Est-ce qu’un modo peut déplacer les discussions dans ce sujet ?
Je ne pense pas avoir le temps de partir sur une aventure démesurée en 2025 (genre traversée de l’arc Alpin depuis la Slovénie jusqu’à Nice ), mais une belle balade à plusieurs dans les Alpes pourrait être sympa
J’ai quelques éléments pour faire avancer la discussion :
le mois de Juin me parait bien pour ne pas avoir de problème pour l’ouverture des cols
je suis bien branché pour un départ près du Lac Léman et une arrivée sur la méditerranée (Nice ?)
le col du Galibier par le col du télégraphe n’est pas négociable (à mon avis il faut zapper la Croix de Fer et l’Alpe d’Huez, en plus la route qui mène au Lautaret par l’Ouest est trop fréquentée…)
ça me va bien de passer par le col de l’Iseran (je ne le connais pas et j’ai envie de le découvrir)
ça peut être sympa de passer par le col de la Colombière et faire un coucou aux organisateurs de la CFM2025
les campings tous les soirs, c’est une bonne option pour faire une aventure à plusieurs !
Il y a certainement plein d’autres choses à voir, mais allons y par étapes. J’espère que ça donnera envie à d’autres de rouler avec nous.
Ah oui, il y a un col qui me fait rêver depuis le moment où j’ai préparé mon précédent itinéraire dans les Alpes, c’est le col du Parpaillon.
L’année dernière, dans les Pyrénées, je suis passé par le col d’Artigaux, un col « gravel/VTT », sans trop savoir ce qui m’attendait. Le col du Parpaillon me parait être le bon choix pour mettre un peu de piquant à une telle expédition (à condition qu’il ne soit pas enneigé). En fait, il y avait un tunnel ouvert 3 mois dans l’année, mais il y a eu des éboulements et il est condamné. Il est possible de faire un portage pour passer 50m au dessus (s’il n’y a pas de neige).
Le parcours dans sa version actuelle fait 735 km pour presque 21000 m D+.
Dans sa version sur 10 jours, la plus longue journée fait 96,5 km pour 2420 D+, celle qui grimpe le plus fait 81,5 km pour 2580 D+. La plus courte fait 59,1 km pour 2200 D+, et celle qui grimpe le moins fait 64,1 km pour 1510 D+.
Le parcours passe, dans l’ordre par :
le col du petit saint Bernard (jour 1)
le col de l’Iseran (jour 2)
le col du mont cenis (jour 2)
le col du petit mont cenis (jour 2)
le col de la croix de fer (jour 4)
le col du sabot (jour 4)
le col de sarenne (jour 4) ok, il fait 1999 m, mais il faut pas être discriminant
le col du lautaret (jour 5)
le col du galibier (jour 5)
le col du granon (jour 6)
le col de l’Izoard (jour 6)
le col agnel (jour 7)
le col de vars (jour 8)
le col d’Allos (jour 8)
le col des champs (jour 9)
le col de cayolle (jour 9)
le col de la moutière (jour 10)
le col de la bonette (jour 10)
et enfin le col de la lombarde (jour 10)
le parcours comporte deux passages à pied :
un premier de 2 km environ le deuxième jour pour descendre du col du petit mont cenis vers le refuge du suiffet avant de finir la journée à Bramans. Ça évite un détour de 21 km
un deuxième de 2 km le quatrième jour pour monter au col du sabot depuis le lac de grand maison (ça évite un détour de 28 km et 1000 m D+
La montée au col de la bonette peut être très complexe (15 km « gravel » sur lesquels il faudra peut être pousser), mais heureusement en début de journée
Le parcours inclut deux allers-retours : le col du petit saint Bernard (25 km) et le col agnel (40 km)
L’idée à ce jour est de s’arrêter en camping tous les soirs, mais ça peut changer.
Bien sûr tout ça demande à être affiné par des personnes connaissant certains des lieux.
L’idée de ce voyage est de faire tous ces cols, mais pas de façon égoïste, j’aimerais vraiment le faire en groupe. Alors si ça vous motive de faire deux petites semaines de mono, n’hésitez pas à me le faire savoir.
Après comme indiqué plus haut, je ne veux pas que ça soit discriminant, et donc les vélos peuvent évidemment accompagner. Par contre pas de voitures suiveuses (si vos proches veulent venir, ils peuvent par contre nous retrouver au camping le soir / en haut des cols, mais je ne veux pas que l’on se retrouve avec plein de voitures qui s’arrêtent sur le bord de la route).
Bien sûr il est possible de ne faire qu’une partie de la rando, même si c’est dommage.
Et enfin, voici le parcours planifié sur 10 jours si vous voulez plus explorer tout ça.
Bon je parle de ça comme si c’était sûr que j’allais le faire, mais ça dépendra de mon genou et de sa potentielle opération en début d’année. D’ailleurs, j’ai peur que les 24 heures de l’INSA ne soient compromises pour moi cette année.
Je vais regarder ton parcours à la loupe
Je pense que ma prochaine aventure sera un retour dans les Alpes.
Peut être avec une arrivée sur la Méditerranée (ça c’était bien ).
Pour ton genou, si tu as une lésion isolée du ligament croisé postérieur, ça m’étonne qu’on t’ai parlé de chirurgie. Je ne suis pas à jour sur les recommandations, mais quand je me suis blessé, ça n’avait même pas été considéré.
Mon kiné m’a dit que ça n’était généralement pas opéré, mon médecin a préféré l’avis d’un chirurgien spécialiste du membre inférieur du sportif. J’espère que l’opération ne sera pas nécessaire, mais je ne le saurai qu’en Février.
Ça doit être roulable, sur komoot, il y a une seule info sur ce chemin en vélo, qui dit « piste noire ». Donc marcher est peut être préférable à se casser la gueule chargé et crevé.
Alors là je ne te crois pas, tu t’en es mieux sorti que moi au grand Colombier. Et puis tu connais bien mieux la montagne que moi. (J’ai grimpé trois montagnes à mono dans ma vie: le col de st nizier, le grand Colombier et bien sûr la montagne du Roule)
Normalement tu auras fini ta rééducation en février (depuis un moment !) et le chirurgien pourra te rassurer
Etant médecin, je m’étais rapidement informé sur le sujet (il y a pas mal de ressources « officielles » en ligne, mais il faut quand même savoir les identifier) et j’avais eu un rendez-vous rapide (sous 1 ou 2 semaine) dans le service de médecine du sport du CHU de Rennes. Février c’est loin…
Pour ce qui est de monter des montagnes avec un monocycle chargé, vous savez qu’il faut 1/ des manivelles longues pour 2/ gérer son effort
Je ne prendrais pas un cas particulier pour en tirer une généralité. Le Grand Colombier, je connaissais un peu et c’était sur une journée. Ce que tu proposes ici, c’est une toute autre chose : gestion de la fatigue sur plusieurs jours dans un environnement qui m’est inconnu. Sur ce plan-là, tu es habitué. Pas moi.
C’est pas un peu court ? À mon avis, du 150 ne serait pas du luxe pour t’économiser sur plusieurs jours.
C’est pas impossible, mais niveau confort dès que je ne serai pas sur les parties montantes c’est horrible.
Et puis c’est moins de 100 km par jour, donc même avec le dénivelé ça représente max 8h de roulage par jour. Donc prendre des pauses ne devrait pas être problématique.
J’ai envie de dire que comparer 30 km de muni et 100 km de route, ce n’est pas du tout la même chose
Le muni, c’est vachement physique parce que ça demande de relancer sans cesse, de rattraper l’équilibre à chaque tour de roue, … La route, quand on arrive à prendre un rythme, on peut faire en sorte de ne pas trop se fatiguer. Donc faire 100 km sur plusieurs, ça devient possible. (Quand je dis « possible », il faut comprendre que je ne l’ai jamais fait et que je ne suis pas sûr d’être en état de le faire malgré ce que certaines personnes ici semblent penser )
Je suis d’accord avec Maxence ! Le bénéfice des manivelles de 135mm par à des 150mm dans les descentes est vraiment très léger. On passe plus de temps dans les montées, et c’est dans les montées qu’il faut gérer son effort. A un moment si tes manivelles sont trop courtes, tu vas t’épuiser ou devoir marcher à côté de ton mono.
@Maxence le muni c’est pas du monocycle dans la montagne !? on m’aurait menti
C’est pas avec toi qu’on a déjà eu cette discussion sur le forum international ?
« Muni » = « Mountain Unicycling », le parallèle de « Mountain Biking » qui se traduit littéralement par « VTT »
Bon, sinon, j’ai réfléchi en roulant ce matin. Le périple me tente quand même pas mal. Par contre, je pense qu’il faudra que je prenne des plaquettes de frein de rechange parce que j’aurai la flemme de pédaler en descente…
Plus qu’à motiver 2-3 personnes de plus et on se fait vraiment un truc génial. Si en plus on arrive à trouver un ou deux monocyclistes qui connaissent bien la montagne pour faire un ou deux pics (genre à côté du col du petit saint Bernard, qui n’offre pas une vue folle) se serait incroyable.
J’en suis! Moi je suis plus bivouacs que camping, on pourrait alterner…
Le hic ce sera l’agenda, pour ma part en juin je n’ai qu’une possibilité: du lundi 16 au lundi 23 (à voir pour élargir).
Je crois que j’ai déjà parcouru tous les cols listés, mais pas tous dans le sens nord>sud. Pour ma part, j’essaierais de descendre au maximum par autre chose que de la route, c’est tellement un supplice pour moi.
Idem, mais je pense que plus on sera nombreux et moins il sera évident de faire du bivouac, si on reste quasi exclusivement sur la route… Le camping a l’avantage de rendre la participation plus facile, ou en tout cas moins inaccessible.
Pour les descentes, tu n’as pas un schlumpf ou un moyeu normal avec des manivelles double ou triple insert ? Tu voudrais venir avec quel mono ?