Le monostrot des bavards

En tout cas j’ai réparé une Aerothan avec succès avec le kit de réparation Tubolito.

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Noooon x_x
Je veux pouvoir rouler avec un peu qui n’accroche pas trop mais également pouvoir aller dans du gras de temps en temps avec mon Minion DHR. La solution, ce serait de me refaire la même roue avec un pneu différent. Mais vu le prix des nouveaux Schlumpfs… Boarf.

un mono pour le graaaaas sans schlumpf (manivelles double ou triple) et un mono pour le sec avec schlumpf ? :roll_eyes:

Noooooon :frowning:
J’aime pouvoir avancer quand j’ai des sections sèches ou sur de la route. Surtout quand j’ai des manivelles longues, j’aime pas devoir mouliner :frowning:

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Achète un compresseur, le claquage du pneu devient une formalité… Tu défais un côté de pneu, un coup de seringue pour aspirer le préventif, éventuellement un coup d’éponge, change le pneu, gonflage au compresseur, remet ta seringue de préventif et zou…
Les petites crevaisons, tu t’en rend même pas compte vu que ça se rebouche tout seul et les plus importantes se réparent en 2 min avec une mèche, sans même démonter la roue…

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Si j’ai bien compris, @joebar est descendu en Muni. Donc le 110, c’est osé pour quelqu’un qui n’a pas énormément d’entraînement :face_with_monocle:

Je pense que la différence se joue sur les rapports. Dans une pente constante, avec les bonnes manivelles, on devrait pouvoir tenir le rythme. Mais dans une pente qui change de temps en temps, les 2 roues peuvent changer de rapport et ne pas trop se fatiguer. Là où ce n’est pas possible en mono.

La différence se joue sur les rapports, mais également sur tout le reste, et notamment la recherche permanente d’équilibre, qui quand bien même on finit par le trouver machinalement, demande néanmoins une vigilance permanente, consomme de l’énergie et peut nous contraindre à réduire la vitesse par prudence dans certaines circonstances. Quel intérêt y a-t-il à vouloir comparer un vélo avec un monocycle ? Je ne le comprends pas. :thinking:

L’intérêt c’est par exemple d’évaluer la perte d’énergie dans l’équilibre et la concentration. Et il y a quand même plus de points communs avec du vélo qu’avec du cheval ou de l’aviron, il me semble…
Pour ma part par exemple, à ce jour, je suis environ 20% moins rapide en montée à mono qu’à vélo, à effort plus ou moins égal. Plus ou moins car la recherche d’équilibre ne me permet pas d’avoir un effort aussi constant; et les accélérations permanentes viennent me flinguer plus rapidement. De même, je n’arrive pas à rester aussi haut en cardio, sûrement parce que ça coince dans les jambes avant.

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Le monde du monocycle étant très petit, les champions sont peu nombreux, et les innovants rares. Quand on veut de la performance et chercher des exemples ou critères de performance, il faut chercher là où des études ont été faites.

On peut donc choisir de se comparer à des gens comme Simon, les frères Caignan ou Gert-Jan (parmi ceux que je connais sur route) ou aux milliers de cyclistes de bon niveau que l’on peut rencontrer partout.

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Ah ! J’ai pas trop l’esprit compet, mais je peux comprendre qu’on veuille se comparer, à Simon, aux frères Caignan ou ou à Gert-Jan, ça paraît assez logique, aux cyclistes de bon niveau sous prétexte qu’ils sont beaucoup plus nombreux et que l’on peut en rencontrer partout, moins selon moi. :slight_smile:

En fait plus que de se comparer à eux c’est de s’inspirer, notamment en terme de posture et de matériel.

Et puis sur certaines disciplines on a des niveaux beaucoup plus proches (trial, montée et longue distance) car ils perdent l’avantage de la roue libre ou de la capacité à travailler à de fortes puissances.

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Je ne voudrais surtout pas avoir l’air de donner des leçons, c’est juste que j’ai parfois l’impression d’être différent de la plupart d’entre vous : j’ignore tout du monde du cyclisme (et sportif en général) et je m’en sens d’autant plus éloigné que je n’ai pas du tout l’esprit de compétition. Ce que vous m’expliquez me paraît donc assez nébuleux, très technique, très intéressant également, mais j’avoue que ça me dépasse largement. J’entends toutefois que sur certaines disciplines, outre que vous vous inspirez du vélo, notamment en terme de posture et de matériel, les écarts se resserrent en terme de performances. Sur plat par contre, il me semble illusoire de vouloir égaler les performances d’un cycliste (j’essaie parfois de les rattraper, mais en vain). Mais après tout, on ne choisit pas de se déplacer à monocycle pour la vitesse ou la praticité. Je n’y ai pas que des avantages, par contre, j’y trouve tellement de joie que je n’ai plus du tout envie de rouler autrement. Ça n’est pas rationnel, je l’admets, et c’est assez difficile à expliquer, mais ça n’est pas compliqué pour autant. J’adore ça, tout simplement, le caractère improbable, anecdotique et poétique. A vrai dire, je me considère plus comme un équilibriste que comme un sportif. Cette originalité, cette simplicité et ce minimalisme, c’est magique, je ne m’en lasse pas, et j’ai également du mal à m’en passer. J’assume mon choix et je vais à mon rythme. Pour moi, à priori, il n’y pas d’intérêt à se mesurer, à se comparer ou à s’inspirer des cyclistes ( je vous fais confiance pour ça). Je les croise souvent, ils sont sympas, on échange vite fait, mais pour le moment, ça me suffit. Je pense avoir beaucoup plus à apprendre de vous, en vous lisant, en vous observant, en essayant de comprendre vos démarches, et en laissant libre cours à mon envie, à mon imagination …

En résumé, à part la selle et les pédales, pour moi, le vélo et le mono sont vraiment très distincts. Tout le monde n’a d’ailleurs de cesse de nous le rappeler : il nous manque quelque chose. Et bien je ne le pense pas, au contraire, je pense qu’on a quelque chose en plus, quelque chose que les autres nous envient peut-être, de l’audace, de la créativité, de la persévérance, de l’ouverture, de la générosité, de la liberté, et sans doute plein d’autres atouts qui font notre singularité et notre valeur ( indépendamment de nos performances), je ne sais pas. S’il s’agit d’un supplément d’âme, je pense qu’il nous faut continuer de le cultiver et montrer simplement que c’est possible (je ne pense pas que l’on trouvera jamais des monocycles dans les rayons des supermarchés, car quand bien même c’est accessible, les gens n’en voudront pas).

En ce qui nous concerne, si on pousse trop loin la technique, je crains que pour la plupart des gens, on ne devienne des extraterrestres (bon, à la limite, on s’en fout), mais au-delà, si pour pouvoir voyager plus vite, plus loin, plus chargé et plus confortable, on en vient à ajouter un cadre, un guidon, des sacoches, et qu’au final, il ne nous manque plus que la roue avant, @joebar a raison : autant prendre un vélo.

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Je pense qu’il y a des choix à faire, des compromis à trouver. Perso. je suis heureux à monocycle et j’estime ne rien avoir à compenser. Je ne cherche ni performance, ni ressemblance, ni appartenance, juste de l’élégance et de la " fluence" : être moi-même, dehors, dans la rue, au contact de mon environnement, m’adapter, me déplacer et m’intégrer au mieux, partout, naturellement et le plus harmonieusement possible, réinventer chaque jour, comme le fait un animal sauvage. :blush:

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Autant je comprends et partage ton point de vue pour une bonne partie de ton message, autant pas du tout pour ce paragraphe… Le monocycle, c’est un engin avec une seule roue. Ce n’est pas parce que tu lui rajoutes un cadre et des sacoches que ça devient une bicyclette… tant qu’il ne manque « que » la roue avant, il y a toujours un monde d’écart. Pour le côté extraterrestre, je crois que c’est foutu, on est déjà parti trop loin :laughing:

Sinon, j’admets que j’aime beaucoup la progression et la performance. Me mesurer aux cyclistes est souvent une source de motivation. Les suivre, les doubler ou intégrer les top10 sur des segments strava, ça m’amuse et me motive. Je n’oppose pas le monocycle au vélo, le monocycle est un vélo avec une seule roue. Quand j’ai commencé le monocycle, je rêvais bêtement à doubler des cyclistes sur une seule roue, et c’est devenu réel.
Dans un sens, je fais la compèt avec des personnes qui eux ne font pas la compèt et ça m’amuse… je suis grand enfant. :grin: Et en vrai, il y a pas mal de cyclistes qui accélèrent quand je les rattrape, ils jouent mon jeu :smile:

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Ne t’inquiète pas pour ce paragraphe, ct pas de la provocation, mais de l’humour. :blush:

Ah ! M… t’as raison. Je ne m’en étais pas rendu compte. :rofl:

Je sais et je le comprends, sauf que je n’en ai pas les capacités ! :rofl:

Même si on est tous différents, je crois qu’on est globalement tous d’accord. On souffre juste de ne pas pouvoir se voir plus souvent, d’où le besoin de parler et de confronter nos sensibilités (sans pour autant rentrer dans les débats).

Sur ce point néanmoins, je nuancerai, car si je n’oppose absolument pas (comme certains) le monocycle au vélo, pour autant, je ne considère pas non plus le mono comme une réduction du vélo : " un vélo avec une seule roue". Selon moi, même si à l’origine, le mono est probablement issu du grand Bi, c’est aujourd’hui un engin à part entière (dont les techniques diffèrent fondamentalement), ça n’a absolument rien à voir avec un vélo hormis les origines et les évocations, et je trouve donc cette « élision» un poil simpliste et potentiellement réductrice. :thinking:

(Je ne suis pas mon père, ni une réduction de mon père, et mon père n’est pas moi non plus, en version augmentée ou réduite ; on se ressemble beaucoup, c’est un fait, et pourtant, on n’a rien à voir ; chacun existe, il en a le droit à part entière, sans devoir souffrir la comparaison, sans devoir se justifier sur ses origines ou sa descendance, et c’est pourquoi il convient de ne pas nous confondre).

Selon moi, il est aussi arbitraire de comparer le monocycle au cyclisme qu’à l’équitation, à la slackline à la marche à pied, à la chute libre, au le vol à voile ou à je ne sais quoi d’autre.

En tout cas, j’ai adoré lire que tu es un grand enfant et que t’amuses encore comme un petit fou en réalisant ton rêve : « bêtement doubler des cyclistes sur une seule roue », ça me rassure et je comprends mieux ce qui nous relie les zunzozotes.

Merci pour ta sincérité

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Ah ça, et on peut ajouter @MartinCha qui disait dans une interview de 2014 que le monocycle était le vaisseau spatial de la ville :stuck_out_tongue:

Étudiant à l’Insa, Martin Charrier est un stakhanoviste du monocycle. À 23 ans, il a déjà remporté neuf titres mondiaux, dont trois cet été.


À 23 ans, Martin Charrier est neuf fois champion du monde de monocycle.

Face à Martin Charrier, cet étudiant à l’Insa catégorie poids plume, Teddy Riner, sept titres mondiaux, peut renfiler son kimono. Du haut de ses 1m83, le jeune homme de 23 ans peut se targuer de neuf titres en championnats du monde de monocycle. Dont trois médailles d’or remportées cet été, lors des derniers championnats du monde auxquels a participé le licencié au club de monocycle sportif Rennes Monostars.

Car, oui, le monocycle ne sert pas que dans les cirques. Depuis le début des années 80, il est devenu une discipline sportive à part entière. Une époque que le jeune homme n’a pas connue. Le monocycle, il l’a découvert « grâce à mon père, lorsque j’avais 13 ans. Il a participé à un atelier jonglage et quand je l’ai vu sur le monocycle et toutes les possibilités que l’on avait avec cet engin, j’ai foncé », se souvient-il. Pour ne plus jamais abandonner cette passion naissante.

Vaisseau spatial dans la ville

Et le garçon est doué. À tel point qu’à peine un an après sa découverte du monocycle, son père décide de l’inscrire à ses premiers championnats de France. Moins de dix ans plus tard, ces mêmes championnats sont devenus trop petits pour lui. « Au niveau national, Martin est largement au-dessus du lot », assure un de ses condisciples. Et si les compétitions mondiales lui offrent plus de concurrence, l’étudiant ingénieur n’en a pas moins remporté neuf titres mondiaux, notamment sur les épreuves de cross et de marathons.

Il faut dire que le jeune homme pratique le monocycle chaque jour, et depuis des années. « Je m’en sers pour bouger, faire mes courses, aller en cours. C’est un véritable plaisir de rouler et pas un entraînement, assure celui qui compare le monocycle à un vaisseau spatial de la ville, le moyen le plus pratique pour s’y déplacer. » Car si la discipline n’est pas encore très connue, Martin Charrier n’a aucun doute. « Si les gens voyaient tout ce qu’on peut faire avec, beaucoup s’y mettraient. »

Pour sa part, le multiple champion du monde s’apprête à quitter l’Insa de Rennes pour poursuivre sa thèse. Et s’il hésite encore entre Paris et le Canada, une chose est certaine, Martin Charrier glissera un monocycle dans sa valise. Histoire d’être prêt pour rafler d’autres titres mondiaux dans deux ans.

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:+1: :yum: :star_struck:

Ne t’inquiète pas @nico33 je ne t’en veux pas de ne pas toujours comprendre ton humour provocateur :wink:

Quand je dis « vélo », pour moi ça inclue les cycles non motorisés peu importe le nombre de roue (peut être qu’aujourd’hui certains dictionnaires donnent une définition précise, mais la langue évolue avec l’usage). L’usage du terme « vélo » est plus large que la « bicyclette », dont l’étymologie évoque le nombre de roues, et correspond plutôt à un vélo de ville qu’à un vélo tout court. Aujourd’hui, si tu parles de sa bicyclette à une coureur du Tour de France ou à un pratiquant de DH, il va te regarder bizarrement… :upside_down_face:

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Je ne m’inquiétais pas, mais ça me fait quand même plaisir de l’entendre, merci pour l’attention!

:rofl: :rofl: :rofl:

Biensûr, pas de débat, tkt :wink:

En même temps, si tu disais « bicyclette à une roue » ça serait un peu antinomique et là aussi on risquerait de te regarder bizarrement… même si c’est déjà le cas… :rofl:

Finalement, j’aime bien la version de @MartinCha, le VSV « Vaisseau Spatial dans la Ville» (bon, les initiales ne sonnent pas forcément super bien).

On pourrait aussi dire l’ORNI, c’est sympa, moins reptilien (passif/agressif) que « V…», ou alors, on n’a qu’à tous continuer à dire ce qu’on veut, tout simplement… :+1: :rofl: :kissing_heart: :peace_symbol: :heart:

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Ah tiens, pareil, j’ai souvent tendance à dire que je « fais du vélo », ça me semble assez naturel (et en plus ça évite les questions quand j’ai pas envie de parler de mono :smile:).

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Moi, je ne fais pas de vélo : je dis que je me déplace en pédalant :innocent: