Je compte fractionner, avec des pauses de 10 minutes max.
En gros, je vise une pause pipi tous les 40 km (= environ 2h), et une ou deux pauses plus longues pour manger un vrai morceau, plus une ou deux pauses bonus à la fin si je suis vraiment cassé.
Tu n’as pas moyen de te faire accompagner ponctuellement pour te faire passer de la nourriture et manger tranquillement sur le mono pour passer un moment ? Moralement c’est bien de se dire dans une demi-heure j’aurais un truc à manger, ensuite plus tard je ferai une pause, etc.
Mes parents seront là, mais je veux être autonome. L’idée c’est que j’aurai des food pouch avec du sucré (pâtes de fruits, barres de céréales, cookies, etc) et du salé (noix de cajou, dès de rillons, etc). Du coup je pourrais manger en roulant (ce que j’ai fais sur mon 90 km lundi), et je ferai une ou deux pauses un peu plus longues pour manger quelque chose de plus consistant (probablement de la fougasse), que j’aurai dans ma sacoche de cadre, et refaire le plein de mes food pouch.
Le truc c’est que je sais que les pauses cassent les jambes, donc je veux m’arrêter le moins possible et rouler en continu. En plus, s’arrêter fait perdre beaucoup de temps, et je veux en gagner le plus possible au contraire.
Très bien !
Juste je ne vois pas trop l’intérêt (à part le côté plaisir) des noix et de la viande.
Le salé est hyper important sur des efforts longs. Quand tu transpires, tu pers du sel et quand tu bois tu n’en reprend pas. Si tu fais un effort long et qu’il faut chaud, tu t’en rendras facilement compte en te regardant dans un miroir ou en te frottant les joues, une fois la sueur séchée, il reste des cristaux de sel.
C’est vrai aussi quand il fait très chaud d’ailleurs.
Par exemple à l’UNICON l’année dernière, on buvait facilement 3 à 4 litres d’eau par jour (et c’était même pas assez), et pour compenser la perte en sel on avait des noix de cajou dans la voiture. De la même façon, mon père court des marathons de temps en temps et il mange des tuc pour l’apport en sel.
Et le gras de la viande apport de l’énergie qui se régule mieux que le sucre, qui d’ailleurs finit par ne plus passer.
Si je devais faire un tel effort, je me rapprocherais au plus d’une alimentation « normale », en prenant soin de m’alimenter de façon fractionné. J’éviterais les glucides à index glycémique élevé, le risque étant de faire une hypo.
Dans les Alpes, j’avais sur moi des fruits frais, des fruits secs (noix, figues, abricots…), du pain et un morceau de fromage. Et je prenais plaisir à m’arrêter au resto quand j’en trouvais. Pour les Pyrénées, je prévois le même régime. Mon but n’était et n’est pas d’être rapide, c’est d’aller au bout
Avec la barrière horaire, il y a une pression supplémentaire… Quitte à être accompagné, je prévoirais des ravitos. Je ne m’embêterais pas à tout porter sur moi… si tu fais une pause toutes les 2h, tu peux prendre 2h de nourriture et d’eau sur toi… Après tu as un mono où tu peux tout transporter, je comprends que tu aies envie de tout prendre.
Pour le coup les restau c’est mort, déjà à cause de la barrière horaire, mais aussi parceque si le m’arrête une heure je sais que je ne repars pas ou difficilement.
Pour ce qui est des ravitos, je veux vraiment être autonome. Déjà parceque je peux, mais aussi parceque c’est un peu une préparation pour faire plus long plus tard. Et puis je n’aime pas cet esprit du sport ou pour faire une performance on a besoin d’autres personnes (quand j’entends des gens qui traversent les US en 6j, mais en étant suivi de 2 camions je trouve ça dommage). Là mes parents seront là pour m’encourager, mais je veux qu’ils restent simple spectateurs.
De la même façon, pour le Ventoux je compte transporter tout mon matos sur moi et ne pas compter sur la voiture suiveuse. (D’ailleurs est ce que tu as des nouvelles sur les dates envisagées ?)
29/07
On est en train de voir les détails, mais effectivement, ça sera très très probablement le 29 juillet. Il semble y avoir des campings libres aux alentours donc on est encore dans les temps !