Mouais ; bonne chance !
J’ai envoyé un nouveau mail à l’équipe d’orga (début février ils m’avaient dit qu’ils communiqueraient le parcours « dans quelques semaines »…)
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Bonjour moi motivée et normalement disponible.
Merci
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Cool!
En solo aussi du coup ?
Salut moi si vous montez une équipe pas de soucis.
Je n’ai pas trop lu le règlement,donc a voir
Pour le moment, on est deux à y aller, en solo.
Si tu veux participer en équipe, tu vas devoir trouver des compagnons (si certains sont motivés mais n’osent pas, signalez vous, c’est, j’en suis persuadé une bonne expérience).
A priori il n’y a pas de point bloquant dans le règlement à part peut être l’interdiction des prolongateurs.
Une équipe c’est logiquement 4 personnes minimum.
On l’a déjà fait à 3, franchement, c’est ouvert.
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Quand je dis qu’on est deux à le faire en solo, c’est aussi à vouloir en faire en solo.
Si tu dis qu’on n’est pas obligé d’être 4 c’est une bonne nouvelle par contre.
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Salut salut ! Je dois aller dormir à présent mais c’est plus fort que moi de venir vous compter mon week-end de folie !
Je me suis rendu aux 24h à Lyon ce week-end, j’y ai retrouvé Aurélien et ses parents sans qui je n’aurais jamais été si loin et même au delà de mes espérances, mille mercis à vous encore.
nous avons quitté la ligne de départ au milieu de nombreux vélos avec 15 minutes de retard environ pour finir 24h plus tard avec ce même retard bien sûr, nous étions deux seuls à monocycle, pour ma part en 36 classique carbone. Les kilomètres ce sont enchaînés assez facilement au départ dans l’euphorie et la joie, jusqu’à 193km j’ai eu une belle vitesse moyenne au delà de 20km/h (en ne comptant pas les pauses bien sûr que j’avais réussi à limiter, 1h15 tout au plus) qui a fini par tomber légèrement par la suite, vu la fatigue et l’épreuve logique… j’étais dans le mal vers 2h, allongé sur une mousse sur le sol dehors dans mes fringues humides et un mal de genou que je n’avais jamais connu au paravant qui commençait à se déclarer, on m’a super bien assisté pour que je passe quelques heures au chaud sous une bonne couverture et à l’abri de l’air ambiant nocturne, puis au levé du jour nous avons pris une collation, à manger et j’ai réussi à enchaîné non sans mal plus de 100km de plus pour la suite, Avec la douleur j’ai fini retirer les manivelles de 110 pour jongler entre 125 et 137 pour au final rouler majoritairement en 125 à la fin, et en 110 jusqu’à 193km me menant à un nouveau record personnel incroyable pour moi de 303KM en 16 heures et 16 minutes de mono ! Avec une moyenne de 18,8km/h.
Le tout c’est passé dans une ambiance de folie entre musique à certains endroit du circuit et réflexions et encouragement géniaux des gens, c’était super, j’ai vécu un véritable rêve !
J’ai essayé de ne pas spoiler @Aurélien qui en aura énormément à dire aussi j’en suis sûr 
Vive le mono ! Vive Rennes MonoStars !
A+
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Pour ma part, je suis arrivé vendredi soir avec mes parents. Nous avons pû malgré un petit coup de flip nous installer sur le bord du parcours. Noys avons d’ailleurs decouvert après coup que nous étions dans un des angles du parcours course à pied, ce qui permettait de voir plus de coureurs et plus longtemps.
Samedi matin, c’était préparatifs, jusqu’à 14h… 15, heure du départ.
Un premier tour d’honneur, sur lequel j’ai eu du mal à choisir entre enclenché et non enclenché sur mon 29S.
Et après, on a lâché les chiens. Les premiers vélos sont partis fort voire très fort, tandis que j’essayais de modérer mon allure. Spoiler : Ça a été un échec.
Ma stratégie de course était simple : 3h à 23 de moyenne , 15 minutes de pause, 3h…
Je suis donc logiquement parti autour de 26-27 de moyenne, sans parvenir à ralentir.
Le premier marathon a été avalé en 1h37, la première pause a été pour changer de veste au bout de 2h, elle aura duré 30s. Au bout de 3h, j’ai commencé à avoir du mal, j’ai donc dormi / fermé les yeux 10 minutes et je repartai comme en 40.
Le 100 km est passé en 4h30 environs, puis j’ai progressivement ralenti jusqu’à arriver à 100 miles au bout de 6h30. Je me suis accordé une pause, et là la souffrance a commencé à arriver, principalement aux fesses, mais aussi aux ischio. Probablement la faute à l’interdiction des prolongateurs.
J’ai tout de même continué en augmentant de plus en plus les pauses.
J’ai atteint les 227 km (la moitié du record) au bout de 11h30 et j’ai été voir les ostéos. Ils ne m’ont pas vraiment aidé. J’ai donc décidé de dormir un peu. Un peu c’est transformé en 4h, et je suis reparti vers 6h30, avec de la force dans les jambes, un retour de ma capacité à m’alimenter et toujours mal aux fessiers.
De là, j’en avais juste marre, mais j’ai essayé d’atteindre les 300, mon objectif réel étant les 322, soit 200 miles.
Avec beaucoup de longues pauses (15 minutes tous les 4 tours soit 10,4 km), j’y suis arrivé sans trop de difficultés, mais avec beaucoup de douleur.
J’ai finalement décidé de ne pas viser les 350 km, mais simplement de rouler non stop pendant la dernière heure. Je suis parti assez fort et j’ai accéléré continuellement.
Et plus ça allait, plus les 350 se rapprochaient.
Arrivé vers 23:30, il me fallait 6 tours pour les 350. Et mes tours duraient un peu plus de 6 minutes. Alors peut être ?
Plus ça allait, plus c’était possible, mais très juste. J’ai donc accéléré jusqu’à faire 2 tours à plus de 28 de moyenne, et j’ai passé la ligne à 23:59:20, j’ai donc pû faire un dernier tour plus lent et arriver à 351,8 km.
La morale : Sam Wakeling est très fort, le record est tout de même atteignable dans les bonnes conditions, la bosse au milieu du parcours (à 4% probablement) était comme la relance après un virage à 120°: infernaux, j’ai eu mal comme rarement, voire jamais, plus jamais je ne fais ça avant la prochaine fois et 24 h c’est long en fait.
Maintenant quelques photos qui attestent de l’évolution de mon état :
Et enfin, quelques remerciements :
Merci à mes parents qui m’ont poussé er assisté, merci à l’orga qui était au top, merci aux gels goût caramel, framboise et pommes qui sont délicieux, merci à tous les spectateurs et coureurs qui nous ont encouragés avec Adrien, merci au crit lig, le groupe de fixies qui roulaient comme des brutes et m’ont encouragé à chaque fois que je les croisai ou presque et enfin merci à Adrien de m’avoir accompagné dans cette connerie.
L’an prochain on fait ça en équipe ?
Allez, retour au dodo maintenant
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Un grand bravo !! 24h, oui, c’est long… J’ai vécu ça en vélo. Le temps change de texture…
350km me paraît énorme. Le fait de tourner en rond n’aide pas forcément et participe à perdre en lucidité parfois (en tous cas, c’est ce que j’avais ressenti en course à pieds).
Bonne récupération…
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BRAVO les gars et bonne récup ! Sérieusement,
vous êtes des grands malades.
… Enfin, même si ça n’est pas du tout raisonnable, j’avoue que j’aurais aimé être avec vous ; il y aura d’autant plus moyen si on se le fait en relais… 
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Félicitations tout les deux pour cette belle performance
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Bravo à tous les 2 !!!
Avec la fatigue, ça ne devait pas être facile au milieu des autres participants.
Et si les prolongateurs sont interdits ça rend les choses encore plus compliquées. Au delà d’1h30 d’effort sur route sans prolongateur, je veux rentrer à la maison
Je suppose que c’est une interdiction pour une raison de sécurité, il y a peut être moyen de négocier pour pouvoir utiliser certains modèles « fermés » (ou des mini prolongateur) qui sont moins dangereux que 2 bar ends qui dépassent., comme celui là :
@Aurélien C’est clair que le record de 24h n’est pas le record le plus facile à battre 
Je crois que Sam Wakeling avait très peu dormi, si j’ai bien compris il avait roulé 22h sur 24h. Si tu ne l’as pas fait, je te conseille de lire ce sujet : 24 Hour World Record attempt in Aberystwyth, UK - General - Unicyclist.com
Sans prolongateur ça me parait impossible, et à mon avis le point clé, comme tu l’as constaté, c’est de ne jamais se mettre dans le rouge. D’après tes données strava, tu étais à une allure bien trop élevée au moins les 2-3 premières heures. Ton cardio baisse ensuite, mais je ne sais pas si c’est volontaire ou c’est ton corps qui s’est régulé tout seul… Je ne suis pas expert des distances ultra-longues, mais si je devais essayer je ferais attention à avoir le cardio le plus bas possible (genre moins de 75% de FCM), surtout au début.
En tout cas bravo et bonne récupération à vous 2 !
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Sacrés perf’ ! Surtout vu le circuit comme disait Aurélien avec cette montée courte et les virages. Faudra que tu te régules Aurélien pour rouler plus régulièrement donc plus longtemps ; les pointes de vitesse ça fatigue forcément plus.
Pour les prolongateurs tu as préféré appliquer le règlement à la lettre ou bien quelqu’un t’a spécifié leur interdiction ?
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Je n’avais pas encore pris le temps de réagir à cause d’Elsbet. Mais vous avez tous les deux été super impressionnants !
J’ai discuté avec Timo ce week-end de sa « petite » sortie de 240 km. Il me disait qu’il n’aurait pas pu aller plus loin car il était incapable de supporter plus longtemps sa selle, malgré ses prolongateurs. Et vous, vous faites tous les deux plus de 300 km. Vous êtes des machines 
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je ne parle que pour moi, je ne sais pas ce qu’il en a été pour Adrien, mais je n’ai pas eu spécialement de problèmes avec les autres concurrents. Il y a eu plusieurs fois où les TGV (les groupes de 4 à 10 cyclistes lancés à grande vitesse) m’ont coupé la route dans des virages, mais c’est tout.
Là dessus, j’ai clairement souffert, à la fin je pouvais à peine m’asseoir. Et ce matin, j’ai dû prendre mon mono pour aller bosser, j’ai cru pleurer sur les premiers kilomètres, jusqu’à ce que j’arrive à trouver une meilleure position, grâce aux prolongateurs. Mais je vais devoir trouver un cuissard qui va bien et potentiellement une crème anti-irritations.
L’interdiction est en effet pour des raisons de sécurité, j’essaierai si c’était à refaire de négocier pour avoir un prolongateur fermé, mais je devrai m’y prendre beaucoup plus en avance.
Je l’avais déjà lu, je viens de le relire et c’est vrai que ce qu’il a accompli est incroyable.
Effectivement je suis parti trop vite, mais je n’arrivais pas à ralentir le rythme pendant les 2-3 premières heures, puis j’ai ralenti par manque d’énergie sans réussir à me réguler.
Et à partir du moment où j’ai dormi 4h, j’avais des douleurs terribles, mais aussi de l’énergie, si j’avais réussi à oublier la douleur, j’aurai pû rouler beaucoup plus.
Comme je l’ai écris juste au dessus je n’étais pas tellement fatigué, j’avais simplement très mal à cause de l’appui de la selle et des frottements.
J’ai posé la question avant le départ, et ils m’ont dit que c’était interdit, je n’ai pas voulu tenter une négociation.
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Ma plus grande peur était d’être en même temps que d’autres vélos dans les virages serrés à 90°, surtout quand je n’avais pas la possibilité d’être à l’intérieur du virage pour fuir la force centrifuge, ils arrivaient très vite parfois et j’ai entendu plusieurs fois les pneus déraper et voir plus rarement le cycliste rattraper l’équilibre de justesse à ma hauteur au risque de me prendre le vélo dans la roue… et peut être même le cycliste avec, quand ils arrivaient trop massés je préférais parfois sacrifier un peu de vitesse et les laisser engager les virages avant moi.
Les virages ont été le principal danger,
Une fois, en sortie d’un virage tournant à droite j’ai serré à droite juste après avant l’arrivé de quelques vélos, l’un a serré à droite aussi, (pourquoi?!) après sa négociation et est venu accrocher ma roue avec sa roue avant, il faisait nuit à du sous estimé la taille de ma roue ?? Il s’est arrêté suite à ma chute pour s’excuser et discuter un court instant, sans douleur et sans mal et c’est reparti facile mais ça m’a donné encore moins confiance avec tout ses virages !
Ma seconde peur était de me prendre un vélo lancé à plaine vitesse en bas de la seule descente dans un virage pas trop serré au bord du quel il y avait des vilains poteaux métalliques bordant le passage piétons, en roulant si longtemps, on a le temps d’imaginer le pire !!! 
Ma dernière peur était sur la fin de me faire renverser à nouveau comme la première fois, j’avais eu facilité à me rattraper la première fois car j’étais encore en forme, je devais être aux alentours de 150km~ mais au delà des 200 je me suis dis que la même chute aurait été bien plus difficile à rattraper…que je serai tombé comme une masse sans réaction immédiate avant le contact au sol…
Voilà j’aurais donné mon impression au sujet des virages pour répondre à la question de @toutestbon au sujet des autres participants et nous au milieu 
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J’ai du mal à dormir, bon c’est pardonnable j’ai terminé le travail il y’a peu. Je relis actuellement les récits des 24 de l’année passée, j’ai visité les sujets des 24 plus datées, j’ai du mal à imaginer qu’on remet ça dans 3 jours, la magie est déjà dans ma tête et je suis déjà en voyage car j’en rêve déjà, j’ai envie de tout donner encore cette année même si comme avant chaque évènements mono j’appréhende un peu, encore plus car je vais le faire cette fois si avec cet axe incroyable. J’ai tellement hâte de revivre ça.
Vive le mono 
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Moi aussi j’appréhende beaucoup, et j’ai très peur de la douleur.
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« La douleur est une simple information. »
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