Raconte ton dernier entraînement !

Tu peux aussi essayer de t’appuyer plus sur ton guidon (ou d’en mettre un si tu n’en n’as pas), ça te permet de varier ta position et d’avoir moins de poids sur la selle.
L’autre astuce, tu la connais bien, c’est de pratiquer, encore et encore. Et quand tu as mal… c’est que tu commences à progresser. Oui, je suis un sportif Maso :slight_smile: Et le mieux c’est que ça marche vraiment, car ça va renforcer ton fessier. La preuve: il y a 3 semaines j’ai fait 108 km et j’ai eu mal au cul pendant 2 jours, et samedi j’ai fait 100 et j’avais à peine mal en arrivant. Entre temps, j’ai roulé presque tous les jours en alternant 29 (pour aller bosser principalement) et 20 pouces (en skatepark).

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pour en revenir aux changement 20 <-> 27.5, j’ai eu l’impression de mouliner beaucoup plus vite sur le 20". du coup, je me demande si ça n’est pas une bonne idée de refaire du 20" le plus vite possible pour essayer de transférer cette vitesse de pédalage au 27.5".

Ou alors, c’est la trouille (*) de la vitesse elle même qu’il faut apprendre à gérer ?

Vous en pensez quoi, vous ?

(*) même si en vrai, bien sûr, je n’ai peur de rien…

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Ce que je remarque surtout quand tu passes d’un grand monocycle à un plus petit c’est à la fois une tendance à trop te projeter pour le free mount et ensuite pousser trop loin sur des manivelles généralement plus courtes.

Aucun problème d’équilibre mais un de réadaptation au moulinage nécessaire.

Après s’entraîner sur une taille pour une autre ne doit pas pouvoir avoir des effets négatifs mais pas sur que ce soit aussi bien que tu l’imagines car tu ne te penches pas de la même manière (aux même vitesses) sur un 20 que sur un 27,5 et le comportement gauche/droite manière de tourner est fortement impacté par le changement du diamètre de la roue.

Pour aller vite sur un 27,5 peut être que la meilleure solution c’est d’essayer d’aller vite sur un 27,5 :thinking:plus tu moulines vite plus tu te penches… Peut être faire des séries d’accélérations/décélérations

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J’ai fait un peu ça, des runs en 20" sur le plat, c’est sûrement bien, mais j’ai surtout réussi à augmenter ma cadence ( en 27,5/ plus dur en 36) depuis que j’arrive à « laisser rouler ». Tu le ressens bien en faux plat descendant où il faut se forcer à avoir le pied léger, monter les genoux plus qu’appuyer. Le but étant d’atteindre le relâchement dont tout le monde parle, j’ajoute « laisse rouler », c’est un sport de glisse😋

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Salut,
premier objectif atteint dimanche, j’ai fait mes premiers 10km a plus de 10km/h (11.5) de moyenne sur mon 29 RGB en manivelles 136 !
Les progrès sont nets d’une sortie a l’autre : je commence a rouler 2-3 des kilomètres sans tomber, et je peux maintenant conserver une main sur la selle (le deuxième bras lui s’agite toujours pas mal, j’essaie de le garder dans l’axe).
Un truc m’embête : l’oscillation de la roue est parfois importante au poins de chuter, par moment ma trace me rappelle une vieille affiche du marathon du Médoc

Capture d’écran 2021-06-08 à 10.39.36

Sur ce, j’ai deux petites questions :

  • sur mes manivelles, j’ai une position en 110 que je n’ai pour l’instant testée que brièvement sur un terrain de tennis. La montée me semblait notamment plus difficile. En lisant les posts, j’ai compris que cette position de manivelle devrait me permettre d’aller plus vite, mais rendrait le franchissement d’obstacles et les côtes plus difficiles (moins puissance en montée, et de frein en descente). Il y a en fait moins d’oscillation avec une position plus courte ?
  • un guidon semble aussi limiter le problème. A terme je devrais en acheter un, mais il en faudrait un costaud car il va prendre cher. Hier j’ai vu qu’il en existait des tout simples chez Mad4one, j’essaierais bien le modèle court. Il faut investir dans une plaque de renfort (Plaque de renfort Alu - Guidons / T-Bar / Poignées / Bumpers - CDK) pour fixer un tel guidon ? Ma selle est une Qu-ax Eleven.
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C’est ce que je me dis, mais je n’ai jamais fait de réels tests.

J’aime bien ce modèle court pour du cross, il est agréable à tenir en main. Pour de la route, je suis moins fan et je préfère un guidon long KH.
Dans les deux cas, si tu veux tirer/pousser dessus, il vaut mieux mettre une plaque de renfort (elle est souvent compliquée à visser puisqu’il faut aligner plusieurs trous, donc moins tu la démontes mieux c’est !).

Le fait qu’il n’y a pas de roue libre sur un monocycle classique provoque cette oscillation de la roue.
Après il y a un certain nombres de facteurs qui vont avoir tendance à l’accentuer ou la diminuer.

Le premier facteur est certainement de mettre le moins de poids possible sur les pédales (et donc avoir le poids sur la selle et/ou le guidon, d’où l’intérêt de répartir les appuis sur la selle et le guidon sinon ça créé une pression importante à l’entrejambe).
L’écartement entre les pédales (ou appelé q-factor) peut être diminué avec un axe plus court et des manivelles droites ce qui a tendance à diminuer l’oscillation (si on enlève les manivelles il n’y a plus d’oscillation :stuck_out_tongue: ).
La longueur des manivelles va jouer aussi (des manivelles de 0 mm ne génèreraient aucune oscillation… ni aucun mouvement d’ailleurs :sweat_smile:). Dans le même sens, le poids des pédales peut avoir son importance (enfin là c’est de l’optimisation à l’extrême). En général, c’est sur le facteur humain cité en premier qu’il y a une marge de progression.

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J’ai enfin réussi !!!
Après une semaine d’essais en boucle, tous les jours pendant plusieurs jours, je suis sorti du bol de mon skatepark local ! Un peu plus d’un mètre de haut, un ledge infernal qui me faisait partir en avant et quasiment vertical au sommet. Il m’aura fallu des centaines d’essais (littéralement), une pédale (à force de tomber j’en ai cassé une) et des litres de sueur, mais je l’ai fait!
Maintenant il me reste à le refaire et à rajouter des tricks (et à dropper aussi). Objectif 180 en sortie de bol.

Et j’ai aussi fait un petit tour de 23 km cet après-midi, j’avais deux heures de pause.

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Pics or fake ! :grinning_face_with_smiling_eyes:

(bravo, en vrai)

J’ai pas filmé, mais c’est en projet. Après j’allais pas demander à quelqu’un de filmer pendant des heures en attendant que ça passe.
Merci.

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Du coup, je suis curieux… Tu attaques le bol de face ?puis tu fais quoi ? :no_good_man:

La hauteur de selle aussi joue sur les oscillations. Faut pas rouler trop bas, régler jambe presque tendue, un poil moins tendue que sur un 2 roues car on a des manivelles plus courtes

Je descend à pied dedans, puis je prends une courbe pour avoir un maximum de prise d’élan. Ensuite, j’arrive de face et quand j’arrive sur la courbe, c’est là que ça se complique, je me mets légèrement en arrière afin de ne pas partir en avant, je continue de pédaler et une fois en haut je fais un petit saut pour passer le ledge. Normalement j’atterris à peu près correctement et là je n’ai plus qu’à pédaler.
Les difficultés c’est :
prendre assez de vitesse
Garder ma vitesse dans la montée
Faire un petit saut au niveau du ledge
Ne pas partir en avant
Rester en arrière pour conserver de l’adhérence
Débrancher mon cerveau qui voudrait me faire descendre

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Bonjour,
merci a tous pour vos remarques éclairées concernant l’origine des oscillations (notamment pour la notion de q-factor, je n’avait pas intégré ce terme), et les moyens de les atténuer.
Avec plus d’entraînement, ça ira certainement mieux : je dois remettre trop de poids sur mes pédales au bout d’un moment, et je suis encore très occupé à récupérer mes bras…
A+

Salut ! Ça faisait longtemps que je n’avais pas posté l’une de mes idées Halakon©. La dernière que je vous ai narrée ici, c’était l’été 2020 lorsque j’ai fait un tour dans le Vercors au départ de Grenoble. En 36S, avec un porte-bagage. C’était violent physiquement (et sans doute stupide, selon les observateurs/commentateurs).

Aujourd’hui, on s’attaque à un autre morceau. Je l’avais déjà évoqué sur ce forum, la route menant au col du Grand Colombier était réservée aux cyclistes aujourd’hui. Habitant à moins d’une heure de route, j’ai décidé d’aller y faire un tour.
Pour vous donner une idée de la difficulté, quelques chiffres :

  • ~17 km de montée ;
  • pente de 7% environ ;
  • col de catégorie 1 ou de hors catégorie selon les éditions du Tour de France.

Petit graphique résumant le profil de la montée :

L’idée de la journée était donc de grimper tranquillement à partir de 11h, de se poser et de manger en haut puis de redescendre par le sentier de randonnée qui passe par ici (la Grande Traversée du Jura, que j’aimerais par ailleurs bien prendre en mono-tourisme dans quelques semaines). Vous le voyez venir, pour descendre par un chemin de randonnée, il faut avoir un mono qui puisse rouler dans des sentiers de montagne… Décision prise, je monte en 29x3 avec mon bon vieux pneu WTB Ranger :smiley: :smiley: :smiley:

J’entame donc l’ascension tranquillement, à mon rythme (un bon 14 km/h en somme, ça monte pas beaucoup au début :grin: ). Au bout de 2 km, je vois une personne allongée par terre au milieu de la route, son vélo et ses affaires éparpillées par terre… Merde. Je m’arrête et j’essaie d’engager la discussion avec elle. Je ne comprends rien à ce qu’elle essaie de me dire, elle baragouine des voyelles sans signification. Je reste un peu et elle finit par retrouver la parole puis par s’asseoir. Un cycliste, en pleine descente, s’arrête. C’est un infirmier qui commence donc à la prendre en charge. J’en profite pour appeler les pompiers pour qu’ils viennent la récupérer… A priori, ce serait la clavicule qui a encaissé le choc, potentiellement le dos aussi. Son casque avait l’air seulement éraflé, elle n’a pas dû chuter directement dessus.
Bref, cette montée commence bien. Après une bonne demi-heure à rester auprès de cette dame, une fois qu’elle a été prise en charge par les pompiers, je peux me lancer à nouveau dans la montée.

Je repars donc, tranquillement, dans la pente à 8 ou 9%. Je sens déjà que cette ascension ne va pas être de la tarte. Je continue quelques kilomètres, puis je fais une nouvelle pause, cette fois pour admirer le paysage et permettre à mon corps de souffler un peu. Vous voyez la première bande rouge sur le profil au-dessus ? J’étais en plein dedans. Il faut s’imaginer que la pente annoncée (10,7%) est la pente moyenne. Dedans, il y a des sections à 14 ou 15%. De quoi bien tirer sur les jambes. J’en profite alors pour discuter avec des personnes elles aussi arrêtées sur le côté. Des personnes relativement âgées par rapport à moi (entre 50 et 65 je dirais) qui me disent que monter en monocycle a l’air bien compliqué, sans doute trop pour eux… Ça m’a fait penser à notre cher @Zippedy_Doo_Da qui doit avoir à peu près leur âge et qui caracole toujours dans les cols (en tout cas, c’était ça la dernière fois qu’on a roulé ensemble à la Montagne de Lure en 2018 :smirk: ). Après quelques blagues, je dis à celui qui monte que je serai probablement arrivé avant lui. Il rigole un peu, puis on se dit qu’on se retrouvera en haut… :smirk:

Me voici à nouveau en selle pendant que lui attend sa compagne. Je monte encore quelques kilomètres, afin d’arriver à la moitié environ. La pente s’est un peu calmée entretemps, on doit être sur du 8-9% à nouveau. Un grand virage, de l’ombre pour refroidir un peu, hop, nouvelle pause. Deux gars discutent en attendant de repartir et, en me voyant arriver, ils engagent la conversation. Comme beaucoup, ils ne connaissent pas l’existence du monocycle en tant que sport mais seulement en tant qu’art. Il ne tient qu’à moi de leur montrer que ça en est un :smiling_imp:

Je repars à peu près en même temps qu’eux et j’arrive dans le mur le plus violent de l’ascension : 12% de moyenne sur un kilomètre, avec des sections à 17%. Autant, 17% dans une courte montée, ça se fait bien. Autant après avoir grimpé déjà 10 km et plus de 700 m de dénivelé, c’était trop. Je lâche à deux reprises dans cette section, mon cardio ne tenant pas la cadence. À chaque arrêt, les deux cyclistes me dépassent. Puis à chaque redémarrage, je les double à nouveau. Un autre cycliste galère, il n’a apparemment pas choisi les bons braquets. Ahah, le petit joueur, il a besoin de différents braquets pour monter ! :laughing:

Après ces quelques kilomètres bien violents, la pente s’adoucit à nouveau, permettant de souffler. À deux kilomètres du sommet, je fais une dernière pause. Les deux cyclistes me doublent… Mais ça ne va pas se passer comme ça ! Je les laisse prendre un peu d’avance afin de récupérer mon souffle, et j’attaque ! Je les dépasse rapidement et arrive enfin au sommet. Ici, un petit ravitaillement offert par les Fêlés du Grand Colombier, l’association qui organise et ferme la route aux voitures. Il ne reste plus qu’un peu d’eau et quelques petits trucs à picorer. Je n’ai pas faim du tout, je me contente de remplir ma poche à eau pour la descente. Je me pose également 45 minutes, afin d’être frais pour redescendre. Il y a plein de monde au sommet, beaucoup souhaitent discuter un peu au sujet de mon mode de déplacement peu ordinaire.

Allez, il est l’heure de rentrer. Je fais 2 km sur la route pour trouver le GR. Là, je retombe sur le gars auquel j’avais dit que j’arriverais avant lui… Il est dans la montée, sa femme juste derrière lui. Pari gagné ! :medal_sports:
Arrivé sur le GR, je le découvre (je ne connaissais pas du tout la topologie des lieux) : il passe dans des pâturages puis s’enfonce dans une forêt, sur un large sentier avec de gros cailloux. Je roule doucement en faisant attention à ma fatigue. Je sens les cailloux rouler sous mon pneu, chasser le pneu sur le côté… Bref, c’est pas simple. Pas dur techniquement (pas de gros drops, pas de grosses racines, pas de grosses pentes, pas de single), mais ces cailloux compliquent vraiment les choses avec la fatigue.
Au bout de quelques kilomètres de descente, je sens que mon frein commence à donner des signes de faiblesses. Il n’est pas fait pour freiner pendant aussi longtemps en continu. Il faudra que j’en achète un plus performant à l’avenir !
Le GR se termine par un petit single track d’un ou deux kilomètres, très plaisant à rouler. Je retrouve ma voiture et je peux rentrer tranquillement :slight_smile:

Pour conclure cette sortie : c’était très agréable, à refaire ! La prochaine fois, j’essaierai de :

  • partir lorsqu’il fait moins chaud (au sommet ça va, mais au début de la montée je crevais de chaud) ;
  • utiliser un pneu plus fin (un bon pneu slick de 2" devrait faire l’affaire) ;
  • mettre moins de sucre dans la boisson énergisante maison dont @toutestbon a donné la recette (c’est elle qui m’a coupé l’appétit, j’ai commencé à avoir faim 40 minutes après avoir arrêté d’en avaler) ;
  • et surtout, ne pas me faire vacciner la veille pour pouvoir utiliser mes deux bras :clown_face: Je vous l’avais dit au début que c’était une idée Halakon®, vous n’avez donc rien lu ? :upside_down_face:

L’activité Strava pour la montée :

Et celle pour la descente :

Allez, à bientôt pour de nouveaux défis stupides ! :grin:

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Le dingue ! Après le vaccin j’étais KO pendant 48h… fatigué avec des courbatures…
En tout cas, bravo à toi d’être allé au bout !

Pour la boisson, ça demande un peu d’habitude :slight_smile: Et s’il fait super chaud, il faut diluer un peu plus.

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1er vaccin y a 2 jours et depuis je n’arrête pas de bricoler ce qui a fait passer le mal à l’épaule

Pour la boisson (Hyprosport Effort de Pileje) je dilue avec un facteur de 2 car à monocycle on sue beaucoup plus qu’en 2 roues

Oui, j’ai beaucoup hésité avant d’y aller, je voulais être sûr de pouvoir arriver au bout sans problème. Mais comme j’avais l’air de bien me porter hier matin (mise à part cette épaule, mais qui a besoin de ses deux épaules pour s’équilibrer à mono ?), je me suis dit que je pouvais tenter. Au pire, je serais redescendu à pied avant la fin !

Superbe virée ! J’adorerais refaire des cols à mono.

Manivelles de 150 j’imagine ?

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