Le monocycle et le vent

Salut à tous!
Cela fait un bon moment que je veux vous proposer ce thème de discusión: le vent. Comment faire à monocycle quand il y a, un peu, beaucoup, ou trop de vent.
Je commence par mon expérience, je vis dans un endroit du monde où il peut y avoir des vents assez violents (Patagonie chilienne) surtout en été. Le vent arrive généralement de l’ouest, où du Nord Ouest.
Dans ce contexte, j’ai commençé à m’aventurer en montagne avec un 24", sans frein. Pour me lançer, j’ai commençé par gravir des sommets pas trop hauts (600m, 800m) et pas trop Loin de ma ville qui est au niveau de la mer. Et surtout des sommets avec une montée orientée d’Est en Ouest, pour être abrité du vent jusqu’au sommet. Dans la région il n’y a plus de forêt au dessus des 800m, il fait trop froid!
Depuis 4 ans j’ai un peu progresser et je me suis équipé d’un kh 27,5" frein à disque. Maintenant je descends ces montagnes depuis les sommets sans mettre le pied à terre ou très peu, et je passe dans des endroits plus difficiles en sortant des sentiers.

Donc, maintenant je me dis… On va tenter un plus haut. Et hier avec un ami randonneur nous decidons de monter la Olla, un sommet qui culmine à1350m. Ça Nous fait 1300m de dénivelé positif jusqu’au sommet, et sa monte sec, d’ouest en est, donc très exposé au vent, et donc Plein d’arbustres et de pierres cachées dans des herbes hautes. La première partie ne sera pas descendable pour mon niveau, c’est trop pentue et trop cabosser comme terrain, ça peu rouler sur certains tronçons un peu moins inclinés, mais c’est dur. Nous traversons un petit bois puis nous en sortons pour aborder la monter finale, dans la morraine bien pentue, le vent à commençait souffler fort, et nous étions éxposé. Avec le monocycle j’ai lutter pour avançer, je le tenais à la main, et avec la prise au vent… C’était super physique de monter avec le monocycle et sans bâtons. Le monocycle n’a pas vu le sommet, je l’ai laisser sur la route car ça devenais carément dangeureux, on a du prendre des rafales à 80km. C’est frustrant car su sommets c’est une pente plus douce et c’était grave roulable sans vent, et avec un paysage de rêve.
Au retour je récupère le mono, et je commence à essayé de me mettre en selle. C’est très dur, je m’enfonce dans la morraine Qui est assez meuble par endroit, et le vent finit de me ramasser en me tappant sur le côté. Je tente de me placer avec le vent dans le dos, mais ça souffle en rafale, et la gestión du frein est encore à travailler pour moi. Sur les 500m de morraine finale, j’ai du Descendre 100m sur le mono, le reste à pied. J’était bien mort à la fin, un belle sortie de 8 heures.
C’était super, mais je pense que cette sortie doit être une leçon pour moi. Je dois trouver une solution pour pouvoir accrocher mon mono et utiliser des bâtons de randonné. Je ne l’avais pas fait car l’idée d’avoir mon 27,5" dans le dos… avec le vent d’ici j’ai pas trop envie de m’envoler sur une grosse rafale.
Vous faites comment pour transporter vos monocycles en haut?
Quelle est votre expérience du monocycle dans le vent?

Je fait très peu de route, peut-être à cause du vent. Mais il est clair qu’avec le temps on commence à adapter la position pour avançer sans perdre trop d’énergie ou de vitesse. Depuis 2 mois j’ai un guidons, et ça aide pas mal. Avec un vent de face/coté j’oriente un peu plus mon torse en direction du vent pour compenser et rouler droit, c’est l’inverse au retour (vent dans le dos de côté). Je pense que l’enjeux c’est de se tordre un peu, mais de rester avec une position d’attaque vers l’avant. Quand je le fait bien je sens que Mon épaule oposée au vent est en avant et en direction du sol et du vent. Est-ce une bonne piste?

Sinon en freestyle je me mets au défit de faire du Glide grâce su vent, on en est loin mais avant noël tout peut arriver!

Monocyclistes dans le vent, à vous.

5 « J'aime »

Y a du vent en Patagonie, tu es sur ? faut arrêter de mâcher des feuilles de coca …

4 « J'aime »

profitons en pour tordre le cou à la légende : les feuilles de coca brutes à mâcher ne sont pas une drogue donnant des effets que la morale réprouve J’ai pris ça en montagne dans les Andes et j’ai rien vu de bizarre

2 « J'aime »

Salut, et merci pour ton partage d’expérience.

Perso je roule beaucoup dans les bois et du coup ne ressent pas trop les vents, sauf sur les quelque centaines de mètres pour les rejoindre.

Je suis également en train de prendre en main un KH27,5 et ma dernière sortie le vent était présent sur ke retour, et j’ai du compenser… j’avoue ne pas avoir vraiment apprécié ce passage, et n’ai pas forcement décortiqué/analysé l’exercice.

1 « J'aime »

perso j’ai eu de la misère pendant les vacances en bord de mer… des rafales qui rendaient mes montées autonomes difficiles ( étant débutant et déjà que je ne les passe pas à 100%…)

1 « J'aime »

Incroyable ce qu’a réalisée cette monocycliste dans ces conditions. En partant d’ushaia pour relier Santiago… Elle a du prendre un vent de face et de côté pendant au moins1500km. Le sens Nord/Sud est plus « fácil » car même si tu prends du vent en arrivant en patagonie, il sera dans le dos la majeure partie du temps.
Franchement respect.

Cette photo est vraiment bien représentative de la région, elle faisait route vers Porvenir, en terre de feu. Il y a un club de monocycle là-bas maintenant, monociclo austral. Leur logo est évocateur…!
On y voit un Nothofagus déformé par le vent au dessus d’une roue de monocycle
image

6 « J'aime »

Ne serait-ce pas notre révérée première présidente de la FFM ?

4 « J'aime »

Anne-Sophie Rodet, il n’est arrivé de croiser des témoins de son passage. Au Village, certains en parle encore! Et on m’a plusieurs fois parlé d’elle, une française sur son monocycle.
Une monocycliste dans le vent en somme.

6 « J'aime »

Si mais t’étais pas encore né !

Vénérée par contre non ?

1 « J'aime »

une toute petite présidente mais grande par le talent et sa force de caractère

2 « J'aime »

Pfff, je faisais déjà du mono à l’époque :stuck_out_tongue:

Et pour la culture : révérer — Wiktionnaire :wink:

Gloups ; je vais revérer réviser mon vocabulaire…

1 « J'aime »

A cette époque, le/la président.e de la CNM méritait les honneurs :stuck_out_tongue:

6 « J'aime »

Salut @samuel_truc !

Je trouve qu’il y a pas mal de vent à Saint-Malo, mais les arbres poussent droit quand même… :stuck_out_tongue:

J’ai moi même demandé des conseils à des slackliners car à Saint-Malo ma slackline a vite fait de rentrer en résonance dès qu’il y a du vent… ce qui est désagréable et dangereux… je dois donc scotcher des windstoppers sur ma sangle. Si seulement ça pouvait fonctionner pour le mono…

Sinon pour faire de la route, je te conseille de partir vent de face pour pouvoir revenir vent dans le dos.
Après le vent de côté c’est une vraie plaie… en 36" c’est horrible quand on n’a pas une jante en carbone. Ouf, tous les rouleurs du forum en ont eu… heu presque tous :laughing:

2 « J'aime »

C’est clairement désagréable, je ressents parfois les même sensassions avec le vent que l’éffet d’un dévers. Notament quand le vent vient de côté.

Je n’ai pas vraiment beaucoup d’options pour faire de la route, mon problème c’est que je dois toujours affronter des vents de côté, sur de longue ligne droite exposées.
En muni, quand je suis dans un endroit exposé au vent et quand sa souffle, je chercher toujours à me placer vent dans le dos ou de face, mais en fonction du relief c’est pas toujours évident.

En Muni à cause du vent j’ai rencontré 2 problèmes:
-1, arriver au sommet avec son mono. Ça paraît con mais pour descendre il faut monter. Et se balader avec un mono et les kilos en plus des protections, et du matos de rando… c’est physiquement très fatiguant avec du vent. Je ne referais pas une ascension avec plus de 1000m de dénivelé positif et du vent en portant mon mono à la main. Les bâtons de rando me semblent indispensables quand ça monte sec, encore plus avec du poid. Je ferais une tentative avec le mono dans le dos, attaché au sac. J’ai quand même peur de la prise au vent. Si c’est trop violent, je pense qu’à la main c’est plus sécur.
-2, le vent de côté qui est vraiment difficil à gérer, en plus de la pente et du devers. Il faut placer son corp pour pouvoir compenser. C’est un facteur en plus à prendre en considération, et cela influ sur le parcours à prendre, et les endroits roulables ou non. Avec le vent une pente peu incliné mais exposé à des rafales de côté… tu galères bien plus que sur des passages plus techniques vent de face ou dans le dos.

Je me pose également des questions sur la taille de la roue. 27,5" c’est peut-être un peu grand pour affronter le vent.

3 « J'aime »

Franchement on est d’accord que c’est un argument suffisant pour que tu rentres avec femme et enfant à Rennes.
Voilà, si t’as besoin d’autres conseils de vie, hésite pas.
:kissing_heart:

4 « J'aime »

Quoique question vents dans l’équipe de basket vous êtes pas mal non plus.

2 « J'aime »

J’ai du mal à imaginer que la taille de roue 27,5 soit à remettre en cause. Tu gagnerais très peu de poids avec un 24 ou 26.

Certains accrochent le mono sur le sac, je suppose que c’est plus facile quand ça monte dur. Je l’ai déja emmené sur des randos, mais dans des conditions plus clémentes, je poussais le mono devant moi le plus souvent. De mémoire, la photo suivante a été faite au début d’une descente après une montée de 900m :

Tu es où exactement en Patagonie chilienne ? Tu n’as pas des photos/vidéos pour nous faire rêver ? :slight_smile:

5 « J'aime »

Désolé pour le petit HS mais je suis toujours surpris de constater à quel point un simple petit sac en papier de boulangerie qu’on porte à la main en revenant chez soi à mono peut augmenter la prise au vent.
La première fois que ça m’est arrivé, j’ai mis quelques secondes à comprendre que la résistance que je rencontrais et l’impression de compenser d’un côté venait simplement de ce que je tenais à la main… :man_shrugging:

Pour pas être déranger, je rapproche la main qui tient le sac vers mon centre de gravité (enfin vers mon ventre quoi) et hop, tout rentre dans l’ordre.

3 « J'aime »

toutestbon superbe photo !

Canapin n’est-ce pas le même principe (du poids loin du centre de gravité) qui nous incite à mettre des chambres de 29 dans les 36 et passer aux jantes carbones ?

2 « J'aime »