Les muscles du monocycle

Suite à la lecture de ce message, je me suis rendu compte que pour une pratique similaire (route), tailles assez proches (26/150 et 29/127), ce ne sont pas les mêmes muscles qu’on ressent.
Dans son cas, ce sont les droits antérieurs, extenseurs de la jambe et dans le mien ce sont le semi membraneux et le semi tendineux, qui sont fléchisseurs de la jambe et extenseurs de le cuisse, quelqu’un aurait une explication ?

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Intéressant comme sujet !

Je pose une piste de réflexion :

J’ai une morphologie avec des jambes fines avec une tendance à prendre la masse musculaire au niveau des fessiers. En partie de réponse il y a peut-être une histoire de différences de complémentarité de la musculature au niveau des muscles de la jambe.

Peut-être que toi tu as une dominante musculaire spécifique au niveau de tes quadriceps?

Je me tiens à l’écoute des autres hypothèses

Peut être en effet.

Ce qui peut changer entre nos pratiques pourrait être:
la taille des manivelles, qui entraîne une différence dans le mouvement.
La position, vu que j’utilise un guidon, et que j’ai probablement une position plus couchée.
Il y a aussi la façon de pédaler, si tu as tendance à pousser avec la jambe ou à tourner la cuisse.
Et l’expérience, c’est logiquement le muscle le moins habitué qui va tirer.

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Après peut-être que du fait de mon niveau plus faible je suis plus en force dans la partie 270 à 100 °C car moins de fluidité et un ralentissement du mouvement plus conséquent sur le bas

http://www.veloceclubchateaulinois.fr/entrainement/lecyclisteetsonmatériel.pdf

Autant se faire que peut j’essaye de penser lever les jambes, donner de la légèreté mais je pense que je pousse encore trop et que ça s’affine dans le temps pour perfectionner le pédalage.

Un autre truc intéressant ce serait de considérer la position du pied sur la pédale également. J’ai cru comprendre que les avis de ce qu’il fallait faire et donc de ce que faisait chacun pouvait être assez différent selon les internautes :slight_smile:

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De ce que je sais, beaucoup de monde pousse avec la pointe du pied, ainsi on a beaucoup plus de force et de précision. Mais ça a plusieurs défauts : le pied peut glisser plus facilement et au bout de longtemps, ça tire dans le mollet et la cheville.
Du coup en trial, j’utilise plus le milieu du pied.

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tu marques un point là dessus on s’éloigne des quadriceps !

Ça tire dans le mollet en plus des cuisses évidemment

Les muscles que vous ressentez (courbatures ?), ne sont pas les seuls à travailler.

Certes le type d’effort rentre en compte, mais c’est surtout le niveau de pratique qui détermine les douleurs après l’effort. Un débutant doit davantage compenser son équilibre précaire avec ses muscles.

Je ressens peu de courbatures, même après des gros entrainements. Ça me fait penser à la montée du Ventoux que j’ai fait il y a un an et demi, la semaine qui a suivi j’avais des courbatures de dingue aux fessiers. Il faut dire que je n’avais pas beaucoup roulé avant de le faire, et à l’époque je ne faisais pas beaucoup d’entrainement en côte. Rouler en côte nécessite de lever les fesses de la selle par moment, ça fait travailler d’autres muscles que quand on reste assis sur la selle.

Sur le plan musculaire, il est difficile de tirer parti d’une autre activité (comme la course à pied) pour « progresser » sur le monocycle. Les mouvements des jambes sont très différents. On peut certainement transférer un peu le gainage, mais bon il ne vaut mieux pas trop compter là dessus. La seule chose qui se transfert bien d’un sport à l’autre, c’est l’adaptation cardio-vasculaire, c’est loin d’être négligeable :slight_smile:

Sinon pour la position des pieds, c’est comme le vélo. La position de base c’est la tête du 1er métatarsien au niveau de l’axe de la pédale (c’est plutôt l’avant du pied que la pointe).
Si tu as l’appui plus en arrière vers le talon, on parle de sous-engagement (jargon cycliste pour parler de la position des cales), cela permet d’avoir plus de force. Alors que si tu es plus vers la pointe, c’est un sur-engagement, tu as moins de force mais il est plus facile de mouliner en utilisant la souplesse de la cheville.

Et pour revenir sur les muscles, il ne fait aucun doute que c’est le quadriceps le muscle le plus important pour faire du monocycle :slight_smile:

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Alors contre toute attente, ça tirait bien hier juste après l’effort mais aujourd’hui on est plus sur de la fatigue musculaire que sur de la courbature.

Du coup ce sera 20 pouces tranquillou ce week-end et 10 km la semaine prochaine ! :slight_smile:

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Je te rassure je ressens de la fatigue musculaire ce matin… après ma sortie tout-terrain de 50,8 km avec 508m de d+. Une bonne fatigue comme on dit. :stuck_out_tongue:
J’y suis allé un peu fort pour imaginer que je pourrais refaire la même chose aujourd’hui (mon nouveau mono est du genre à inciter à pédaler toujours plus vite… c’est agaçant et fatiguant :sweat_smile:). Mais j’espère qu’un weekend prochain je pourrais enchainer les belles journées dehors :slight_smile:

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