bonne question ben moi quand je suis en ville on me critique quand je suis sur la route et aussi sur le trotoire donc je ne sais pas ou me mettre
peut etre que des lois arriveront
Alors salut moi perso comme kepon je m’interroger a mes début, sommes nous considéré comme des pietons ou des cycles. Pour ce j’ai demandé directement au interressé de la loi nos amis les policiers ils m’ont dit trés gentillement qu’il ferai des recherche et qu’il me donnerai les infos ainsi deux semaines plus tard il me dise éclate toi ya pas de loi pour toi reste sur le trottoir ou alors roule sur la route (et en rigolant il me dise mais toi bien au milieu de la route en centre ville comme ca tu feras ralentir la circulation et ca sera pas plus mal) en gros apparement on fait un peu chier les automobilistes.Mais bon aprés quand on circule les automobilistes son toujours étonné quand on respecte le code de la route prio a droite et tout pi tout ba ils savent pas trop quoi faire quand ils nous voi faire du sur place et leur dire de passer lol bon voila!!!
je résuscite ce fil de discussion (j’ai fait « recherche » sur le forum mais j’ai pas trouvé ce que je cherchais)
donc je reviens sur l’éternel problème du droit des monocycles.
Ce Samedi je me suis fait gronder au parc de Sceaux car je comptais emprunter les chemins dédiés aux joggers et joggeresses.
Le gentleman à cheval ne voulait pas en démordre.
Bien entendu il a partiellement raison: ces chemins ne peuvent pas être utilisés par des vélos… mais suis-je un vélo?
j’ai eu beau arguer que:
- de par la loi un mono 24’ doit être considéré comme un piéton (c’est où l’article déjà?)
- que Marc Z avait déjà eu cette discussion il y a une éternité
- que nous n’allons pas plus vite qu’un jogger, que nous ne laissons pas de traces de freinage intempestif
- que nous ne gênons pas les autres (sauf peut-être les chiens)
je sens que je n’ai pas été assez convaincant (ma maman m’a toujours dit qu’il ne fallait pas heurter l’ego des agents de l’autorité ) … Je compte rester aimable avec les cavalier.e.s chargés de la surveillance du parc… mais comment les convaincre en douceur? (note: ça fait une éternité que nous empruntons ces chemins en mono et que les agents du parc nous voient opérer sans broncher…là il y en a brusquement un qui tousse)
TL;DR : Articles R311-1, alinéa 6.10 & R412-34.
Ce n’est malheureusement pas écrit noir sur blanc dans le Code de la Route. L’article sur lequel on s’appuie généralement est le R311-1, alinéa 6.10 :
6.10. Cycle : véhicule ayant au moins deux roues et propulsé exclusivement par l’énergie musculaire des personnes se trouvant sur ce véhicule, notamment à l’aide de pédales ou de manivelles ;
L’absence de la deuxième roue impliquait que l’on ne soit pas soumis aux règles applicables aux vélos.
Cependant, je viens de découvrir que les choses ont changé en 2019, avec l’introduction du point 6.16 :
6.16. Engin de déplacement personnel non motorisé : véhicule de petite dimension sans moteur.
Seul problème, je ne trouve nulle part de définition de ce qu’est exactement un véhicule, au sens du Code de la Route. Si je me fie au Wiktionnaire, je trouve :
Engin mobile servant au transport des personnes et des marchandises.
À partir de là, on peut supposer que l’on tombe désormais dans cette catégorie… Mais vous voulez savoir la meilleure ? Les engins de déplacement personnels non motorisés ne semblent avoir aucune loi les concernant directement. Littéralement, si vous recherchez l’expression dans les textes de loi, vous ne trouvez que la définition et rien d’autre !
À comparer avec la même recherche pour les engins de déplacement personnels motorisés.
En somme : la loi a changé ces dernières années, et on est encore plus dans le flou. J’espère avoir aidé !
[EDIT] Je viens de trouver un article intéressant, qui indique quels sont les usagers assimilés aux piétons. Il s’agit du R412-34 :
II. - Sont assimilés aux piétons :
1° Les personnes qui conduisent une voiture d’enfant, de malade ou d’infirme, ou tout autre véhicule de petite dimension sans moteur ;
2° Les personnes qui conduisent à la main un engin de déplacement personnel motorisé, un cycle ou un cyclomoteur ;
3° Les infirmes qui se déplacent dans une chaise roulante mue par eux-mêmes ou circulant à l’allure du pas.
Nous sommes donc bel et bien assimilés à des piétons !
Dans le doute, j’ai relancé ma recherche précédente avec les termes " véhicule de petite dimension sans moteur". Sur un malentendu, j’allais découvrir d’autres articles de loi à notre sujet. Résultat : 2 occurrences. La définition d’un engin de déplacement personnel non motorisé et le fameux article R412-34. À quoi bon définir un terme dans un article, et utiliser la définition et non le terme exact dans les articles suivants ?
Cela dit, il faut également faire preuve de bon sens.
Un 36S est un véhicule de petite dimension sans moteur, mais il n’a en aucun cas sa place sur un trottoir. Et à l’inverse un 20 pouces de trial n’a pas sa place sur la route.
Et à l’inverse un 20 pouces de trial n’a pas sa place sur un trottoir.
N’a pas sa place sur la route, plutôt?
Je ne vois pas de quoi tu parles…
ah, pardon
Tu avais raison, j’ai juste modifié mon message et joué d’un peu d’ironie
Depuis de nombreuses années j’ai quelque part dans mon téléphone le R412-34
Cela a servi un samedi lors de la traversée du jardin des Tuileries à Paris avec la team d’Ingré venue visiter la capitale
Pour pédaler, c’est possible d’utiliser des manivelles sans les pédales?
Oui, mais c’est galère
Il faudrait savoir ce qui pose problème ici, car les joggeurs sont souvent plus rapides que les monos (sauf 29-36 pouces évidemment). Sur des GR et autres chemins, c’est souvent la préservation des chemins qui prime (les gros pneus cramponnés les abiment), mais je doute que ce soit le cas dans le parc de Sceaux.
@Chouch: tout à fait. Il est normal qu’on s’inquiète d’un risque de gêne pour les joggeurs et joggeresses. Mais dans le parc de Sceaux je vais dans ces pistes au même rythme que la plupart et, encore une fois, le seul risque c’est les petits gamins et les chiens (mais là je fais très attention). Bien entendu avec ma conduite pépère je ne laisse aucune trace dans le chemin avec mon 24" TT.
très souvent on est bien accueilli par des sourires, des commentaires, des questions.
le gentleman de la police montée m’a surpris car ça fait des années que je roule là sans problèmes (une fois un gars du parc m’a demandé s’il pouvait essayer!) . La prochaine fois je lui ferai un plus grand sourire.
Si c’est la police montée, tu peux argumenter et sortir les articles de loi. Si c’est les gardiens du parc qui veulent préserver leurs chemins, je trouve ça plus compliqué :).
Monocycle = Chaise roulante à une roue.
Si tu es malade, donc infirme… c’est bon!
Même si c’est effectivement un tabouret roulant à une roue, rouler au pas n’a pas tellement d’intérêt ; à la rigueur, on peut toujours jouer cette carte pour accéder à certains lieux en gardant son monocycle avec soi
Sans pour autant sortir les articles de loi, tu peux toujours leur faire remarquer que ta monture ne laisse pas de crottin derrière ton passage.
C’est reparti aujourd’hui : je me suis fait reprendre sévèrement par deux agents du parc de Sceaux.
Initialement les remarques sont de bon sens: dans les allées « jog » il ne faut pas qu’il y ait de gars qui foncent en vélo et qui présentent des risques pour les promeneurs.
Mon argument initial était donc qu’avec mon 24 pouces que je n’allais pas plus vite que le jogger moyen et que je ne défonçais pas les jolis revêtements.
Argument rejeté: je règlement c’est le règlement.
Bon, alors j’ai ressorti de mon téléphone les articles du code.
Arguments rejetés: ici vous êtes dans un domaine privé pas dans un domaine public, donc le Code de la route ne s’applique pas. (ah bon?)
Ici c’est le règlement des parcs du 92 qui s’applique!
De retour chez moi j’ai pu constater que rien de tel n’existe dans le règlement du parc de Sceaux (que j’ai maintenant copié sur mon téléphone)
Il reste quand même un problème: si vous contredisez l’autorité, ça fâche…
que faire? Rester courtois ne suffit même plus (même quand on entend des remarques désobligeantes )
Envoyer un mail aux autorités du parc pour leur demander d’être explicites sur le sujet, en expliquant pourquoi tu penses être dans ton droit ? Si les autorités te donnent raison, alors tu pourras ressortir le mail aux agents qui t’embêtent.