Le grand kif

A mi journée en partant travailler ça donnait ça ( en fait bien bien plus, c’est une photo de la veille) :

Le soir, tard, au retour ça donnait ça :

Depuis lundi j’ai abandonné ma bicyclette pour me rendre au travail. Je prends donc le mono pour aller de chez moi à la gare RER, idem de la gare à mon travail et inversement WAHOO ! Le grand KIF :slight_smile: Les gens hallucinent grave de me voir évoluer, relativement zen, sur ma roue alors qu’eux même ont de sérieuses difficultés à se déplacer en marchant sur les trottoirs. Hier à 12:30 c’était le ponpon ! J’avais des bons passages de neige immaculée et il neigeait dru. Le soir en repartant du travail 21:30 peu de bagnoles, de la neige partout, le grand grand Kif !
C’est quand quand même fou ce que le mono tient bien dans de telles conditions. Si on évite les dévers et virages brusques c’est tout bon.

Ma plus grande compassion à ceux qui en chient grave dans leur bagnole ou qui vivent dans des contrées plus reculées :wink:

Pas besoin de neige pour galérer sur les routes : un certain Brice.H suffit emplement!
Ce matin, dans le nord près de Valenciennes sur l’A2, j’ai été bloqué sur l’autoroute, (alors qu’il n’y a pas un soupson de eige sur les routes) car ce cher monsieurs a décidé de bloquer TOUS les camions au péage. Résultat : 1h30 pour faire 2 pauvres kilométres… J’ai fini par faire le dernier kilomètre sur la bande d’arrêt d’urgence…
Bref que du bonheur!

Sinon tu m’étonnes que tu dois prendre ton pied : aller au boulot en mono dans la neige… j’en rêve! :unamused:
T’utilises quel mono?

« WAHOO ! Le grand KIF Smile Les gens hallucinent grave »
:open_mouth:
c’est plus ce que c’était le végétarisme monocyclique

A Paris aussi, que du bonheur !

Virginie en mono au jardin du Luxembourg, alors qu’il commençait à neiger :

et une petite vidéo pour voir le comportement du mono sur la neige : picasaweb.google.com/lh/photo/pj … directlink

Le Luxembourg sous la neige :

Chose incroyable : d’habitude, on se fait virer tout de suite, mais cette fois, sous la neige, aucun des huit gardiens que nous avons croisés ne se sont manifestés.

Mais j’avais un pneu lisse de chez lisse, contrairement à Virginie. Résultat : j’arrivais à monter sur le mono (quoique pas évident : quand on pose le pied sur la pédale, la pédale descend sans que le mono ne bouge d’un cm), j’arrivais à sauter sur place (pas de pb) mais pour embrayer le premier tour de roue, c’était ultra chaud. Sans crampon, c’est quand même bien galère !

Nous en suisse, ça à commencé y a 2 semaines, devant chez moi, y avait presque 50 cm…
J’ai testé le mono, c’est fou comme ça tien bien la route, alors que les voitures glissent…

sur le même sujet (voir aussi les réponses sur le site):
unicyclist.com/forums/showthread.php?t=86819
j’adore la neige!!!

Au puy, la neige est finie mais quand il y en avait, je me suis bien marré pour aller en cours avec mon mono. Au départ je pensait avoir à sortir le pneu de cross bien tendre (maxxis DH minion f 26x2.7 en 42a) et finalement, je n’en suis pas revenu à quel point meme un pneu de route (maxxis holly roller 26x2.4 en 60a) a bien accroché. Et même dans mon pti bled ou la neige était juste tassée par 2 ou 3 voitures…
Le mono serait il le remède au blocages dues à la neige ?

Voyons , voyons … :question: On me glisse à l’oreillette, qu’il pourrait s’agir d’un 29" KH
Information, toutefois, à prendre au conditionnel puisqu’à ce jour nous n’avons pas encore reçu les photos satellites :unamused:

Autant pour moi… Je suis au boulot et les photos ne s’affichent pas… :confused:

Je confirme, après avoir annulé samedi soir la sortie prévue le lendemain avec Madsenfr, je n’ai pu résister face au beau temps et j’ai fait un tour du parc du chateau de Versailles en KH29 sur un sol neigeux/glacé/craquant et les gens hallucinaient de me voir sur une roue !

Résultat, en pédalant propre et bien en ligne je n’ai pas fait une seule glissage soit bien moins que les malheureux marcheurs et VTTistes dont un couple à qui j’ai tenté en vain d’expliquer que c’était moins risqué sur une seule roue.

Mais vous me dégoutez tous !! Nous dans le sud ouest rien, meme pas un peu de neige !! Et on est proche des montagnes … :cry:

L’année dernière, même époque, en plein cours de bio, vers 9h, je reçois un texto « mon fils, je suis fier de toi, tu n’as pas séché les cours » « hein ? » « Ben oui, en allant au boulot à pied, je vois tes traces. »
:laughing:
C’est tellement bon le TT dans la neige ! Par contre, le 36 sur plaque de verglas, c’est assez folklorique, mais je me rappelle de bon trip quand même. :slight_smile:

Bouin-bouin, as-tu une théorie pour expliquer qu’on glisse moins en monocycle qu’en vélo ?
0. Il faut reconnaître que déjà, un point très positif : lorsqu’on tombe à mono, on est sur ses pieds, alors que dans une chute à vélo, on se fait forcément mal.

  1. Les pneus des monos sont plus larges et les crampons plus gros.
  2. On contrôle très précisément le mono alors qu’un vulgaire cycliste ne sait jamais où est exactement sa roue arrière.
  3. par un simple déhanchement, on corrige tous les mouvements parasites.
  4. [mais ce n’est pas tout, y doit y avoir un truc avec le fait que le centre de gravité est pile au-dessus du point de contact - c’est là que j’attends vos théories !]

Sur les engins à 2 roues, les glissades (sauf sur de la glace) sont liées à des transferts de masse entre l’avant et l’arrière avec le poids principal situé entre les 2 roues se déplaçant d’avant en arrière en fonction de la pente et si accélération ou freinage, ces transferts de masse pouvant générer des pertes d’adhérence … Sur de la glace comme y a 0 adhérence y a pas de transfert de masse possible et ça glisse des 2 roues aussi bien dans le sens longitudinal que latéral avec la fameuse conservation de l’énergie qui fait continuer d’aller tout droit tout objet en mouvement :cry:

Sur un mono, le poids est directement au dessus du point de contact du pneu au sol, donc aucun transfert de masse possible si ce n’est que si le poids passe trop devant ou derrière le pneu, c’est la chute mais si on pédale proprement c’est moins risqué de faire du mono sur sol glissant que du VTT ou marcher :wink:

J’me lance :

Sur une vélo il y a la moitié de notre poids sur chaque pneu, ayant chacun, comme Fabrice l’a dit, une surface de contact plus petite (pneu plus fin et souvent plus gonflé qu’un mono).
Alors qu’en mono tout notre poids est concentré sur une seule surface de contact et donc les crampons adhèrent mieux car mieux plantés dans la neige.

Bien sûr d’autres éléments doivent rentrer en compte aussi…

[EDIT]
Enfin, je me rend compte qu’avec ma théorie, un corollaire est que plus on met de roues moins on adhère et vu comme ça c’est déjà moins convainquant :wink:
Je vais rester sur l’explication de Bouin-Bouin :bulb:

plus le pneu est fin et plus la surface de contact au sol est reduite, le faisant s’enfoncer plus pour adhérer, un 29 est très bien dans ce cas car pas très gros et de grand diamètre pour être assez stable latéralement en restant bien droit quand on pédale, le pire étant un 20" trial et sur un 36 on est perché bien haut

Merci à vous deux ! Les deux explications sont convaincantes, celle de Didier bien sûr, mais aussi celle de Frédéric. Pour répondre à l’auto-critique de Frédéric, sur du sec, on gagne en adhérence en multipliant les roues, mais sur neige, je veux bien croire que ce soit l’effet inverse : plus on ajoute de roues, plus on « flotte » (i.e. plus la pression au cm² est faible). Cet effet est éventuellement compensé lorsqu’on dépasse les trois roues par le fait que la neige offre une adhérence absolument pas uniforme, et donc que plus on a de roues, plus on a de chance qu’un certain nombre d’entre elles soient en contact avec une surface plus adhérente. Le vélo n’en ayant « que » deux, il en résulte qu’il devient sur neige peut-être le pire des engins !

Au passage, depuis deux jours et encore aujourd’hui, les passants ont basculé du fameux « Il est où ton guidon » (plus en vogue en ce moment que la roue perdue) vers le « Déjà qu’en vélo c’est casse-gueule, alors avec une seule roue… ».
Dis donc !
Bien entendu, il est hors de question d’expliquer vingt fois que non, le mono c’est génial, et que la stabilité sur neige n’est qu’un argument superfétatoire en sa faveur, mais c’est une exigence bien connue des enseignants de toujours en savoir plus que ce que l’on s’apprête à transmettre.

A mon tour de ma lancer dans une explication, sauf que je ferai la comparaison vélo/pieds/mono.
A pied, on lève son pied pour le déplacer, puis on le repose (je suis sure que je vous apprends quelque chose), quand on glisse a pied dans de la neige ou sur de verglas, c’est en général au moment où on lève ou où on repose le pied, donc au moment ou on exerce une pression non verticale sur la glace.
A vélo, quand on se met a glisser c’est quand une des roues chasse, quand on fait un dérapage.
A mono, on exerce toujours une pression verticale sur la glace, donc on ne peut pas glisser comme on le ferait à pied, puis vu qu’on a qu’une roue, il faudrait donner un coup de hanche pour déraper, et dans ce cas, ben, ça glisse et on tombe.
Les seules fois ou je suis tombée de mon mono sur du verglas, c’est en m’arrêtant brusquement, j’ai mis pied a terre, sauf que mon pied a glissé.Comme quoi, c’est a pied que je suis tombée, et pas en mono! :smiley:

Et dans les montagnes (pyrénées), rien non plus… Tout a fondu, c’est une catastrophe écologique.

J’appelle tous les parisiens (et ceux qu’ont eu de la neige mais qui devrait pas) à faire un don de neige pour le sud. Ou alors si vous partez en vacances, prenez de la neige avec vous dans un sac isotherme.
Ceci n’est pas une blague, merci.

avec la neige qui a fondu ce ouique c’était le championnat du monde de gadoue.
et bien on passe quand même pas mal avec un mono quand on compare aux pôvres joggers et au pôvres biclous. (merci quand même au Gazzaloddi ce pneu est un must dans la boue!)