OK, TKT, +1 / VDD, TOP, AAA, CQFD, MDR, LOL
" Corps ne semble pas clair, est-ce une phrase complète ? "
Discourse utilise une valeur d’entropie pour déterminer si un message est « cohérent », c’est à dire un « vrai » message, en quelque sorte… C’est le message qu’il sort quand l’entropie du message est inférieure au seuil du paramètre
Et ce message d’avertissement mériterait d’être amélioré d’ailleurs !
Mêler ainsi de nobles abréviations et coutumes geeks à cette impureté que sont le langage SMS et ses dérives me donne des envies de tyrannie modératrice
Oh la la ! Peu me chaud disait je crois MOU dans ce mouvement étymologique unifié ?
Voilà ce que dit de chaloir le dictionnaire de Godefroy.
Il cite aussi déréliction, pour les amateurs de cocasserie catho-étymo. D. Godefroy (micmap.org)
Quant à ride, le mot serait germanique mais on trouve dans ce savoureux bouquin qui n’a pas pris trop de … ride le verbe rider ou ryder : aller à cheval.
Alors, contester le terme ride pour parler de balade en mono me semble aller sur un terrain glissant. Ben oui, ridant avait dans certains coins le sens de glissant d’après ce même dico « De l’ancienne langue française et de tous ses dialectes du IX° au XV° siècle» !
Pourquoi glissant ? Je suppose que c’est une évolution de la racine de raie qu’on retrouve avec l’allemand Reihe (voir le • Französisches etymologisches Wörterbuch (FEW) si vous avez la journée devant vous !).
Donc, définitivement, je vote pour l’usage du mot ride dans le contexte du monocycle au nom d’une intégration ancienne de ce terme à la langue française. Na !
…et si certains ne sont pas d’accord, peu me chaud !
En souhaitant surtout de charmantes rides à tout le monde !
Code geek ou langage sms, ça ne fait pas réellement de différence pour le payen que je suis, ça ne fait pas sens pour tout le monde et c’est ce que j’ai cherché à signifier.
On a la chance d’avoir une très belle langue, très riche et très nuancée, et en la contractant, je trouve qu’on perd en clarté et en lisibilité pour tous. A moins que l’on cherche à constituer une confrérie, une société secrète avec ses codes occultes, et que parmi les critères d’entrée, il faille nécessairement être ingénieur en informatique en plus d’être monocycliste… désolé, mais cela n’est pas mon cas !
Et si certains ne sont pas d’accord, peu me chaud ! Excellent !
Merci à @MouvementOndulatoireUnifié et à @miky
saluons au passage les efforts extraordinaires de certains traducteurs/trices!
je pense à des trads. des bouquins de Jack Vance (exemple: dans l’auberge il n’y a plus que du « pipidcha » et du « saourien » ) et aussi à Christiane Rochefort pour sa fantastique traduction du bouquin de John Lennon (texte anglais plein de jeux de mots).
Je suis d’accord avec toi, je me contentais d’enfoncer un peu le clou sur un sujet peu sérieux où la compréhension complètes des messages n’est pas forcément nécessaire.
D’ailleurs, pour ceux d’entre vous qui aiment les néologismes et la littérature SF française, je vous invite à lire les romans d’Alain Damasio. Il a un style d’écriture très particulier mais que j’apprécie énormément. Dans chacun de ses livres, de nouveaux mots sont inventés pour décrire l’environnement qui entoure les protagonistes. Au début, on ne comprend pas ces mots mais plus les pages passent, plus ils deviennent familiers, savoureux, et décrivent efficacement ce qu’ils désignent. Un vrai régal à lire !
je fais un peu pareil dans le roman de SF que j’ai écrit… mais les éditeurs potentiels n’apprécient pas → donc direct poubelle !
Ah oui ? Tu sais pourquoi ils n’aiment pas ? Je trouve ça dommage.
Merci Maxence, ne t’inquiète pas, j’avais saisi.
Merci également pour la suggestion, ça donne envie !
Pas à la poubelle ! Fais-nous lire, plutôt.
non non c’est pas Ma poubelle c’est la leur!
En fait ça fait maintenant 6 ans que je le bichonne… mais après l’avoir fait lire par plusieurs personnes je réalise bien pourquoi ça ne « marche » pas.
Ce n’est pas un truc avec des aventures trépidantes et un héros qui vient au secours des demoiselles en détresse avec son épée laser! Ça décrit un long voyage avec des circonstances surprenantes… mais du coup beaucoup de lecteurs sont perdus! Les seuls à apprécier le texte sont des architectes parce que j’arrive à titiller leur imagination.
Je pense que ça ne passera pas en tant que roman à lire mais que ça serait une bonne base pour un roman graphique (dans le genre de ce que fait Schuyten) mais bon où trouver un dessinateur qui veuille s’embarquer dans un truc pareil?
Ouf !
Ici peut-être, … je l’espère pour toi !
C’est exactement le genre de La Horde du Contrevent, l’un des romans d’Alain Damasio
grosses différences:
-
- je ne suis pas un auteur expérimenté et talentueux
- je ne suis pas un auteur expérimenté et talentueux
-
- j’écris là de la « hard science-fiction » (et paf! un anglicisme
!) parce que c’est ce qui me tient à coeur (donc très très loin de tout ce qui peux simplement faire penser à de la « fantasy » -re-anglicisme!-) et c’est pas actuellement un style populaire (je ne m’autorise quelque chose d’invraisemblable qu’à un seul endroit -d’accord on n’est jamais sûr de rien mais j’essaye-)
(et l’éditeur de Damasio -La Volte- est juste à coté de chez-moi mais n’a pas la politesse de me répondre)
- j’écris là de la « hard science-fiction » (et paf! un anglicisme
J’ai lu quelques livres de SF où pour désigner des interfaces tactiles ou smartphones du futur, ils utilisaient les termes de « Surface de contrôle » et « Écran souple », je trouvais ça marrant… Mais j’ai énormément de mal avec les livres de fiction. J’arrive pas à concentrer mon attention sur l’histoire et les personnages.
De nos jour les seuls livres que je lis sont des livres « informatifs ». La bibliographie d’Oliver Sacks, de Mickaël Launay, d’Étienne Klein, d’Aurélien Barrau, etc… Donc principalement dans le domaine des sciences.
François Schuiten a un univers graphique architectural hyper impressionnant ! Je suis pas toujours fan de ses BD en terme de scénario, mais graphiquement, ça tabasse…
Qui de plus proche que lui de nos jours ? Je ne suis absolument pas un expert bien que BDphile, mais les paysages architecturaux intérieurs et extérieurs de Mathieu Bablet sont hors normes, voire hallucinants ! J’ai lu que deux BD de lui mais j’ai été impressionné par la qualité de ses décors. Par contre, j’accroche pas du tout au design de ses personnages et les scénarios m’en ont touché une sans faire bouger l’autre, comme qui dirait…
Chacune des cases de ses BD et aussi détaillée que ces images, c’est vraiment incroyable.
Et puis il est jeune, profites-en pour lui proposer une collab, il a toute la vie devant lui
Anecdote.
Il y a 7 ans, j’ai posté ce message sur un forum :
Salut !
Je lis peu, très peu. Un ou deux livres par an genre.
En terme de SF j’ai donc lu très peu de bouquins aussi.
Certains dont j’ai oublié les noms, un ou deux Isaac Asimov.J’ai lu quelques livres de Robert Charles Wilson :
- Blind Lake (j’ai aimé)
- Spin (j’ai beaucoup aimé)
- Sa suite Axis (à chier du début à la fin)
- Sa suite Vortex (j’en suis au tiers mais j’aime déjà bien plus qu’Axis)
- Les chronolithes (moins bien que Spin, et je l’ai trouvé très semblable jusque dans les personnages et leur psychologie).
Et il m’apparaît que les passages que je préfère dans ces livres sont ceux où certaines technologies ou évènements sont expliqués de façon scientifique, rationnelle.
Pour ceux qui ont lu la trilogie Spin, de mémoire ça concernerait par exemple (spoil) les passages ou le fonctionnement des nano-machines autoreproductibles dans l’espace est décrit, ou encore comment la terre est devenue hostile à toute forme de vie suite à un excès de pollution atmosphérique.
Dans un genre différent (plus documentaire pour le coup), j’avais lu Homo Disparitus : ça explique ce qui se passerait sur terre à court et (très) long terme si l’être humain venait à disparaître du jour au lendemain. C’était très intéressant même si les paragraphes consacrés à la géographie étaient un peu chiants. J’aime pas la géographie. Et que de manière générale c’était écrit de façon très austère. Non pas que j’aime le sensationnalisme, au contraire même. Mais là je sais plus trop pourquoi, ça m’avait gêné. En même temps je l’ai lu y a 7 ou 8 ans.
J’ai les connaissances scientifiques d’un collégien nourri à wikipedia et je pourrai pas savoir si ce qu’on me raconte est crédible ou non, mais qu’importe : j’aime lire ça. J’aime qu’on m’explique. D’ailleurs j’adore les documentaires de manière générale.
Du coup je me suis rappelé qu’il existait un terme pour ça : la hard SF. Je crois donc que je suis à la recherche de hard SF. Ça peut même se passer très loin dans le futur c’est pas un souci. Juste si c’est bardé d’explications bourrées de termes incompréhensibles si on dispose pas d’un doctorat en astrophysique ça va moyen le faire.
Suite à mon message, on m’a conseillé « Trilogie martienne », « Tau Zero » (malgré son âge ; j’ai tendance à préférer les œuvres récentes…), et… « Titan », de Stephen Baxter.
J’ai commencé par ce dernier et je suis tombé amoureux du livre (même si l’épilogue est à chier grave et qu’il aurait pu s’en passer…).
Mon bilan final sur ce livre :
J’ai particulièrement kiffé le voyage et la partie à la surface de Titan: je suis même tombé amoureux. A la fin du bouquin je suis allé lire l’article Wikipedia sur Titan et j’ai continué mes pérégrinations spatiales sur Wikipedia pendant plusieurs semaines.
Je suis aussi allé visiter Titan « en vrai » avec Space Engine, pour voir l’atmosphère vue d’en dessous, survoler des lacs d’hydrocarbures… J’étais extatique.
J’ai aussi trouvé que les personnages étaient très très bien construits.
Par contre J’ai pas accroché à la Trilogie martienne. Je l’ai lue en français, et je trouvais l’écriture… Bizarre. Ça avait l’air pas très bien traduit en fait, et du coup j’ai lâché l’affaire.
J’ai aussi tenté le premier tome de « Les univers multiples », de Baxter aussi, mais là j’ai pas du tout aimé, et pourtant j’ai insisté. Les calmars intelligents génétiquement modifiés, les neutrinos qui viennent du futur, c’était un peu too much et j’ai là aussi lâché l’affaire.
Ça doit donc faire à peu près 7 ans que je n’ai pas lu de fiction.
Ah oui, @MouvementOndulatoireUnifié et @miky, je suis coupable de ne pas avoir encore lu ce que vous m’avez envoyé : j’ai déjà une pile bien trop grande de trucs à lire et du mal à m’y mettre… Et j’ai en plus trop de BD qui sont déjà en retard à rendre à la bibli, j’arrive pas à m’y coller
Mon bouquin parle beaucoup d’architecture mais c’est pas dans le style mega-destroy. C’est plutôt zen! Je décris d’abord des architectures souterraines (quand on peut pas franchement s’installer à l’extérieur), puis les arrangements intérieurs au sein d’un anneau constitué de vaisseaux qui s’assemblent provisoirement autour d’un monde et puis ça recommence sur plusieurs mondes assez différents. Mais rien qui ne fasse penser à des ambiances angoissantes , surpeuplées, de megapoles.
Certains détails techniques sont contre-intuitifs : bien des bâtiments sont à la base des empilements de sacs de sable et les vaisseaux sont carrément « tricotés » dans l’espace.
C’est intriguant et pour le coup j’aimerais voir ça en image !
Puisque tu as fais des études d’architecture (sauf erreur), je suppose que tu connais Paolo Soleri ?
Un architecte italien mort en 2013 à 93 ans.
Tiré de Wikipedia :
Avec la Fondation Cosanti, Soleri oriente son travail vers la recherche et l’expérimentation de la planification urbaine, il développe l’architecture écologique, l’optimisation de l’espace et de l’énergie et créant le concept d’ « arcologie ». Le travail du philosophe Pierre Teilhard de Chardin joue un rôle important dans ses recherches.
Paolo Soleri écrit en 1969 dans son livre Arcologie, la ville à l’image de l’homme, qu’il cherche à «proposer une solution au désastre urbain… La Fondation Cosanti lutte pour améliorer la condition de l’homme et pour préserver la nature, dans la mesure où cela dépend de la création de villes efficientes et humaines… » Face à l’urbanisation américaine, à l’étalement urbain rendant la voiture indispensable et isolant les individus, Soleri regroupe dans les années 1970 des étudiants pour travailler en communauté, expérimenter un développement urbain à l’échelle humaine, anti-individualiste et respectueux de l’environnement, il développe le projet d’Arcosanti.
J’ai découvert par hasard le livre cité dans une poubelle d’un magasin « de récup » (un magasin qui achète des invendus/surplus/etc pour les revendre) et il m’a graphiquement fasciné, même si je n’y comprenais rien.
J’ai fait quelques photos du contenu à l’époque :
C’était un univers technique et graphique qui m’était complètement inconnu et à la limite de l’abstrait à mes yeux.
en Archi mes maîtres sont plus: Hassan Fathy, Antoni Gaudi, Bruce Goff et d’autres inconnus faisant aussi des choses simples mais vachement pensées dans le détail et pratiques.
Actuellement il y a une prime au spectaculaire illogique (par ex. Frank Gehry que je déteste). Une des raisons pour lesquelles j’ai abandonné le métier est liée à ça: dans les concours si tu essayes de faire un truc sympa , pratique et tenant dans le budget… alors tu es mort! (exemple ici → http://amade.name/archi/pref32.html )
au niveau de mes contradictions: l’opéra de Sydney … très beau à l’extérieur et complétement shtarbé au niveau fonctionnel (je sais j’étais sur le chantier: un de ces bord***)
J’ai juste regardé sur google images… Ce qu’il fait en fait c’est des sculptures en forme de bâtiments, c’est ça ?
Sinon j’ai cliqué sur ton lien perso mais
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