Après une longue hésitation, j’ai finalement envoyé un mail aux organisateurs de la normandicat, qui ont accepté ma participation et m’ont même proposé « d’écrire quelques lignes pour présenter le monocycle et mon expérience du voyage, ils feraient volontiers une publication sur leur page Facebook ».
J’ai donc rédigé le pavé ci-dessous (en précisant qu’il peut n’en mettre qu’une partie). Qu’en pensez vous? (Surtout sur la partie présentation du monocycle)
Il y aurait de nombreuses façons de présenter le monocycle, qui est en fait assez similaire au vélo. De la même façon qu’il y a des VTT, des vélos de route, de piste, de trial, de randonnée voire de bike polo, il y a des monocycles de tout terrain, de route, de freestyle, de trial, basket ou d’athlétisme.
Personnellement, je pratique surtout la route, et c’est donc cette version du sport que je vais présenter. Le principe est simple:
Une selle, montée sur un cadre ressemblant à une fourche de vélo, sur lequel est montée une roue de 29 à 36 pouces équipée de manivelles directement liées au moyeu. A cela, on peut ajouter un guidon fixé à la selle, qui permet de limiter les oscillations de l’engin, ainsi qu’un frein, qui permet de soulager les jambes dans les descentes.
Mon monocycle, fait sur mesure par menhir cycles ajoute à cela un triangle avant et arrière me permettant de transporter des sacoches de cadre, et donc d’emporter avec moi de la nourriture, des vêtements voire du matériel de camping et donc de voyager pendant plusieurs jours.
Je pratique ce sport depuis une dizaine d’années maintenant. J’ai commencé de façon assez classique, dans une école de cirque. Puis j’ai commencé à emmener mon monocycle pendant des promenades avec mes parents. Mon petit frère avait commencé un peu avant moi le monocycle, et a fini par acheter un monocycle de 26 pouces pour faire des randonnées à vélo avec mes parents (entre 20 et 40 km par jour pendant une à deux semaines, bien loin de ce que je vise pour le normandicat).
Quelques années plus tard, j’ai acheté un 29 pouces, que j’ai utilisé pour me rendre au travail. J’ai dans le même temps entendu parler de l’UNICON, les championnats du monde de monocycle. J’ai donc voulu y participer, d’abord pour faire le 10 km, puis le marathon et le 100 km. A cause du COVID, l’événement a été reporté, et pour diverses raisons, le 100 km a été remplacé par une montée de col. Mais je m’étais déjà préparé à rouler longtemps et réalisé plusieurs 100 kms en autonomie (le premier avec mon père à vélo, les autres seul).
J’ai alors acheté le monocycle dont je parlais plus tôt, dans l’objectif à long terme de faire de longues distances sur plusieurs jours.
Puis, lors d’un stage en Suède, j’ai effectué mon premier voyage en autonomie, avec un aller en deux étapes: 160 et 25 km, à cause d’un départ tardif notamment, et un retour sur 3 jours.
Aujourd’hui, je souhaite augmenter les distances et rouler sur des évènements originellement créés pour les cyclistes. C’est pour cela que j’ai fais je choix de m’engager sur la normandicat 200 km.
Mon objectif est multiple.
- D’abord, augmenter ma distance maximale (je rêve d’un 200 km depuis le sur-lendemain de mon 160 et les courbatures atténuées).
- Ensuite, finir dans les temps, ce qui sera sûrement le plus gros challenge.
- Et enfin, j’aimerai faire connaître un peu plus mon sport, afin d’attirer plus de pratiquants, et potentiellement permettre la création de plus d’événements ouverts aux monocyclistes.