Samedi vers 12h00, je roulais en mono dans le bois près de chez moi.
C’est un moment où bizarrement, il n’y a presque personne dans le bois.
Je m’engage dans une belle descente et j’aperçois au loin un monsieur accroupi dans l’herbe entrain de filmer quelque chose. A la fin de ma descente, je passe assez vite à côté de lui.
Je ne comprend pas bien ce qu’il filme alors je pose pied à terre et j’engage la conversation.
Le monsieur m’explique qu’il filmait les premières fleurs du printemps quand il m’a eu, par hasard, dans le champ de son smartphone. Il était tout content de montrer ces images à ses amis. Il m’a gentiment transférer la séquence vidéo.
Ce sont les premières images où je me vois rouler en mono (je vais pouvoir corriger mes défauts).
Montre-nous la vidéo ! 
Du traditionnel ces derniers jours. Le gamin qui demande à son père comment je fais, la jeune fille qui dit « mais trop stylé ! » à sa copine, deux gamins qui jouent à me canarder avec des chaises pliantes qu’ils ont entre les bras en disant « taratatatata ! » (oui bon ça c’est un peu moins fréquent) avant de me dire « vous êtes trop fort monsieur ! »… 
Deux gamins qui jouent à te canarder avec des chaises pliantes avant de te dire « vous êtes trop fort monsieur ! », ça ne m’étonne pas que ça soit un peu moins fréquent ! 
une maman à vélo avec un petit à l’arrière sur un siège pour enfants + une fille à vélo; le gamin me regarde puis son regard descend et au fur et à mesure son visage se décompose en voyant que je n’ai qu’une roue
un tout petit gamin : « il a pas un vélo lui? »
Hier, trois jeunes à vélo qui s’arrêtent pour me demander incrédules comment je fais pour tenir dessus.
Après une courte démonstration (j’étais à pieds avec le mono à la main quand ils m’ont abordé), un d’eux m’a dit « pouaaah je pourrais jamais faire ça moi tenir sur une roue ». Je lui ai demandé « tu sais faire une roue arrière avec ton vélo ? » – « ouais » – « bah voilà 
»
Bon, passons sur les « waouh » des ados croisés plein phares et partageons la réponse inédite faite à la sempiternelle question que tout le monde nous pose et que le gars, une fois arrivé à ma hauteur, me lance avec un air satisfait : « Il vous manque pas une roue là ? » et du tac au tac : « Non, non, en fait, c’est exprès.» … Long silence, puis fin des débats ! Bon, rien d’exceptionnel, mais une pointe de satisfaction inattendue (à mon tour), dans ces circonstances plus que banales.
Essayez et vous m’en direz des nouvelles… 
Pendant une petite balade le week end dernier, en allant pourtant à un festival de cirque (en spectateur),
- il te manque la moitié là?!
- bah non, si j’avais la moitié d’une roue je n’irai pas bien loin
- Ah oui en effet, bonne soirée!
Je vais souvent sur une zone où il y a city stade, pumptrack, skate parc, etc. Il y a souvent des jeunes qui font de la roue arrière avec leur vélos…
« si la roue avant te gêne, fais comme moi… »
De temps en temps je me promène avec une pote, j’ai mon monocycle à la main mais elle est surprise de la quantité de réactions que je reçois, même quand je suis pas en train de rouler avec… 
Hier, un passant c’est avérer être un prof de cirque !
Du coup il en a profiter pour me donner des conseils sur ma posture (j’ai encore trop tendance à regarder la roue quand je fait du sur-place).
Dommage, on a pas trop pu discuter, il été pressé.
J’ai quand même bien améliorer mon sur-place, notamment sur mon pied faible grâce à ça.
En tout cas ça change des « il vous manque une roue »
Tu m’étonnes !.. Moi, hier, au sempiternel « il vous manque une roue », j’ai trouvé une nouvelle réplique : « Non ! Elle est là, elle arrive… », puis en me tournant et en désignant ma fille qui roulait 10 mètres derrière et arrivait juste à point nommé. 
Ce soir, j’ai eu à faire à une personne au potentiel nasal fort développé. Je roulais en 36", quand un gars en trottinette électrique avec un passager me croise de loin et me crie :
« Ton vélo, il pue la merde ! ». Pour le sentir d’aussi loin, son nez doit être un roc, un pic, que dis-je, un cap, une péninsule !
Plutôt qu’un mec avec un bon odorat, j’ai plutôt l’impression que tu es tombé sur un gros abruti. Il y en a toujours eu, mais c’est étrange, on les remarque de plus en plus, à croire qu’ils se multiplient. Les auteurs d’une étude sur la baisse générale du quotient intellectuel invoquent parmi les facteurs probables « les changements dans l’exposition ou la qualité de l’éducation, l’exposition changeante aux médias et la dégradation de la nutrition ou de la santé »… 
Quatre malabars dans une voiture, en train d’essayer péniblement de faire demi-tour dans une rue étroite et déserte, la voiture littéralement coincée en travers de la chaussée à 90°, empêchant toute circulation, et qui pour se sortir de là, s’apprêtent à reculer sur la voie cyclable, mais stoppent lorsqu’uls nous voient arriver au même moment, ma fille et moi à monocycle, dans leur direction. Pris au dépourvu et un peu vexé, le conducteur en difficulté me lance par la fenêtre ouverte un : " Hey, c’est Zapata !" un poil fier et agressif, sans doute histoire de dire bien haut, sous couvert de l’humour, qu’on est des clowns, qu’on n’a qu’à retourner dans un cirque, que la route lui appartient et que c’est lui le patron.
ZaPata, celle-là, on me l’avait jamais faite,
« Retourne chez Zavata, espèce de clown ! »,
une fois (alors que le cirque venait justement de déposer le bilan), mais Zapata le révolutionnaire, c’est vraiment une première !
Peut-être l’aurait-il dit intentionnellement, mais sincèrement j’en doute…
En fait, il ne croyait pas si bien dire.
Je le disais hier, mais il semble bien qu’on progresse chaque jour et c’est désolant. 
Aujourd’hui, après deux « Il vous manque pas une roue ? » triomphales, à deux reprises également et avec une vraie sincérité : « Mais euh ! Vous n’avez rien trouvé de plus simple ? » Que de contrastes ! Ça m’a d’abord rassuré, malheureusement, ça n’était pas des Français
Alors que je pique-niquais, un type s’est arrêté pour examiner mon mono à quelques mètres. Il a fini par péniblement articuler qu’il regardait mon mono qu’il trouvait très cool.
C’était un étudiant chinois en cinéma en france depuis 1 mois; il parlait très mal français mais a répété plusieurs fois qu’il trouvait l’engin « très cool 
» 
Eh bien c’est… très cool ça !!
Ce soir, dans une rue à peu près déserte, je croise un gars :
« Wesh frère, bien ouèj le monoroue ! »