Raconte ton dernier entraînement !

A l’époque je roulais en 29/89 en ville sans frein. Pour les arrêts d’urgence, je sautais du monocycle.
Le 29/89 c’est déjà très exigeant, je n’ai à aucun moment pensé à utiliser des manivelles plus courtes, d’autant que si cela existait, il s’agissait peut être de matos de freestyle et cela coûtait particulièrement cher (par rapport à mes jeux de manivelles QUAX alu à 15€ la paire).
Fort de mes 2 premières années en 29, j’ai enfin testé un 29S du club de Rennes. J’ai trouvé ça super, avec quelques mois d’entrainement je pouvais déjà aller plus vite, plus loin et en étant plus confortable. J’ai alors décidé de commencer à faire des économies pour en acheter un pour moi. A coup de 50 € d’économie par mois, j’ai finalement réussi à rassembler l’argent pour me l’acheter.
Et l’histoire a continué…

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En l’occurrence, 1h30 c’est en 29/75, les premiers en 89 sont les frères caignan en 1h32’30" et 1h32’35".

Et le circuit ne faisait pas exactement 42,195 km, mais je crois que @toutestbon est plus au courant du « problème ».

Oui oui, c’était un lapsus que j’ai corrigé dans la minute :face_savoring_food:

Merci Simon pour l’éclairage ! :grinning:

J’avoue qu’en 29/102 mm sans frein, pour les arrêts d’urgence, j’aurais aussi tendance à sauter😜

C’est beau également, merci pour le témoignage ! :grinning: :+1:

Après 3 trajets en mono, je peux confirmer une partie de mes premières impressions sur les manivelles de 89.
D’abord, ça va effectivement plus vite tant qu’il ne faut pas forcer (pointe à 26 hier soir, 22-23 maintenu dans difficulté).
Ensuite, ça fait moins mal.
Et effectivement, il faut l’emmener, dès que ça monte (même juste un peu), c’est beaucoup moins drôle et la vitesse chute.
Et avec du vent de face c’est chiant.

Par contre le démarrage se gère plutôt bien.

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Merci @Aurélien pour cette confirmation.
De mon côté, après 3 jours et quelques dizaines de kilomètres en 29x100 mm sans frein, je confirme les miennes : sur plat, ça roule tout seul, ça roule fort, sans danger et sans fatigue ; le contrôle reste très correct et le freinage en rétropédalage, ça se gère pareil, sachant qu’en cas d’urgence, on peut toujours sauter du 29 ; en ville, c’est rapide et maniable, vraiment très chouette ! Dans les faux plats, avec le vent en face et pour peu qu’on soit chargé, il faut un peu faire chauffer les mollets et les quadriceps, mais ça fait du bien et on arrive à maintenir la vitesse ! Du coup j’adopte les manivelles 100 mm (pour moi, c’est TOP) et j’envisage déjà de passer en 89 mm ; je testerai peut-être d’abord sur un 26"…
:winking_face_with_tongue:

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Pour le coup depuis que j’ai un frein, je ne peux plus le lâcher. Et sauter du mono à plus de 20, voire 25, ça me paraît dangereux, que ce soit pour les chevilles, les genoux, voire les bras et le visage en cas de chute. Et pour la source de l’urgence, qui sera devant c’est moyen aussi, notamment si le mono t’échappe (une petite vieille qui se prend une pédale à picots dans le genou risque de ne pas apprécier).

Perso, c’est les quadriceps et l’arrière des cuisses (le semi tendineux je crois) qui tirent quand je mets du rythme, et ce quelle que soit la longueur des manivelles.

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Sur mon prochain 29, c’est prévu ! :wink:

En général, au moment où on saute, on a déjà bien ralenti en rétropédalage, mais dans le cas exceptionnel où c’est vraiment une urgence, ça ne me pose pas de problème de sauter du 29 (beaucoup moins haut que le 36 ; avec plus de 15 ans de roller dans les pattes, je suis habitué aux chutes à des vitesses élevées, je tombe en roulant à la manière d’un judoka et je ne me blesse pour ainsi dire pas ; c’est pour ça que je ne protège que la tête) ; en bref, à part faire peur à cause du bruit des pédales métalliques sur sol, on ne se fait pas grand mal, ni aux autres, ni même au mono, mais tu as raison, il vaut mieux être prudent :+1: :blush:

Tout dépend, ça peut se révéler moins cher qu’un ostéo, économiser des sous à la sécu, voire même dans le pire des cas, aider à financer les retraites ! :rofl:

Oui tu as raison, autant pour moi. J’ai également le mollet gauche qui chauffe un peu, mais c’est plus lié au fait que je pédale avec la plante du pied et que je ne peux pas étirer mon genou. :wink:

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Moi aussi, mais sur une descente express (à cause de la géométrie de mon mono, j’évite la descente par devant), faire une chute avant c’est vraiment moyen (retour sur le mono, glissade sur le dos, etc…)

Je n’ai pas osé aborder le sujet.

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Aïe! C’est vrai, je n’y avais pas pensé. :sweat_smile:

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Aujourd’hui, je me suis dit que si je voulais aller sur le Ventoux avec @Maxence et @toutestbon c’est donc leur faute si j’ai mal aux jambes je devais faire un peu de dénivelé.
Et donc je suis aller sur ma montagne locale (Oui Maxence, le mont du roule et ses 100 m d’altitude).
Et j’ai donc fais en gros un quart du projet (36 km et 1002 m de d+) dont 90% du dénivelé en 25 km (la montée fait en gros 90 m de d+ et je l’ai fais… 10 fois).
Résultat : j’en ai chié et j’ai fini une de mes plaquettes à la première descente (du coup le frein frottait à chaque montée).
Et mon rythme cardiaque a fait une courbe marrante:

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Il va falloir investir dans un meilleur frein :smile:
Pour ce qui est de la difficulté, je pense qu’il est plus dur d’alterner les montées et les descentes comme tu l’as fait que de faire de longues montées puis de longues descentes. En tout cas, il est clair qu’il va te falloir de l’entraînement ! (Et à moi aussi :laughing:)

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Pas sûr, chaque descente est une pause de 2 minutes. Et à la fin, la montée je la connais par cœur et je suis en mode robot.

Oui c’est évident, c’est pour ça que je suis allé faire cette sortie. Après dans le pire des cas je ne réussirai pas à faire les 3 cols dans les temps et c’est pas très grave.

Oui, et changer les plaquettes (elles avaient 3500 bornes minimum). D’ailleurs tu aurais des références de bon frein qui tiennent la descente du Ventoux ?

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C’est une pause, certes, mais qui vient de te couper dans ton effort. J’ai l’impression que ça donne une sorte de fractionné (en plus long), difficile à supporter pour le corps :thinking:

À mon avis, il faut viser des freins moyen ou haut de gamme à 4 pistons : Shimano SLX 7120, XT 8120, XTR 9120, Zee, Saint ou encore Hope Tech3/4 V4. Si possible avec des plaquettes à ailettes pour une meilleure ventilation, avec une garniture semi-métallique, métallique ou céramique. Et un disque de bonne qualité, par exemple avec la technologie Ice Tech de chez Shimano.

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C’est un super entrainement, c’est exactement ce type d’effort qu’il faut faire à l’entrainement. Le fractionné permet de faire des efforts où tu aurais plus de mal à récupéré si tu le faisais en une seule fois.

C’est clairement plus facile d’enchainer les courtes montées et descentes que de faire une longue montée et une descente.
Si demain tu veux faire un record de dénivelé positif cumulé, il vaut mieux choisir une petite bosse pour faire des fractions.

Pour le Ventoux, il y aura 3 fois plus de 20 km de descentes. Autant 2 km de descentes ça passe tout seul, autant 20 km c’est difficile à faire sans faire de pause.

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Ça c’est une bonne nouvelle. Par contre j’ai les quadriceps en miettes aujourd’hui…

Ça c’est ce qui m’inquiète (avec les portions à 14%).
Le point qui me fait peur, c’est l’altitude (et le vent), est ce que en haut la raréfaction des l’air se fait ressentir?

Pour les montées, il faut de la force, du cardio et… de l’équilibre (= proprioception). Quand on est en force sur le mono, les sensations sont différentes, l’équilibre est différent. C’est la grosse particularité du schlumpf et des montées.

Le mont Ventoux culmine à 1910 m, c’est relativement bas. Je n’ai jamais ressenti de manque d’oxygène même dans la fin de la montée. Je ne l’ai pas ressenti non plus pour la Bonette ou le Galibier (par contre, pour le Galibier j’avais la sensation d’être allé très haut, c’est vertigineux).

A l’entrainement, il faut pas hésiter à faire des entrainements courts et intensifs avec des fractions. Mais le jour J, il vaudra monter le plus lentement possible. L’idée n’est pas de faire des pauses toutes les 5 minutes, c’est justement de monter en faisant le moins de pauses possibles et pour ça, il faut gérer son effort.

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C’est marrant, naïvement, ça me paraissait être totalement l’inverse. Dans une longue montée, je suis en pilote automatique, c’est reposant. Quand je roule en terrain vallonné, je ne peux pas me mettre en pilote automatique et je trouve ça plus difficile. Idem, quand je m’entraînais à la course à pied, je trouvais le fractionné beaucoup plus difficile que la course réelle :thinking:

Là-dessus, par contre, je suis assez d’accord. Une descente de 20 km sans pause, c’est compliqué. Notamment pour le frein, qui risque de cramer si on le fait trop chauffer…

Pour moi, un terrain vallonné c’est différent d’une bosse qu’on monte et qu’on descend pour s’entrainer. Dans le 2nd cas, l’effort est très typé : il y a la phase de montée (en force, au seuil) et la phase de descente (recup avec le cardio qui redescend). Ça peut être très dur parce que justement tu peux t’envoyer 1000 m de D+ sur une séance courte. Au niveau musculaire, c’est aussi très différent du plat. Ça fait travailler les fessiers.

On l’a vu à l’UNICON, pour être performant dans la course de côte, il fallait s’être entrainer dans des montées et/ou schlumpfer. A mon avis Gert-Jan pourrait être très fort dans cette épreuve, mais je pense qu’il n’a fait que des entrainements sur le plat.

Je suis plutôt d’accord.
Pendant la sortie, je me suis surpris plusieurs fois à me dire « tiens, je suis déjà à la moitié de la montée ». Alors que sur la montée de col de l’UNICON, j’étais uniquement en souffrance.