Venez racontez vos experiences mtt en forêt et sur littoraux

Mikefule est comme Robin des bois: son truc c’est plus la foret de Nottingham que les bois du Surrey.
Dommage!

Donc le fumier en Belgique, la boue en Angleterre… en Chine ça va être le ciment frais…

c’est une contrepeterie? :blush:

Il est bientôt 14h30 du mat’, pas trop envie de sortir du lit mais le soleil dardant ses rayons dans la chambre semble annoncer la perspective d’une belle après-midi.
Après un rapide petit dej’, vérification du matos -> pression du pneu : check, écrous serrés : check, protecs en place : check, équipement d’hiver : check, motivation : check.
Allez go, à peine sorti de la cour me voilà direct sur le boulevard en plein carrefour. Je ne fais pas trop le malin car commencer ma ballade devant tant d’automobilistes pleins d’espoir de voir le guignol sur son vélo de clown se péter la tronche avant que le feu ne passe au vert me déstabilise toujours un peu…
Je zigzag entre les plots et les bagnoles aussi rapidement que s’il s’agissait d’une fosse aux serpents.
En moins de deux minutes me voilà sur le chemin perdu dans la lande qui mène à la mer. Passer si vite de la civilisation à la nature brute est pour moi un éternel enchantement.
Le sentier bordé d’ajoncs en fleurs (très piquants les ajoncs, ne pas tomber surtout !) est finement empierré et vallonné, c’est agréable et silencieux, cela me permet de surprendre le vol d’un magnifique geai et d’écouter les mélodies des autres oiseaux.
J’arrive bientôt sur le sentier des douaniers, l’incroyable chaos granitique, lumineux sous le soleil, contraste merveilleusement avec le bleu profond de la mer. Les roches énormes aux formes torturées et aux couleurs chaudes, sortant de la mer ou perçant parmi les nuances jaunes, vertes et brunes de la lande, donnent à ce bout de côte un caractère aussi féerique qu’irréaliste. Un vrai décor de légendes.
Des oiseaux marins planent au loin dans le vent frais. Cet air vif chargé d’iode me donne un peu le tournis, j’en prends une grande bouffée avant d’attaquer la série de cotes et de descentes du sentier qui serpente entre les blocs de roche et la bruyère.
Pardon Monsieur, merci mesdames, casses-toi le clebs…pff, même en plein hiver c’est plein de promeneurs sur cette côte…jamais tranquille !
En passant près de la base des Sauveteurs en Mer, j’aperçois un groupe de plongeurs sur la cale, y’en a un qui me montre du doigt en se marrant… parce que lui il a pas l’air con à marcher en arrière avec ses palmes sans doute ? Passons.
Le phare n’est pas loin mais va d’abord falloir donner un coup de collier pour passer, la courte mais raide montée qui m’attend se termine par un grossier pavement de granit, ça va passer, ça va passer,…ça passe pas ! Une fois encore à cet endroit je dois mettre pied à terre.
Pô grave, je file au pied du phare faire un p’tite pause et contempler la houle qui viens s’écraser en contre-bas. J’adore cet endroit, ici la roche forme une pointe avancée sur a mer, on dirait la proue d’un navire. J’ai envie de clamer que je suis le « king of the world » en écartant les bras mais ça a déjà été fait.
Bon ben, je m’assois donc sans rien dire.
Je souris au vent comme un con, je suis bien.
J’en suis à la moitié du parcours, c’est joli aussi après.
Je remonte sur ma roue le sourire encore accroché aux lèvres, c’est reparti !

Pas mal aussi comme récit.
Mais si je pouvais me permettre une petite remarque, si tu te levait avant 14h 30 du mat’, tu aurais sûrement moins de monde sur ton trajet :wink: (et plus de temps encore pouir faire du mono) :wink: !

Je sais bien, je sais bien…mais bon y’a des natures flemmardes et je pense que malheureusement j’en suis un bel exemple, presque un cas d’école.
Je vis doucement quoi.

Je pense ètre ce que l’on peu appeler un « contemplatif béat ».

(Et puis la nuit y’a plein d’étoiles à chercher, alors forcement on se couche tard!)
:wink:

j’ai bien aimé … j’ai même cru reconnaître l’endroit …
mais non c’est pas possible: je fais les chemins de douanier en hiver!

suite et reprise des aventures anglaises: meme bois, meme heure. mais maintenant il fait jour et il fait beau (on nous a change l’angleterre!).
Le petit lac est adorable sous le soleil avec ses iles couvertes d’arbres a fleurs violettes. a part ca un bois est un bois … c’est sympa mais pour tout dire c’est quand meme plus romantique la nuit!
Si quand meme quelque chose est vraiment extra: quand je ne roule pas sur des graviers mon mono (le 24 TT « grouink ») ne fait presqu’aucun bruit. je n’arrete pas de surprendre des lapins et a un moment je decouvre un daim a 20 metres : il me regarde il a l’air de dire « shocking » et il s’en va dignement (en regardant « springwatch » l’emission tele preferee des anglais j’ai apprisqu’il s’agissait d’un « roe deer »).
Petite joie innocente j’ai aussi eu droit a l’expression du syndrome du vetetiste ecoeure: de quoi s’agit’il? vous croisez un groupe de vetetistes, y en a un qui est derriere les autres et qui souffre la male mort parcequ’il vient de monter un cote difficile sur un chemin impossible; il est tout rouge et la bave lui coule de la bouche; il leve les yeux et voit un monocycliste qui caracole … il ne lui vient pas a l’esprit que s’il CROISE un mono ce dernier ne vient pas de monter la cote! alors les yeux lui sortent de la tete, sa langue tombe jusqu’a par terre et il halete quelques commentaires sur le fait qu’il se sente comme un humble vermisseau! Je sais c’est pas tres chretien de s’amuser de ce genre de situation … mais il n’y a pas de petits plaisirs!
Cette semaine j’ai fait trois fois ce bois … je me dis que les anglais devraient manger plus de lapins.
il va falloir que je repare mon mono: ca couine a mort maintenant … je suis sur que la conduite a gauche ne lui reusit pas
:smiley:

Alors moi ce week end, c’etait Ile d’Oleron (tin j’ai bien que ça a faire au lieu de bosser mes rattrapages…), et en allant me promener (la sortie n’etait a pure vocation monocycliste) je tombe sur un beau petit bois avec de belles descentes, des beaux buissons, de belles racines, du beau sable, au loin un beau coucher de soleil, mais malheureusement pas de belles demoiselles.

Donc j’m’amuse bien dans ce p’tit bois pendant une bonne heure, et j’me decide d’aller sur la plage histoire de se ressourcer au contact des éléments.
et là j’ai tester de descendre les dunes bien raides et bien molles (vous m’direz : normal c’est des dunes) et apres qqs essais j’ai réussi a en descendre une sans manger du sable.
Mais bon comme les dunes c’est fragiles, j’ai pas trop insister.

Mais sinon maintenant, comment on fait pour enlever le sable qu’est rentré dans la pedale ?

Ce week end y’avait le festival gare aux izards, un concert de fou à 1600m d’altitude (que je peux raconter ailleurs si ça vous interesse), bref, forcément le coloc et moi même amenons les monos, et on s’est vraiment fait plaisir !
A l’aller on a pu repérer les endroits délicats et les pièges, et au retour on à déroulé :stuck_out_tongue:
En plus un pote à nous s’est tordu la cheville la haut, du coup on à du descendre, lui remonter la béquille qu’on avait dans la voiture et se refaire la descente en foret sans les sac, vraiment une journée trop bien :stuck_out_tongue: Avec un grand soleil et toutes les bonnes conditions, je suis fan des pyrénées.

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Toi pas mettre photos grosses en ligne dans corps article.
Marc

Bon j’ai un mono de « montagne » -du moins c’est comme ça que ça s’appelle en Ricain « Muni » (pour Mountain Unicycle). Du fait d’un temps peu clément j’ai raté mes dernières tentatives dans les Pyrénées.

Dimanche dernier j’étais sur la crête au dessus de Luchon (31) et j’ai décidé de faire la grande plongée dans la vallée.
Je crois être organisé et pourtant ma liste de contrôle avant le décollage comportait plusieurs erreurs:

  • réserve d’eau : 75 cl … ridicule!
  • manivelles: 145 … (j’ai pas la patience chercher mes clefs Allen pour mettre les 170)… stupide: vu la longueur de la descente (900m de dénivelé) et la pente (flan de vallée glaciaire) je vais pas pouvoir rester debout sur les freins.
  • protecs: j’ai pas mis mes chevillières 661 -j’ai la flemme de les chercher- grossière erreur: j’ai un petit défaut de fabrication et il me manque une des articulations de cheville … si je me plante c’est mauvais
  • forme physique: excellente … faux mon pote: la descente ne sollicite pas les muscles habituels
  • temperature: ok brise fraiche (idiot! attend d’être dans les bois plus bas et tu vas crever - je crains terriblement la chaleur-)

Je ne connais pas le chemin et je vais prendre des pistes de débardage: mais ça c’est pas une erreur -même dans le bois je ne me perds pas facilement-

Bon fier comme Artaban je me lance : ça impressionne beaucoup un ado ennuyé qui a l’air de trouver qu’enfin on trouve des trucs cool en montagne. Au début ça va … je fais quand même attention quand la pente est trop forte je marche un peu je n’ai pas envie de verser (les courbes de niveau se touchent). Sinon ça roule … je ne contrôle pas bien le frein et donc je freine au max avec les cuisses … Je suis seul (autre erreur, l’hélico ne pourra pas me voir dans les bois denses) et donc très très prudent: je ne vais prendre qu’un gadin mais spectaculaire … une pierre roule je pars en vol plané, je pose mon pied sur une grosse pierre qui cède … en un instant je sais que je vais me fouler la cheville, je me décontracte et je plonge tête le première en roulant sur mon épaule. Ma cheville droite me fait un mal de chien … mais je peux encore marcher/rouler -je me rendrais compte plus tard que je ne me suis pas foulé la cheville je me suis juste bien fait mal sur un muscle du dessus du pied-
Par moment les bois sont très épais et très sombres : les coupes de bois sont anciennes et la piste en mauvais état. Le seul bruit du mono sont les brindilles qui craquent et du coup je surprend un chevreuil d’assez près.

à Mi-pente je réalise avec horreur que la temperature monte dangereusement et que je n’aurais pas assez d’eau pour finir. même dans l’ombre des bois il fait de plus en plus étouffant.
Je me mets à pédaler comme dans un rêve, j’ai les jambes qui tremblent.
Les chemins de débardage se finissent et il faut que je suive un chemin très raide sur lequel je ne peux plus rouler. je rejoins les prairies et je cherche un chemin pour aller au bout. Je trouve enfin une piste raide mais facile … facile si j’étais en forme … je n’en peux plus: je roule parceque marcher c’est encore pire. J’appelle au téléphone pourqu’enfin on vienne me chercher au village (Juzet) ma voix est croassante … je suis mort de déshydratation. je tremble de tous mes membres.
Un litre d’eau et trois bières plus loin tout va mieux sauf les cuisses! j’ai pas pu marcher pendant 3 jours! la seule vue d’un escalier à descendre me retournait les tripes!
moralité: de l’eau, de l’eau et ecore de l’eau + attention la descente sollicite le dessus des cuisses alors ne faîtes pas 900m d’un coup sans entrainement spécifique :unamused:

Au début du mois de Juillet, j’ai testé pour vous le « bike park » (c’est comme ça qu’on dit en vosgien) du Lac Blanc dans les Vosges.

Ils ont un site internet bien construit; tapez quelque chose comme « lacblanc ».

C’était lundi 9 Juillet, je m’en souviens encore. Il faisait froid (11°C, on est à 900 m d’altitude) et la pluie ne s’est pas génée pour tomber en fin d’après-midi. Des conditions idéales pour se croire sur des pentes hivernales.
Ce que j’aime avec ce type de temps, c’est la traquilité et la convivialité qu’il nous apporte sur les pistes. Bref, on étaient vraiment très très peu nombreux sur le site.

Petite description : c’est une vraie station de ski en hiver - un télésiège de 6 places remonte les monocyclistes (j’exagère, j’étais le seul) - différentes pistes sont tracées dans la forêt - toutes les infrastructures de la station de ski sont utilisées (parkings, télésiège, bars …) - location de vélos de descente et de protections - station de nettoyage de vélo -

Remarques : un seul vélo pour 6 places peut être installé sur le télésiège - j’ai pu prendre mon mono sur mes genoux

Première descente : échec total
Trop de boue, plein de racines et pistes trop bosselées.
Je décide d’emprunter une piste de débardage; trop plan plan.
Je croise une piste rouge de ski (une belle et large descente herbeuse). J’ai les chocottes de me jeter vers le bas donc je continue sur mon chemin forestier.
Après des centaines de mètres de chemin assez ennuyeux, je recroise ma piste rouge et là, je m’élance en hurlant « Ban Zaï ». Et ça marche. Enfin ça roule et plutôt agréablement.
J’arrive en bas de la piste et je décide de refaire cette descente intégralement. Au départ c’est impressionnant de s’élancer mais cet itinéraire (par la piste de ski et non par les pistes de descente vélo) est vraiment jouissif. Je confirme le témoignage de MOU; le lendemain, le haut des cuisses est complètement courbaturé.

Une petite anecdote: j’ai descendu le début de la piste escorté par une quinzaine de vtt. Les gars ne pensaient pas que c’était possible de descendre sur une roue.

Pour conclure: l’accueil était sympa - maintenant, j’aimerais essayer ce genre de descente avec un mono équipé d’un frein et je rêve de refaire cette piste en plein hiver.

message urgent pour les amateurs de montagne.
En écoutant la radio ce matin j’ai appris que le tour de France passait par la port de Balès! -très inhabituel mais choix judicieux- il se trouve que je connais très bien ce parcours (en course à pied hélas :blush: ).
Si vous pouvez regarder à la télé … pour le monocycle je ne vous conseille pas la montée mais la descente vers Mauléon-Barousse est faisable (route avec très peu de circulation) mais le mieux c’est la piste de crête: faisable par tous et point de vue superbe -partir du parking au col-

t’a quoi comme mono pour aller faire du tout terrain ?

un Koxx one « forest » 26 pouces
pneu try all 26 x 2.50

J’aime particulièrement ce mono en descente car il avale bien les aspérités du terrain.

ange

ça fait 2 mois que je taffe dans les gorges du tarn en lozere (sur un centre UCPA en tant que que directeur adjoint, mais on s’en tape), et j’ai eu l’occasion d’avoir une journée de congé vers le 15 Aout, et j’en ai profité pour descendre le causse (le plateau, juste que c’est extremement sec)…

La descente faisait environ 3 ou 4 bornes et j’suis incapable de vous donner la denivelation…juste que j’y ai passé un bon aprem…
le debut etait de la piste carrossable, puis progressivement, ça devenait du « single track » avec des pav’tons de la taille d’une teloche 36cm (petit pour une télé, gros pour un caillou quand même…) avec de bonnes grosses marches avec des departs et receptions dans les graviers biens mous…

je me suis pris des vautres comme jamais, j’ai eu des courbatoches pendant une semaine, mais qu’est-ce que c’etait bon !!!

(matos : Torker 24)

sinon j’commence a gerer, un peu, le surplace.

bonne fin d’vacances à vous, moi elles commencent , mais ne dureront pas.

Bon allez je vais essayer de mettre ma mauvaise plume au service de ce merveilleux post :

Lundi dernier : l’humeur n’est pas au beau fixe, pas de doute la rentré aproche et j’ai le blues. deux choix s’offre a moi, rester devant la télé avec un pot de nutella ou me bouger l’arriére train et allez faire un peu de Tout Terrain, resultat je m’equipe et je me prepare a allez tester un nouveau chemin.

depart de chez moi traverser de 500m de garrigue a pied (ben ouais y’a pas de chemin) et c’est parti.

j’attaque une voie large, qui commence sur descente moyenne assez longue et trés callouitteuse. mon pneu est sur-gonflé et je doit tout amortir avec les cuisse la descente me semble interminable.,je le degonfle arrivé en bas de la descente tout rentre dans l’ordre oufff.

De la j’entame une single track au millieu d’une foret de chaine vert, le soleil brille les oiseau chante. Par moment la piste se fait trés « trialleuse » et l’alternance de chemin roulant et de chemin trés « cassant » est un regale.

Aprés quelque Km j’arrive devant une descente tres caillouteuse, trés raide et en sorte de « collimacon » a ma grande surprise je m’en sort entier et toujour sur mon mono, c’est que je deviendrais presque bon.

La voie debouche sur une forte montée d’environ 500m que je ne pourrait pas monter en mono. Arriver en haut je ne peut m’empecher de la descendre deux fois de suite. un pur regale malgre un arbre qui m’as gentilment acceuillis dans ses « bras ».

en haut de cette cote je tombe sur une clairiére, ou git un dolmen.

Le retour ce fera par des single tracks assez roulant avec quelque rocher a sauter, et des passage assez compliquer sur des « faïces » (mur en pierre seche) jusqu’a ce que la voie retombe sur le chemin de l’aller (je ne m’en douter absolument pas).

Je rentre aprés cette petite randonnée (8 10 bornes je pense) faatigué, les jambes et les bras griffer mais … avec un super morale, merci le mono

désoler pour le style pas terrible

ce matin notre petit groupe à voulu aller se frotter aux VTTs dans une balade organisée pour les deux roues. (à Plaisir 78)
prudents on a opté pour les 20km (pour les roues de 24). ZIp et Chouch ,pleins d’énergie, ont opté pour le 30km.

petit matin romantique à souhait: brume et soleil. Shadok essaye de se souvenir des poèmes romantiques allemands.
Moi je démarre mal: je souffle comme un boeuf… Il faut donc que j’économise pour durer.
je croyais qu’on aurait des allées forestières et, heureuse surprise, on a eu des « singles tracks ». Pour durer un seul mot d’ordre: se décontracter. Quand les branches sont trop basses ou le chemin trop cahotueux et bien je marche! mais pour le reste youpi!.. que du bonheur… je me croie sur une piste de ski! tout est dans le rythme : tu roules dans le sous-bois tu zigues et tu zagues, tu marches et surtout garder le rythme.
seuel déception on arrive au ravitaillement intermédiaire trop tard : les gentils organisateurs ont déjà plié bagages. ça c’est un coup dur. donc sur la fin on prend un raccourci … on a donc du faire dans les 17/18 km; de temps en temps on retrouve Zip et chouch vaillants mais perdus :wink:

ce rythme décontracté va se révéler payant: pas de courbature, pas de fatigue l’après midi et je dirais même plus: j’ai moins mal au genou gauche après qu’avant!

ah les petits chemins dans les bois que du bonheur!!! aucun de nous n’a été assommé par une chataigne tombante, on n’a pas bouffé de boue, que la nature est belle!
youpie!

Ce dimanche matin rafales de vent, rafales de pluie sur le bois de Clamart.
Pourquoi appelle-t’on ça un « temps de chien »? tous les tichienchiens qui habituellement promènent leur maître et font leur petit caca, sont restés au chaud sur le sofa, près du radiateur à regarder TF1.
C’est un temps de chien parce qu’il n’y a pas un chat!
J’adore le mauvais temps … et je me lance dans les « singles tracks » au rythme de la pluie et des branchettes qui tombent… je fais ça à mon rythme. je suis tout seul et actuellement j’ai facilement des petites crises d’asthme: il faut donc que je reprenne mon souffle à intervalles réguliers. Il faut que je prenne les allées plus larges car je suis trop crispé et donc trop essoufflé dans les chemins étroits.
à part les chutes d’arbres je pense être protégé contre tout: je ressemble à un homme grenouille avec mes lunettes de ski par dessus mes lunettes de vue… sauf que la roue fait remonter de la boue humide qui me remonte dans les jambes du short: si quelqu’un me voit comme ça il va penser que j’ai le sphincter qui se relâche :blush:
Je prend enfin des allèes forestières: je suis le roi du monde! dans le bois le vent ne me gêne pas . La piste est parsemée de fondrières traitresses avec un mélange de feuilles mortes et de boue: mais là c’est génial! sur le conseil de François j’ai mis le Gazz en très basse pression: je survole tous ces pièges… je m’étonne moi-même car d’habitude je zigzague mal dans la boue. là je trace tout droit.
La descente vers les lacs de Meudon est super: rien à craindre des ravines pleines de feuilles et de boue. Je chute bien une ou deux fois mais c’est parce qu’une racine traitresse m’a pris par surprise ou parce que je n’ai pas vu à temps que le sol redevenait ferme.
Tiens j’ai médit: je croise un chien de chasse (ça existe donc encore les chiens courageux!). Apparemment il n’en a pas après moi et nous restons en bons termes.
Ce matin j’ai pris la résolution de remonter d’un coup depuis les lacs jusqu’au plateau: il faut dire que les cotes c’est pas mon fort. il faut donc que je travaille. Contrairement à mes habitudes je vais prendre la route goudronnée qui remonte et je vais essayer de la faire d’un coup!
Hélas je dois renoncer à mi-chemin: le rythme était bon, les jambes vont bien, le coeur aussi … mais j’ai le souffle coupé par une crise d’asthme. j’ai la respiration d’un brontosaure gros fumeur qui vient de courser une femelle dans un marécage :unamused: Toccata et fugue!
je finis à pied.
pour me consoler, sur le plateau, je m’offre un orgie de boue. Comme un gamin je fais exprès de passer dans les fondrières les plus immondes … du bonheur total. En regardant mes traces je pense que sur ce parcours j’aurais pu battre un V.T.T (leurs traces sont zigzagouillantes et se terminent parfois mal :laughing: mes traces sont -presque- rectilignes!).
moralité: par temps de boue mettez vos pneus les plus dégonflés possible.

petit problème technique au retour: comment conduire une voiture quand on est aussi cradoc?

13h"30 : après la douche je vais me mettre aux fourneaux. au menu: lapin au citron accompagné de trévise grillée! Ne le dites pas à Zippedy sinon il va trembler pour son animal de compagnie :smiling_imp:

Ce matin il gèle à fendre l’âme.
Les « grandes roues » étant parties à l’Ouest nous ne sommes que 3 avec Shadok et Corentin.
Sur le plateau de Meudon dès qu’il ya un petit peu de vent ça caille sévère … vite il faut rouler pour se réchauffer. rouler dans les allées: on prendra les « single tracks » plus tard quand on sera chauds.
scritch, scritch font les roues: les feuilles agglomérées avec la boue forment des blocs solides et compacts … là où la semaine dernière je pouvais rouler dans de belle mares il y a maintenant d’étroites ravines de boue solidifiée … à chaque fois on se fait avoir: dès qu’on manque de précision, on arrive sur un sol chaotique et le pied à terre imprévu se déclenche.
J’ai du mal à me réchauffer car la respiration ne va pas fort: c’est souvent pareil; il me faut au moins 3/4 d’heure pour me sentir « roulant ».
Les autres sont sympas et m’attendent patiement.
Bon on se décide à prendre les petits chemins: je choisis une descente bien racineuse et bien raide… un peu impressionnant mais pas si difficile. Un vététeur s’arrête pour nous regarder descendre … on sent qu’il est scotché! (hé hé il n’y a pas de petits plaisirs: le monocycliste serait-il un peu cabotin?) en bas c’est pareil on tombe sur un groupe du troisième age en vadrouille forestière et ça les épate de nous voir.
dans le fond de vallée la piste est une ex-fondrière fossilisé par le froid … pas toujours facile.
il va falloir remonter : on s’arrête pour prendre une route goudronée qui remonte … François qui délaisse le mono pour le jogging extrème nous rejoint … on a ensuite l’occasion de faire de la retape pour le mono auprès de deux jogeresses (toujours les petits à-cotés sociaux du mono).
bon il va falloir remonter … pas moyen! la pente n’est pas extraordinaire pourtant: c’est promis en 2008 je travaille les côtes!
arrivés sur le plateau on roule puis on prend au hasard une allée cavalière qui à l’air de descendre bien raide (comment font les chevaux pour descendre un truc pareil?) c’est tout recouvert de feuilles mais c’est solide du fait du gel. du coup là aussi belle descente sans chute particulière.
On continue l’allée cavalière qui remonte et redescend en fonction des ondulations du terrain.
Comme il se fait tard en arrivant à la route on remonte vers la tour de telecom (au lieu de tirer tout droit dans un bois qu’on sait plein de chemins acceuillants).
suprise: en montant on découvre un nid de vététeurs/sauteurs qui à coup de pelles ont aménagé un petit luna-park. Il faudra qu’on y revienne pour tester (enfin je parle pour les courageux: je ne me sens pas capable de faire les sauts proposés. p’tet qu’on proposera ça aux trialeux de la région parisienne un de ces quatres).
A l’arrivée petite photo: Corentin m’a ramené une jolie médaille que les organisateurs d’une course d’orientation nous avait donné (je m’étais pété la cheville en route: alors je n’étais plus là pour la distribution). Je prend pour la posterité un pose martiale et vaine qui fera date :wink:

moralité: beau et froid c’est cool!