous les sens : j’ai passé des heures à jouer sur la pression du pneu, j’ai alterné les pneus, les ai montés dans l’autre sens. J’ai fait des dizaines d’arrêt pour orienter ma selle plus à gauche, plus à droite, vers le haut, plus basse, plus haute. Rien à faire.

J’ai commencé à rouler avec le club de Bussy en intérieur. Comme je suis beaucoup à analyser ce que je fais - j’ai l’impression que c’est commun à pas mal de monocyclistes, non ? - j’ai remarqué en observant les bons monocyclistes (et les gamins) que leur mono semblait glisser comme lors d’une perpétuelle chute avant. Alors que moi, j’avais plutôt l’impression d’avoir un mouvement de pendule : je tombe en avant, je roule en accélérant pour rattraper jusqu’à avoir la sensation de tomber en arrière, auquel moment je freine pour me faire tomber en avant, et ainsi de suite. J’y ai fait quelques sessions, ça a amélioré mon free-mounting, et mon pendule est allé mieux, mais toujours là. Manque de retour des autres monos sans doute car on était plutôt lâchés en meute dans le gymnase - top de rouler en intérieur cela dit. Je suis retourné à mes chemins, tellement plus plaisant au final.

J’ai fait ma première sortie avec le forum, il y a un petit moment à Fontainebleau. J’avais fait une autre sortie à l’étranger où j’avais retenu un conseil sur le pédalage - « n’appuie pas sur les pédales, fais comme si tu raclais de la terre collée sous ta semelle » - même si c’est un peu virtuel comme concept. A Fontainebleau, j’ai fait des bons progrès en une journée. On m’a parlé de « mettre du couple » sur les pédales plutôt que d’appuyer - un peu concept, c’est vrai. En tout cas, ça a du bon de rouler avec d’autres. Ca me sort de ma zone de confort, et aussi ça me permet d’observer comment d’autres roulent - et du coup de comprendre des trucs sur moi-même.

Et peu de temps après, je me suis rendu compte que j’avais en fait appris à rouler avec bien plus de poids sur les pédales qu’il ne le faudrait. En analysant pourquoi, c’était évident : en chemin, je suis tout le temps sur le qui-vive, à l’affut de la prochaine racine, du caillou qui dépasse, du dévers boueux ou autre flaque qui peut cacher un trou, et dans ces cas, c’est avec les jambes qu’on contrôle le terrain et on est en tension en prévision. De plus le chemin (en tout cas en sous bois) est rarement droit. Donc je n’avais jamais à rouler vraiment droit non plus, c’était en permanence des changements d’appui. C’était très clair d’un coup : j’avais réussi à perfectionner une mauvaise méthode, mais à un point assez poussé qui me donnait l’illusion d’être sur la bonne voie. Sauf que, forcément, dès que la terre devenait du goudron plat en ligne droite, ça ne marchait plus du tout. On a tous un pied dominant (donc le mono qui dérive), et le fait même d’appuyer plutôt que d’être assis fait qu’on ne peut pas aller bien vite, et ajoute là-dessus la crispation (encore exacerbée par la peur de tomber sur le goudron, ce qui semble moins fun que de faire un roulé-boulé dans la terre meuble et feuillue des sous-bois).

Depuis quelques temps, je suis retourné à la base pour essayer de corriger mes défauts et gommer les erreurs. C’est pas évident. D’abord parce que ça fait 4 décennies que mon corps maitrise la marche à pied et le vélo. Mais aussi que la plupart des sports que j’ai pu faire (même si je ne considère pas comme vraiment sportif) faisaient appel à un travail de jambes - ski, snow board, bmx, VTT - alors qu’en mono, le contrôle (de base du moins) se fait plutôt au niveau du bassin. Les pires réflexes venant probablement du vélo où face à n’importe quel obstacle, on se met debout. Donc c’est pas évident de reprogrammer le cerveau, surtout en débutant sur le tard. L’autre truc, c’est aussi que l’instinct de survie est plus développé qu’avant et la petite voix qui dit « attention à pas te faire mal » est plus forte et audible qu’elle ne l’était. Et pour combler le tout, ça faisait bien 2-3 ans que je roulais comme ça.
Mais c’est aussi ce qui m’attire dans le mono : devoir remettre en question des trucs acquis depuis des années, et arriver à un niveau de concentration sur la tâche qui m’élève à un niveau digne de la méditation. La difficulté ultime étant de se concentrer, d’être entièrement là… pour arriver à se relâcher au maximum !
Ca fait un moment que j’y travaille - mais bon je ne roule qu’une fois par semaine, voire 2 - mais ça porte ses fruits. La rando du 11 novembre a été un saut quantique pour plusieurs raisons. Je me suis fait mal au genou droit il y a pas très longtemps, du coup j’avais un peu peur d’y aller. Le 36", ça peut être salement violent sur les genoux quand tu essayes de ralentir ou de contrôler cette lourde roue. De plus, j’avais jamais fait plus de 20km sur une journée. Je me suis un peu fait violence le matin même, mais j’y suis allé. C’est un super groupe faut dire, et la météo était au top. De plus, je sais que rouler hors de ma zone de confort de temps à autre, ça m’aide aussi. Après le déjeuner, avec la fatigue, la douleur au genou s’est réveillée. Et je savais que plus je me m’asseyais dans ma selle, moins le genou faisait mal - c’est la théorie du moins, et ça s’est vite révélé comme très vrai. Mais le chemin étant de pire en pire, la douleur croissait à chaque instant puisque je me relevais de plus en plus - et en même temps ça me forçait à me dire « rassieds toi, tu auras moins mal ». J’ai réussi à rester assis à des moments où je me serai levé - même de manière infime. Mais passé un certain stade, c’était intenable. Entre la lumière qui baissait, le chemin de pire en pire, la fatigue et la douleur, je pense que j’ai bien fait 2 ou 3km à pied au final. Mais de toute façon, j’avais plus le choix : j’allais pas dormir à côté du canal. Une fois dans Paris, j’ai pris le métro, même les escaliers me tuaient.

Le dimanche qui a suivi, ça a été une des meilleures sessions en 36". L’expérience vécue quelques jours plus tôt (j’ai failli dire « l’enfer », faut quand même relativiser par rapport à ceux que d’autres vivent en ce moment…) avait porté ses fruits. Une sorte de déclic - pas si franc, parce que je crois pas au déclic pour l’apprentissage du mono - en tout cas une étape franchie qui fait que ça devient plaisant, et sans douleur. J’ai arrêté de me fixer sur mon bassin pas aligné - ce que m’a dit l’ostéo - ou sur le fait d’avoir la jambe droite plus longue que la gauche - je roule et je me fais plaisir. Je sais aussi que je pourrais bientôt passer aux manivelles plus courtes, content d’avoir résisté à l’appel des 125mm qui, telles la sirène qui te fait miroiter un avenir radieux de sa douce voix, demandent de la maitrise et du lâcher-prise plus élevés qu’on ne le pense.
C’est pas que la rando qui a fait ça, c’est aussi les assouplissements, les étirements, le yoga, la respiration, etc. J’ai encore bien du boulot devant moi, et même si je sais bien que je ne serai jamais un champion, je sais que je suis sur une voie que je n’aurais pas pu prendre si je n’étais pas revenu aux bases depuis quelques temps.

Pourquoi je raconte tout ça dans cette section ? C’est une sorte de bobo du mono j’imagine - cela dit, j’aurais pu parler de mon entrejambe irrité par 50km de selle en jeans, ç’aurait été dans le sujet. Non, ça doit être pour prouver que décidément, ces quadragénaires ils peuvent pas s’empêcher d’écrire des romans ! :mrgreen:

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Ouahhh Pierrox, c’était peut être un roman mais je l’ai lu avec plaisir ! Comme un eclair au chocolat que l’on déguste d’une traite. Je pense que tes explications et tes mésaventures vont en aider plus d’un ! En tout cas c’était un plaisir de te lire

Merci Pierrox pour ce témoignage sincère et plein de vérités !

Tu as raison, il est facile de prendre de mauvaises habitudes en mono, et la plus évidente est celle que tu cites : ne pas mettre un maximum de poids sur la selle, ce qui amène a avancer avec la force des jambes.
J’en ai pris conscience de façon autodidacte, mais de la a y penser automatiquement… c’etait pas vraiment devenu un réflex…

Rouler en groupe ça fait progresser bien plus vite que tout seul, je me rend compte du progrès que j’ai fais depuis quelques mois alors que j’ai stagné pendant 5 ans a rouler pas droit.
Certes le matos était très impliqué, mais la technique aussi.
Rouler en groupe c’est voir d’autres personnes rouler, c’est donc comprendre des choses qu’on n’aurait jamais comprises tout seul, même sur le plan inconscient, par mimétisme, et aussi échanges de conseils.
Et puis rouler en groupe c’est suivre un rythme qui n’est pas forcément le notre, et donc par phénomène d’adaptation, notre niveau évolue.

Après il n’y a pas que des bons cotés non plus, car justement, rouler a un rythme qui n’est pas le notre ça peut être violent pour le corps lorsqu’on veut aller trop vite, et faire comme les autres en deux coups de cuillère a pot.
Mais même ces bobos (et la je ne parle pas des monocyclistes electriques :smiley: ) nous apprennent énormément.
En fait on n’arrête jamais d’apprendre.

Petit rapport sur mon TFL supposé.
j’ai baissé tant que j’ai pu la selle de mon 29 et mi des manivelles de 110 pour tester le pneu supermoto lèger (avec chambre a air FOSS, donc légère également) sur une rando de type route goudronnée de foret.
la distance pédale basse->selle étant de 80cm.

Rapport complet [url]Pneus de route bien gonflés pour jante KH 29" - #45 par UniDreamer] pour les plus courageux.
C’est mieux, je n’ai eu aucune douleur les 9 premiers km, mais des que j’ai commencé a quitter le bitume pour du chemin irrégulier, j’ai sentir la brulure caractéristique approcher.
Combien de km aurai-je pu continuer a faire si j’étais resté sur le bitume? je ne sais pas mais j’avais vraiment de bonnes sensas (comme dirait capt’ain sport extrême pour ceux qui connaissent :laughing: ) quand le pédalage était régulier, rapide et facile, donc tant que j’etais sur la route.
Mais sur un terrain irrégulier, l’équilibre étant instable, on fait des micros accélérations, des micros freinages (sans frein), et ça c’est pas bon quand on se traine une inflammation tendineuse.

J’ai fait peu de pauses par rapport a mes habitudes, deux ou trois, seulement a titre préventif pour faire des étirements, je pense que ça aide vraiment.
J’ai aussi suivi la règle de clore la session des que la douleur est apparue pour ne pas aggraver l’inflammation et donc raccourcir les périodes de récup. heureusement c’est arrivé a 400m du parking.

80cm de distance pieds-selle en position 6h30 pour pouvoir rouler malgré le TFL c’est pas mal mais je réduirai bien encore de 2cm pour voir.
Va vraiment falloir que j’investisse dans un coupe tube… :mrgreen:

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Une scie à métaux suffit!

t’as pas vu ma scie!
c’est une mini scie a métaux manuelle dont la lame a cassé, reste 5cm de lame :mrgreen:
C’est une heure heure de parkinson a chaque tige de selle.
Fait scier !

c’est tellement plus pratique un coupe tube, et puis ça sert souvent

comme tout le monde je me pose des questions sur la maladie des genoux propre aux monocyclistes (il y a aussi pas mal de messages à ce sujet sur le forum US avec pas mal de solutions portant sur le travail de muscles auxiliaires).
Je me demande quand même s’il n’y a pas une circonstance aggravante: est-ce que nos genoux ne font pas de petits mouvements transversaux pour nous permettre de retrouver notre équilibre ? (ça c’est du pur mono: je ne crois pas que ça soit le cas en bivalve).
Si c’est le cas on se trouverait alors devant une équation difficile a résoudre:

  • si les manivelles sont longues ces mouvements latéraux sont plus marqués.
  • si les manivelles sont courtes ces mouvements demandent plus d’efforts.
    Quand est-ce qu’un (futur) médecin du sport se lance dans une thèse à ce sujet (avec des mesures très précises: pratique, dimensions, rythmes, types de musculation, équilibre,…)?
    (mon kine, pourtant excellent, pense que je fais de l’arthrose … mais là j’ai de gros doutes!)
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pour revenir à l’aspect tendinite (au tendon d’achille).
C’est un sujet très sensible pour moi car je me suis sectionné le tendon d’Achille en faisant du mono et, du coup, l’autre tendon m’a fait des misères.
Apparemment je fais des efforts de position de pied qui sont souvent couronnés de succès: j’essaye d’avoir la pointe de pieds vers le bas quand je pédale (donc les tendons en moindre extension) et ça fonctionne très bien.

Pour ce qui est de la longue distance et du TT, nous cumulons probablement les risques du cyclisme intensif et du pignon fixe, ainsi que ceux des grands amateurs de course a pieds, mais contrairement a eux, notre sport est marginal et donc peu connu des médecins, nous pratiquons un peu a nos risques et périls.

De mon coté je viens de recevoir les écarteurs de pédales ainsi qu’une genouillère zamst spécial syndrome de l’essuie glace.
Je vous ferai part de mes impressions.
Visuellement les écarteurs de 27mm c’est assez spécial, surtout sur des manivelles ayant déja un peu de q-facteur, je les ai mises sur les kh moment 110 du 29" je n’ai pas roulé avec mais ai testé la position.
une fois dessus on se rend plus trop compte que c’est moche :mrgreen: mais on peut placer le tiers avant des pieds « en canard » sur toute la surface de la pédale sans jamais toucher les manivelles avec le talon.
Donc doit y’avoir moyen d’utiliser un peu plus les mollets que ce que je ne fais d’habitude (c’est a dire pas du tout), ce qui devrait soulager une partie des efforts au niveau du genou.
27mm c’est peut-être un poil trop tout de même.
j’essaierai sur des manivelles de 125 des que j’aurai raccourci encore un peu plus ma tige de selle.

Pour le TT, mes ligaments croisés confirment qu’on peut prendre cher au niveau des genoux…malheureusement…

Pour reprendre ce que certains ont dit plus haut concernant les mouvements transversaux, je pense que c’est à cause de ça que mes ligaments ont pété. Je roulais et à l’entrée d’un virage dans lequel un pote était arrêté j’ai vu que je ne pourrais pas m’arrêter de façon « conventionnelle », donc j’ai commencé à descendre du mono avec la vitesse. J’ai posé le pied gauche au sol et le droit est resté collé à la pédale (pour une fois que j’avais du grip)…la vitesse, l’inertie de la roue, la courbe à gauche…??..clac
Les médecins ont eu beaucoup de mal à me croire quand je leur ai dis que ça s’est rompu avant la chute…

++

ça a du les changer des accidents de ski !

Petit update.
Avant hier j’avais testé une balade sur route a Senart sur le 29", pneu + caa légers, maniv kh moment 110 (léger Qfactor) et selle baissée au max possible avec mon tube de selle, soit une distance selle->pédale du bas 80cm.
J’avais pu faire 9km sans douleur, puis la douleur s’etait réveillée sur un chemin de terre.

Aujourd’hui j’ai testé un nouveau combo sur ce même mono:
manivelles allu 114 sans Q-Factor
Ecarteurs de pédales de 27mm
Genouillère spéciale syndrome essuie glace sur le genou gauche (Zamst RK-1)
Je n’ai pas baissé ma selle, j’ai même augmenté la distance selle->pédale du bas puisque les pédales sont un peu plus longues et plus loin(a cause des écarteurs), mais j’ai compensé en utilisant une paire de chaussure possédant 3cm de semelle (je les ai commandé spécialement pour le mono) au lieu de 1 ou 1.5cm sur mes autres shooes.
Elles sont légères mais étroites car a la base c’est des chaussures plateforme pour femme (ouais j’expérimente 8) )

Résultat:
j’ai pu faire 20km sans trop de soucis:
-les 7 premiers km ont été fait d’une traite sans upd, très bonne sensations, je fais une pause pour faire des étirements en tout genre
-vers le 10em km j’ai ressenti une gène au genou gauche, mais j’ai insisté juste après quelques étirements, me concentrant sur ma posture et la répartition du poids du corps sur la selle, la gène a disparu (j’avais lu un témoignage dans ce sens avec l’utilisation de cette genouillère)
-vers le 15-17em km la gène est revenue mais sans jamais dépasser le stade de gène, pas vraiment douleur, disparaissant facilement quand je me concentrait sur le bassin et le haut du corps.
-j’ai continué volontairement de pédaler jusqu’au km 20 car c’etait mon objectif optimiste, et je souhaitai observer l’évolution de cette gène.

Observations:
Je pense que la genouillère a vraiment aidé, la façon dont la douleur a été contenue en « gène » pouvant disparaitre en levant le pied me fait vraiment penser a ce que j’avais lu comme témoignage sur l’effet de ce strap sur le syndrome TFL.
Les pédales déportées m’ont un peu perturbé au début pour réussir un freemount, mais une fois démarré j’ai du faire la plus longue distance sans descendre de la selle que j’ai jamais faite, donc pas si mal.
le controle latéral a l’air meilleur, il est plus facile et naturel de pédaler avec la partie avant du pied, et donc d’utiliser le mollet libérant un peu le genou.
C’est également la première fois que je roule autant avec les 2 mains sur le guidon, pratiquement tout le temps en fait!
par rapport aux kh110 sans ecarteurs de pédales, les 114 avec ecarteurs m’ont fait rouler peut etre 1km/h moins vite en moyenne, mais ma position était plus naturelle, et ceci sans jamais avoir le pied qui dépasse vers l’extérieur de la pédale, donc meilleur accroche, et meilleur utilisation de la cheville.

Le seul petit problème innatendu fut la perte de sensations aux doigts de pieds, gauche, peut être du a l’effet coupe circulation de la genouillère, associée a un pentalon treilli pas forcément super adapté, mais peut à cause des chaussures qui sont trop étroites (j’ai pourtant pris une pointure au dessus).

Bilant positif donc puisque j’ai doublé la distance d’avant hier!

Quel est l’intérêt des chaussures plate-forme? Il ne suffit pas de baisser la selle?