Fabrication T-bar

Oui, oui, ne t’inquiète pas, c’était juste une petite sortie de mise au point, pour vérifier le réglage de la circonférence de la roue au compteur, la rigidité du guidon et par la même occasion, la pression du pneu. :wink:

Je me suis habitué à rouler avec ça maintenant :

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En 29 oui, mais pas en 36 :wink:

En 36x114, ma fréquence de pédalage oscile autour de 2,5 tr/s → 150 tr/mn > soit une vitesse de 25,85 km/h (diamètre de roue 91,44 cm > périmètre 2,87m)

En 36 sans casque, par contre, je limite naturellement ma fréquence de pédalage à 2 tr/s → 120 tr/mn > soit une vitesse de croisière d’env. 20,67 km/h, équivalant à ma vitesse en 29 à 2,5 tr/s. Je roule cool : je préserve la tête et les jambes ! :crazy_face:

Donc oui, mouliner à 2,5 tour/s sur le 36 et maintenir 25 km/h de croisière à chaud, avec un peu d’entraînement, ça me paraît tout à fait réaliste ; en effet, ça amène théoriquement le 10 km à 24 minutes et le marathon à un peu plus d’1h42 (sur plat et si j’arrive à tenir la cadence).

Rassure-toi, même si je suis plutôt très endurant, je ne suis pas branché compétition pour un sou. :yum:

C’est réaliste, mais il faut effectivement s’entraîner. Pour rappel, la dernière fois (et la seule fois) où j’ai fait un marathon en 36" sans vitesse, j’ai terminé en 1h40min19s. Donc à peine plus de 25 km/h. Si on prend le record du monde, il me semble qu’il est détenu par Roger Davies, aux alentours de 1h33 soit environ 27 km/h de moyenne - ce qui est similaire aux records en 29" réalisés durant le dernier Unicon !

Le record n’est pas à 1h30 par Gert jan au dernier unicon en 29/75 justement ?

Comme je l’ai dit à @Aurélien, même si je suis plutôt très endurant, je ne suis pas branché compétition pour un sou, je commence à me faire vieux et je roule avant tout pour le plaisir ! Ne voyez donc surtout pas en moi un futur concurrent ! :yum:

1:30:34 pour être précis. Je viens de vérifier, je n’étais plus sûr :slight_smile:

On peut être très fort sans être branché compétition, pas de souci à ce niveau-là. Personnellement, je trouve ça généralement plus sain de rouler pour se faire plaisir avant tout, et la compétition passe au second plan. Mais parfois, la compétition est un moyen pour progresser, pour se battre plus efficacement contre soi-même :wink:

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Je ne pense pas être particulièrement « fort » ; pour moi, ça ne signifie pas grand chose et je vois donc d’autant moins d’intérêt à me mesurer aux autres ; je pratique pour le plaisir, et je trouve super de pouvoir échanger avec d’autres monocyclistes, de bénéficier de leur expérience, de leurs conseils, de pouvoir partager et mieux me situer dans ma propre progression. :blush:

Le plaisir avant tout, au 1er et au second plan ! :wink:

Oui, peut-être, très certainement, mais je ne l’ai jamais vécu, malheureusement. Tant pis si on s’éloigne du sujet, mais ce que j’ai vécu, c’est la discrimination des autres, car je ne savais pas jouer au foot, que j’étais systématiquement relégué dans les caisses, et que même dans les caisses, j’étais une vraie passoire ! Alors on se moquait de moi. J’ai été très complexé et ça m’a longtemps collé à la peau. Parallèlement, étant plutôt athletique, je découvrais mon potentiel physique au travers de sports individuels de glisse, le skate, la voile, la planche à voile, l’escalade, le ski, le snowboard, etc., puis à la trentaine, le roller en ligne, que je pouvais pratiquer quotidiennement et qui a occupé une place énorme dans ma vie ! J’ai ainsi découvert les bienfaits du sport, l’effort, le défi, l’endurance, le fait de se retrouver avec d’autres, de pratiquer ensemble, de confronter nos techniques ; c’était formidable, ça nous a amené à faire évoluer les pratiques, à progresser et à nous dépasser sans cesse, c’est certain, mais j’ai toujours bloqué lorsqu’il s’agissait de participer à des compétitions ; c’est dommage, mais c’est sans doute lié à mon histoire, ce passé de jeune garçon non fouteux, à la marge, sensible, limite efféminé ! Je n’ai aujourd’hui plus aucun complexe avec mon corps et mes capacités physiques, qui sont d’ailleurs paradoxalement plutôt au-dessus de la moyenne (rien d’étonnant à ça, puisque l’essentiel est probablement dans la tête, une question de volonté, de plaisir et de satisfaction personnelle entremêlés), mais je reste sans doute un peu allergique/réactif lorsqu’il est question de compétition, de performances, de comparaisons et de classement. :blush:

En conclusion, merci @Maxence pour tes encouragements ! :slight_smile: Compétition ou non, j’ai décidé de m’entraîner de plus en plus régulièrement : je pense commencer par faire l’A/R de chez moi à Bordeaux (le trajet est d’env. 20 km ; je compte au moins 3h pour l’A/R + la ballade en ville, sachant que le retour est possible en bus en cas de fatigue)… avec une moyenne autour de 20 km/h, ça va être cool !..

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J’ai finalement réussi à dégripper la vis (au chalumeau) et j’ai monté ces cornes de guidon cylindriques sur lesquelles le levier de frein pourrait désormais se monter.

Ne pensez-vous pas toutefois que le levier, très exposé à cet endroit, aura toutes les chances de se casser dès la 1ère chute ?..

De plus, il me semble que ma durite (qui ne fait qu’un tour autour du tube de selle) est trop courte pour que je puisse la sécuriser en la faisant courir et en la fixant le long du guidon.

Comment voyez-vous les choses et que me suggérez-vous pour avancer l’emplacement du levier de frein sans risquer de tout casser ? …

Sur mon mono, la corne est orientée vers l’arrière, et donc le frein est légèrement reculé et protégé par les poignées.

Pour la durite, si elle est trop courte, il faut la changer. Tu peux essayer de la maintenir en place avec des serre flex pour ne pas avoir à faire le tour de la selle.

Personnellement, pour améliorer ma position, j’ai encore baissé les cornes, presque dans l’alignement de la selle et du guidon. Si je comprends bien, les tiennes sont complètement tournées dans l’autre sens (vers toi) et il me semble que ça raccourcit le guidon. C’est
pour protéger le levier de frein, que tu les as tournées vers l’arrière ? J’avoue que j’ai du mal à imaginer la position que tu décris, et encore plus celle de tes mains sur les cornes, (pour rouler, comme pour freiner). Si tu as une photo, ça m’aiderait à comprendre…

Merci @Aurélien, mais quand je dis que ma durite me semble trop courte pour être fixée le long du guidon, ce serait justement en ayant défait le tour de selle et avec des serflex. :slightly_smiling_face:

J’aimerais autant éviter d’avoir à la changer. Je verrai si c’est vraiment nécessaire lorsque j’aurai déterminé la position du levier de frein.

Jusque-là, j’ai l’habitude de freiner sous la selle, avec la main droite retournée, le pouce en appui sur la poignée et les autres doigts très souples sous le levier, ce qui me permet de doser l’effort ; l’appui du pouce dans le prolongement du bras me permet de ne pas être gêné par les soubresauts, de les amortir tout en gardant de la souplesse dans la pince. Pour le moment, je lâche le guidon et je ramène mes mains à la poignée. Je ne conçois pas tellement de freiner autrement, peut-être sur le côté, avec le levier tourné à l’intérieur de la corne droite, à la rigueur, mais certainement pas par dessus (je doute que ce soit terrible pour doser le freinage). Je pense aussi à la possibilité de le fixer sur une des poignées plutôt que sur la corne, orienté vers l’arrière et donc protégé ; ça me permettrait d’améliorer la position de la durite, mais ça ne serait pas top pour freiner. :thinking: Je suis ouvert à tous vos conseils…

J’ai un problème similaire sur ma 36S. Mon frein est sur mon guidon et pas sur mon prolongateur. Donc si je veux freiner, je dois décaler ma main sur le guidon. Le problème, c’est que depuis un an je suis incapable de rouler sans avoir la main sur le frein. Du coup, j’ai du mal à prendre le prolongateur correctement :upside_down_face:
Je pense que, quand j’aurai mon nouvel axe Schlumpf, je vais commencer par mettre 2 freins. Puis je passerai sur un levier inline GRX BL-RX812 quand j’aurai le courage de faire les branchements (j’ai le levier depuis près d’un an et demi, pas encore pris le temps de m’en charger !) :stuck_out_tongue:

Ah ah ! :stuck_out_tongue_winking_eye:

C’est un levier de frein auxiliaire. Est-ce que ça veut dire qu’il vient en plus sur le circuit, que tu peux conserver ton levier principal et que tu as alors deux positions de freinage ?..

C’est ça ! Tu as des exemples dans ce message de Ben Soja :

Ça donne ça (quand c’est monté à l’envers, le levier secondaire étant généralement positionné entre le levier principal et l’étrier) :
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Yes !

En fait le levier secondaire est en bout de ligne ; le levier principal est traversé (il a une entrée et une sortie). Si tu veux simplifier ton circuit (éviter le retour), tu peux peut-être monter le levier auxiliaire sur la corne en bout de prolongateur et positionner le levier principal à mi-chemin ;)…

J’ai l’impression que tu confonds. C’est le levier secondaire qui a une entrée et une sortie. Le levier principal, lui, est celui qui est monté par défaut sur tous les freins : une seule sortie.
Pour ma part, ce sera :

  • levier principal sur le prolongateur
  • levier secondaire sur le guidon

Oup’s ! Je l’ai appelé secondaire car il me semblait plus petit, mais s’il vient se piquer sur le circuit, il est logique en effet, pour simplifier et éviter le retour de durite, de le placer en position intermédiaire, et le levier principal en bout de ligne, je te suis parfaitement. :wink:

Impeccable ! :grinning:

Mes explications sur le placement de mon frein n’étaient peut être pas très claires. Du coup, je vais essayer de faire mieux.

En fait j’ai une corne en plus, orientée vers l’arrière (enfin dans mon cas, c’est une pièce soudée, mais une corne doit faire l’affaire).

Du coup, le frein est juste à côté de la corne sur laquelle tu as la main, et est donc accessible très facilement en étant protégé. Et en plus, au moins dans mon cas, ça évite de s’écarteler la main.

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Merci @Aurélien pour ce complément d’explications, c’est beaucoup plus clair et ça paraît pas mal du tout (tu nous diras d’où vient ton prolongateur…) ; Je pense qu’en me prenant sur la corne, je peux obtenir un résultat équivalent, sous réserve que ma durite soit suffisamment longue, ça sera peut-être un peu juste mais ça devrait passer… :crossed_fingers:

Pour le coup ça va être compliqué. Le prolongateur en lui même je l’ai acheté en ligne (all tricks je crois), par contre le guidon a été fabriqué en même temps que le cadre, par Yohann de menhir cycles.

Ah, mais une photo de profil peut-être alors, histoire d’être sûr d’avoir bien compris " En fait j’ai une corne en plus, orientée vers l’arrière (enfin dans mon cas, c’est une pièce soudée, mais une corne doit faire l’affaire) " et de voir si on peut pas reproduire quelque chose de similaire… :wink:

On ne voit pas grand chose, mais l’idée c’est que le frein est fixé sur un support soudé à 90° du guidon, et qui se retrouve juste derrière la poignée. Ce support peut je pense être facilement remplacé par une corne cylindrique montée à l’envers et raccourcie.

J’essaierai de prendre une photo ce soir si tu veux.

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