Dimanche 2 Mars,
Je suis etalé dans mon lit et je me force a dormir car je sais que lundi je vais bosser a 20h du soir. 10h le soleil qui filtre a travers les volets m’ejecte finalement hors du padoc, allez c partie une petite marche a pied pour s’echauffer. Mon but, acheter un oignon car comme vous le savez tous ,tout tourne autour de l’oignon…quand y’en a plus c la galere tout est fade et, je n’oublie pas non plus l’autre chose essentiel : une biere. J’avale mon p’tit dej au lance pierre car le soleil se fait de plus en plus scintillant : Allez go j’enfourche mon vieux chromique pourris 24" pneu slick et pedale lisse comme des peau d’fesses de bebe. La rando commence devant l’appart et ça grimpe severe mais cette fois je ne la fait pas a pied, le footing que j’ai fait sous la pluie hier matin porte c fruit : j’avale la pente comme un gros V8 americain. Je croise un couple avec lequel j’echange un bonjour ainsi qu’un sourrire amical, petite pause sur le parking du court d’eau, faut pas se durcir les jambes non plus, un p’tit etirement et c reparti comme en 40 boudiou. Me voiçi sur le chemin de la cascade, une bouffée d’air humide accentue encore ma motivation et ça n’arrete pas de grimper mais tant que c du bitume, j’lâcherais pas l’mono, et mon entrejambe n’a toujours pas decrocher la selle, decidement, aujourd’hui j’ai la peche !
Quand, tout a coup, un jeune berger allemand cours vers moi un collier et un morceau de chaîne autour du coup, il est necessaire de rappeler que je me suis fait croquer la partie la plus intime de mon anatomie etant jeune par un gros berger allemand noir appelé « Satan »… Je ne me degonfle pas j’adore les animaux, mais plus particulierement les chats, et, je le reconnais : c la pauvre bete qui est attaché devant une maison d’habitude quand je passe a cet endroit, il me fait la fête et sans descendre du mono je continue mon ch’min et le plus drôle c que ce bougre me suis et semble apprecier ma compagnie. La route fait des « S » et, tout en continuant mon ascension je croise un autre couple qui me confirme que c bien le chien de leur voisin leur appel n’a aucune incidence sur le comportement du chien qui court dans tout les sens et semble bien decider a me suivre dans mon periple. Enfin arrive le chemin de caillou encore un peut plus raid qui mene a la magnifique cascade de virieu toute faite de mousse calcaire, cette fois je descend du mono et continue a pied. Un peut plus haut, le pont de la michaille et la route en S reprend, je remonte donc sur le mono j’usqu’a un nouveaux chemin de caillou qui mene a la cascade de Diaz je decide d’y faire une halte, cet endroit et chargé de petit ruisseaux, le chemin qui y mene est fait d’herbe et finit en gros galets qui mene a la cascade, mon nouveaux compagnon de m’a toujours pas lacher d’un tour de roue et traverse avec moi le court d’eau. De l’autre coté je m’assoie pret de la cascade et curieux, je cherche a m’interresser un peux plus a lui, il court dans tout les sens comme un fou, s’approche et s’enfuit des que je veux le caresser toutes c acrobaties me fond rire aux eclats et, petit a petit, j’arrive tout de meme a lui faire un gros calin (oh happy days !).
Je continue mon ascension, toujours a pied sur le chemin de caillou interminable puis les bois s’epaissisent et laissent passer moin de lumiere le chemin est fait de terre et de mousse, plusieurs options s’offrent a moi, je choisit toujours le plus facile a retrouver dans l’autre sens, mon jeune amis m’a lâcher, il a choisit sa route, puisse-t-il retrouver le chemin de sa maison sans encombre, je m’en veux de ne pas l’avoir ramener a son maître inconscient que je suis, mais au fond, on pensait peut etre tout les deux la même chose : mieux vaux prendre qques risque en fuguant que de vivre attaché eternellement. Tient un panneaux : « 735m » « egieu 1h30 », virieu est a 100m d’altitude j’vous laisse faire le calcul. Le soleil n’est pas enore au zenith, loin de là, je decidais donc de continuer. A partir de là, la pente s’accentuait encore et etait jonchée de caillou de plus en plus gros, entre 10 et 20 cm, le paysage commençait a se transformer, de nouvellles couleur apparessaient, avec une vue sur la vallée qui filtrais a travers des arbres sans feuilles, au dessus d’ une pente tres abrupte sur le cote du chemin, toujours aucunes traçes du sommet, je continuais et prennais plaisirs a sentir l’effort dans les jambes et dans le dos, le bohneur de la marche commence içi me dis-je et, aussi : "comment allais-je redescendre ça en mono ? " Toujours plus haut au detour d’un carrefour boueux je levais les yeux au ciel au passage d’un avion : « je n’en avais jamais vu d’aussi pret », du même coup j’entendis le cri strident de deux buses qui fesaient des cercles dans le ciel au dessus de moi. Là une pensée me traversa l’esprit « Nico, t tout seul, t’as pas d’eau, t un peut barge quand même » .
Donc je decidais de redescendre, non sans mal mais tout doucement, en analysant le parcourt, slalomant entre les plus gros caillou, qques rattrapage de justesse mais sans reel chutes dangereuses, je reprennais tout c carrefour sans me tromper, passant dans les sous-bois sombre ou la mousse au sol fait comme si on roulait sur du pain d’epices, et les chemin de caillou qui me massent longoureusement et sans delicatesse, toutes c differences sont un plaisirs de sensations, contraste et harmonies, j’me suis beaucoup entrainer a sauter au dessus de branches ou de cailloux mais la selle tres haute et les pedales lisses me causent qques frailleurs, j’me suis aperçut aussi qu’il etait assez dangereux de mettre les deux pieds sur la fourche d’un chromique sans avoir des protection adequates au minimum des gants je dirais, je m’arretais a la cascade de virieu, cette fois, pour me passer le visage sous l’eau avant de terminer la descente a travers champ plutot que de taper les S de la route entre ornieres et gazon, les jambes a la limites de ne plus me freiner j’arrivais, epuisé, sur la fin de mon parcourt, il est 13h j’vais me finir sur la place du village histoire de bosser ques figures.
Bien que je me soit eclater comme un p’tit fou, mes pensées ne sont dirigées en fait que vers mon amis a quatres pattes qui n’est toujours pas rentrer chez lui, ma raison n’aurra de cesse de le revoir desormais.