Raconte ton dernier entraînement !

Non, autre trajet. En forçant un peu, ça se recalait parfois bien, et le plus souvent, ça limitait le probleme. Je n’aurais pas fait 14km en égyptien comme hier, c’était atroce.

Je continue mes efforts vendéens, avec mon premier trajet de plus de 20km : 22km, dont 15 derrière ma marathonienne préférée (et copine de ma femme), auxquels j’ai rajouté quelques bouts car je me sentais bien en jambes.

A noter : un grosse réduction du style égyptien, liée à : ben je ne sais pas.
J’ai un peu re-réglé la selle (de quelques degrés), mais est ce ça qui a resolu le problème ou simplement d’avoir enchaîné les kilomètres… Nul ne sait. A noter : je reprend mon allure de crabe à roulettes lors des montées un peu dures…

Le guidon, je suis définitivement conquis par le concept qui me permet de me recaler droit, me reposer, modifier ma position… Bref, c’est top.

Et enfin, je me suis servi du frein pour la première fois, dans une belle descente ! Et ça, c’est super cool. Je pense que le petit frein Decathlon du 29 est beaucoup moins violent que le frein des RGB et me permet de mieux doser. Ou alors, encore une fois, c’est d’enchaîner les kilomètres qui apporte la solution.

Bref, cet été, c’était bien pour le monocycle (et encore, je ne suis pas allé à l’unicon)

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Pour info, les freins RGB sont les freins hydrauliques Shimano les plus basiques qui soient. Il se peut qu’ils restent un peu plus « violents » que des freins Décathlon, mais j’en doute quand même un peu :thinking:

En tout cas, félicitations pour ces kilomètres ! Bientôt le marathon ! :smiley:

L’hypothèse B : « en bouffer a résolu le problème » a, dans tous les sports que je connais, toujours une probabilité importante d’être correcte.

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Chers ami(e)s monocyclistes,
Je ne viens pas vous détailler les données techniques d’un entraînement matinal mais juste vous partager ma première balade parisienne… j’espère que c’est adapté à la bonne rubrique. Bonne lecture :slight_smile:

Le matin au petit lever quand la plupart des habitants ne sont pas encore debout ou le soir où les touristes ont quitté les rues parisiennes après une journée bien fatigante ? A quel moment allais-je oser sortir dans les rues pour me balader pour la première fois en monocycle à Paris ?
Finalement, ce matin, mon réveil me souffla que l’opportunité était là, et bien qu’ayant des petites courbatures du cours de danse de la veille et surtout une envie de profiter des dernières heures de sommeil dans mon lit, j’ouvris mes volets pour guetter le nombre de passants dans les rues.
Bison futé ne s’était pas trompé, contrairement à Jacques Dutronc : il n’était pas 5h, plutôt 6h45 mais Paris ne s’était pas encore vraiment éveillé. 116 marches plus tard, enfin 348 plus exactement car j’avais oublié mes clés en haut…, je sortis dans la rue et je m’élançai sur Robert, mon monocycle profi 20’ pouces fraîchement baptisé et utilisé en Bretagne cet été. Le sol du trottoir était tout lisse, je n’étais pas tout à fait habitué à cela mais c’est très agréable, permettant d’amplifier la fluidité du mouvement. Arpentant les rues du 5eme, saluant le Panthéon, Notre-Dame ou le jardin du Luxembourg encore fermé à cette heure, cette découverte parisienne pour mon monocycle fut aussi une redécouverte pour moi de cette ville que je fréquente maintenant depuis deux ans. C’était tellement agréable de croiser si peu de personnes et de ne pas être gêné par les voitures, taxi et bus. Comme dans ma ville bretonne où j’ai l’habitude de faire du monocycle, je n’ai pas échappé au classique " il manque une roue non ?« .
Puis une dame âgée m’interpellant alors que je roulais prudemment sur le trottoir " attention c’est pour les piétons le trottoir ! ». « Oui Madame, je suis prudent » répondis-je. « Et puis, pensais-je dans ma tête, techniquement je ne suis pas un vélo donc suis-je vraiment en faute ? ». En tout cas, cette interaction avait eu le mérite de me rappeler que j’étais bien à Paris… Ce que j’avais presque fini par oublier en roulant sur des trottoirs très propres et traversant des lieux désertés par rapport à d’habitude.

Enfin, voilà… Ainsi s’achève cette « balade » plutôt qu’un entraînement, où je n’ai ni l’idée de distance parcourue ou de la moyenne de vitesse. Je venais de réaliser un rêve, quelque chose de sans doute inimaginable quelques années auparavant, n’osant même pas sortir dans ma petite ville, angoissé et gêné par le regard des autres, de tous ces inconnus. J’espère avoir l’occasion de rencontrer d’autres monocyclistes parisiens prochainement.
En attendant, je vous souhaite à tous de profiter de cette chance de savoir faire du monocycle et de la liberté que nous procure ce dernier.
@T

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Joli récit ! Ravi que ça t’ait plu ! :smiley:

Pour info, article R311-1 du code de la route, paragraphe 6.10 :

6.10. Cycle : véhicule ayant au moins deux roues et propulsé exclusivement par l’énergie musculaire des personnes se trouvant sur ce véhicule, notamment à l’aide de pédales ou de manivelles ;
En monocycle, nous ne sommes pas considérés comme des cycles !

Par ailleurs, l’article R412-34 indique que les véhicules de petite dimension sans moteur peuvent également circuler sur le trottoir. C’est à l’appréciation des pouvoirs de police, mais je pense qu’un 20" passe aisément dans cette catégorie.
Bref, tu étais dans ton bon droit sur le trottoir, n’en déplaise aux vieilles aigries :laughing:

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Par contre je doute qu’ils apprécient qu’on y soit en 29 voire 36…

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Ça dépend du policier que tu as en face. Et probablement aussi de la largeur du trottoir et de ta vitesse au moment de la rencontre. Bref, tout un tas de paramètres qui se résument par : « réfléchissons avant de déterminer quelle voie emprunter ».

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Ah oui c’est pas con ça.

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Très sympa en effet de rouler en ville lorsqu’elle est déserte (tôt le matin, pendant les matchs de foot…)

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Quoiqu’en dise la police, un monocycle n’est pas un cycle et selon l’article R412-34 du code de la route, il entre dans la catégorie des engins autorisées à circuler sur le trottoir.

Au-delà des dimensions légale et sociale, la question de sécurité me semble prioritaire et le bon sens doit primer :

Si je doute qu’aucun d’entre nous n’aie jamais blessé un piéton sur un trottoir, je ne compte plus le nombre de fois où j’ai manqué me faire renverser sciemment par un chaufard sur la chaussée !

Bien sûr, j’emprunte la route en 29 et en 36, mais je ne suis jamais tranquille et souvent, je suis contraint de rouler à contresens, pour m’assurer d’être vu et/ou de voir le danger arriver en face !

A la manière d’un piéton, je m’affranchis parfois du code de la route, pour anticiper le danger, pour veiller à ma propre sécurité ; c’est pour le moins ambigu, j’en conviens et je ne donne certainement pas un bon exemple en matière de sécurité routière, je l’avoue, mais je n’ai malheureusement pas l’impression de faire partie de la route, d’être intégré, pris en considération, et je m’adapte donc à ma manière.

Je me sens beaucoup plus libre et en sécurité sur une piste cyclable, dans un parc, sur un esplanade piétonnière, et même parfois sur les trottoirs, où je prends mes distances, circule
prudemment et n’ai jamais le sentiment de faire courir le moindre danger à qui que ce soit.

C’est un vaste débat, une question complexe et malheureusement d’actualité suite aux multiples accidents mortels qui se sont produits ces dernières semaines à 2 roues !

Une question qui pourrait être déplacée et faire l’objet d’un nouveau sujet, les modérateurs en décideront…

Un débat dans lequel nous occuperons toujours une place marginale, et c’est pourquoi il nous appartient selon moi de déterminer nous-mêmes les règles les plus adaptées, (car je pense que personne ne le fera pour nous).

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Merci beaucoup Maxence pour ces précisions !

Non, justement. L’article parle des véhicules de « petite dimension ». Le terme « petite » n’est pas défini. Donc si un policier juge qu’un 29" n’est pas de petite dimension, il a le droit de verbaliser. Par ailleurs, la vitesse est limitée sur les trottoirs car, d’après ce même article, il faut conserver l’allure du pas (~ 6km/h).
En somme : rouler sur le trottoir peut vous valoir une amende. Il vaut mieux faire profil bas si un policier vous arrête, en expliquant ne pas être rassuré par les voitures et vous sentir plus à votre place à une allure modeste sur le trottoir.

D’ailleurs, concernant les voitures, j’ai plutôt le sentiment inverse de @nico33 : à Lyon, les conducteurs me semblent beaucoup plus prudent vis-à-vis des monocycles que des vélos (j’utilise les 2 pour me déplacer). À vélo, les conducteurs frôlent pour dépasser, ne respectent pas forcément les priorités, … À mono, c’est une toute autre histoire : ils laissent de l’espace derrière moi et attendent s’ils n’ont pas beaucoup de place pour doubler, ils s’arrêtent parfois pour me laisser passer lorsqu’ils ont la priorité, … Bref, je me sens souvent mieux en mono qu’à vélo :laughing:

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J’ai la même sensation que @Maxence , les automobilistes sont beaucoup plus respectueux des (rares) monocyclistes que des cyclistes.

Et effectivement, en 29, je ne me vois pas rouler sur un trottoir la majorité du temps. A Cherbourg par exemple, il y a deux trottoirs que je prends: celui qui est devant chez moi, comme ça j’ai 200 m pour m’échauffer avant d’aller sur la route, et le pont tournant, pour ne pas avoir à m’arrêter ou éviter les feux (les connaisseurs de la ville comprendront). Sinon je suis globalement toujours sur la route, car le trottoir est dangereux, les voitures s’y engagent souvent à l’aveugle, les piétons et enfants peuvent débarquer à tout moment, et c’est souvent plus cabossé que la route. Et puis à 24 km/h je suis légèrement au delà des 6 km/h réglementaires…

Par contre en 20 pouces, c’est l’inverse, je suis toujours sur le trottoir, car je suis lent et plutôt bas.

C’est marrant, j’ai ressorti mon VTT hier et je me suis rappelé de pourquoi je fais du mono très rapidement : le vélo ça casse les jambes, on doit appuyer sur les pédales et ça ne va pas beaucoup plus vite que le mono. Par contre en tout terrain c’est plus joueur il faut l’avouer (avec mon niveau). et je me suis fais peur avec mes pédales auto rouillées qui n’ont pas fonctionné une seule fois en plus d’un an.

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Rares sont les monocyclistes qui roulent à plus de 25 km/h. La majorité roule au pas et ne peut pas s’intégrer à la circulation routière sans se mettre en danger. La police n’a aucune raison de les verbaliser, ça n’est pas son rôle. Par contre si elle voit débouler un monocycliste en armure à 30 km/h, ça n’est pas la même, comparons ce qui est comparable. :stuck_out_tongue_winking_eye:

PS : « petite dimension », ce sont des termes subjectifs, non quantitatifs et non recevables, par ailleurs, pour les plus frileux, on peut toujours contester un pv, c’est le principe du contradictoire.

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Sans parler de 25 km/h, même à 10-12 km/h (tout de même 2 fois la vitesse du pas) on est censés rouler ailleurs que sur le trottoir.

Je suis d’accord avec toi, mais va dire ça aux personnes qui font les lois :rofl:
Dans ce cas, c’est l’agent qui évalue ce qui lui paraît de petite dimension. On peut certes contester l’amende, mais si on peut éviter d’en arriver là…!

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Et vous pensez qu’on peut nous retirer des points sur le permis voiture si on roule trop vite à mono sur le trottoir ? :laughing:

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Ok je sors :arrow_right::door:

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Par contre c’est une vraie question, en cas d’excès de vitesse à vélo (ou mono), on peut perdre des points? Par exemple lancé à pleine balle dans une zone de rencontre limitée à 20, on peut potentiellement se faire avoir…

Il y a des cyclistes qui ont perdu des points sur leur permis voiture pour diverses infractions à vélo, mais c’est illégal, il faut se rendre au commissariat pour récupérer ses points… Les agents de police ne savent pas tous ce qu’ils font.

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En France, il y a une notion d’égalité des amendes. Ça signifie que tu ne peux pas retirer des points du permis de conduire voiture d’un cycliste puisque certains cyclistes n’ont pas ce papier et ne pourraient donc pas être sanctionnés de la même manière.

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