Mono sur neige

je reviens sur le sujet du nettoyage : ça me tarde trop quand je vois les commentaires, tfacon j’essayerai, mais j’ai pas trop envie de le demonter pour le passé à l’anti-rouille… il faut vraiment le faire?, la feignantise a pris le dessus sur la sureté ! :frowning:

voilà quelque photo de ma saison au 2 alpes !






elles sont super jolies!! ta du bien t’éclater!

J’trouve ca super artistique en noir et blanc!! Les couleurs t’as un peu une tete de… :laughing:

Sinon voici la solution pechou sur le web :

Coucou à tous les vieux notifiés par ce déterrage en règle :wink:
Ma seconde fille et moi avons roulé sur les pistes de Bessans (1750 m) où j’ai eu la chance de passer les vacances de février (chez mes parents). Ma fille (10 ans) a pas mal utilisé le mono (26"S du club) que nous avons emmené (dans un carton dans le train) ; ça lui permet de nous suivre plus facilement alors que nous sommes à ski de fond (elle n’enclenche pas la vitesse).



Les qualité, texture, hauteur, glisse de la neige sont autant source de discussion chez les skieurs de fond que la taille de manivelles chez nous ! Le mardi la neige avait fondu la veille, ramolli et il avait gelé fort là-dessus la nuit. À 9 h, elle portait bien mais était hyper dure ; la moindre trace de la veille me faisait rebondir et avancer demandait 3 fois plus d’énergie que d’habitude. Je suis monté de Bessans à Bonneval en me gelant ; je n’ai enclenché que sur les 100 derniers mètres avant Bonneval pour griller mon père monté avec moi à ski de fond et qui me repassait devant dans les faux plats montants (je le doublais dans les franches montées). Puis je suis monté à l’Écot, un hameau au-dessus de Bonneval, par la route d’été enneigée ; ça monte raide, j’ai marché aux passages les plus pentus. Ensuite je suis descendu dans le village de l’Écot par un chemin piéton damé par les pas et c’était génial ; au début je rebondissais un peu dans les trous de pas mais plus ça allait et plus la neige se ramollissait et devenait agréable à monocycler. Avec juste une largeur de sentier de neige tassée par les piétons c’est un peu flippant car en cas de chute tu ne sais jamais comment va se présenter la réception ; si ton pied s’enfonce et se bloque dans la neige quand tu tombes en avant ça peut être dangereux et il n’y a pas beaucoup de place pour la roue. Pneu de 3" c’est top pour la neige pas trop molle ; plus molle il faut encore plus large. Le niveau de la descente est un epsilon en-dessous du maximum dont je suis capable, c’est un peu stressant mais le grand kif car ça passe sans trop de descentes involontaires.

L’avantage des descentes sur neige (pour moi qui a un tout petit niveau en descente) est que les obstacles sont lissés ; pas besoin de sauter, pas besoin de mettre des protections partout !

Ensuite le chemin s’est élargi (chemin piéton de montée rive droite) et j’ai pu descendre plus vite et plus sereinement, c’était vraiment agréable : chemin sinueux dans les arbres, le long de l’Arc (canyoning l’été), entre des blocs rocheux.

Puis j’ai traversé le vieux Bonneval, superbe village aux rues piétonnes très enneigées. Enfin j’ai récupéré les pistes de ski de fond, la neige était top, juste assez ramollie pour ne pas me freiner mais encore suffisamment dure pour me porter, j’ai pu enclencher la vitesse dans les longs faux-plats descendant, bombarder et c’était trooooooop bien ! !! J’avais déjà fait cette rando (voir l’article dans le Girafon numéro 8 page 6) ; en hiver, difficile de s’échapper en altitude (risque d’avalanche, itinéraires non damés), on reste un peu coincé dans la vallée (ce qui est déjà un grand terrain de jeu).

Le vendredi je suis monté dans la vallée d’Avérole (perpendiculaire à la Maurienne). Un dameur était monté la veille sur la route d’été. J’ai pu rouler dans le bas de la vallée puis sur quelques portions et marcher le reste trop raide. Cette vallée est vraiment très belle ; sauvage, isolée, peu fréquentée à cette heure et à mesure qu’on monte. On traverse les anciens villages (partiellement occupés l’été mais plus habités en hiver) des Vincendières et d’Avérole. J’ai abandonné le mono au Plan du Pré et j’ai fini la montée au refuge d’Avérole (2210 m) à pied (+ 500 m de dénivelée, 1 h 30 de montée). J’ai fait une petit visite du refuge (désert à cette heure), suis redescendu au Plan du pré puis descendu à mono de haut en bas ! !


Je suis remonté sur certaines portions tellement elles étaient particulièrement agréables. J’ai toujours maudit les longues descentes à pied en montagne ; là j’avais le moyen de locomotion idéal. Tout en bas j’ai un peu galéré et transpiré pour me maintenir sur mon mono tellement la neige était devenue molle. De retour à l’appart’ j’ai remis le mono dans son carton.

Faudrait que je me motive pour organiser une semaine de mono sur neige à Bessans (randos, descentes, démonstrations), tu serais chaud ?

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Magnifique !
Merci pour ce reportage qui fait rêver.

C’est drôle, j’entends souvent parler de Bessans dans ma belle famille, ça semble être un endroit où elle se rend souvent ! Je n’ai encore jamais pu y mettre la roue, mais ça ne saurait tarder. Même en été, ça doit être cool !
Joli compte-rendu en tout cas, ça devait être sympa :slight_smile: