Bonjour vacillant

en fait, on s’en fiche, ce qui compte c’est le plaisir que tu prends à apprendre. Tu tires une expérience de tes erreurs et du temps passé à échouer quoiqu’il en soit

je suis également un lent et ça me va très bien

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t’inquiètes pas ça va venir. Il y a des moments où on à l’impression de ne pas progresser voir régresser puis un palier se franchit… en fin c’est ce que j’ai l’impression vivre dans mon apprentissage… et pis y a des séances où tout va bien et d’autres rien ou peu…
Patience et persévence :+1:

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Il y a quelques années, j’avais lu un article sur la progression en escalade. L’auteur expliquait qu’elle n’était pas linéaire, mais plutôt avec des plateaux : on progresse beaucoup pendant un temps, puis on stagne jusqu’à avoir un déclic qui nous permet de progresser à nouveau, puis on arrive à un nouveau palier, … Je pense également que ce chemin est le même en monocycle, quelque soit le niveau du ou de la pratiquant•e.
Une seule solution : la persévérance ! La rencontre avec d’autres monocyclistes peut aussi aider. :smiley:

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C’est le cas dans toutes les disciplines que j’ai testées. Les plateaux sont juste répartis de facon très différente. En surf ou monocycle,les premiers plateaux sont assez difficile à atteindre et demandent une grande persévérance. En kite, la progression est fulgurante en comparaison.

Quoiqu’il en soit,on y arrive plus ou moins toujours (sauf handicap spécifique,j’imagine)

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Et oui, malheureusement pour ceux qui ont des problèmes d’oreille interne, ou qui présentent des séquelles suite à une rupture d’anévrisme ou un AVC, il semble que l’apprentissage du monocycle n’est pas possible.

@ Nico33: je ne suis ni médecin ni kiné mais il me semble que ce n’est pas exact… au contraire on doit pouvoir tenter de corriger pas mal de ces fonctions grâce au mono.
Il me semble qu’il y a d’autres contre-indications majeures comme les genoux en torchon , où le coeur en pastis complet …

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Personnellement, j’étais supplémenté depuis 15 ans pour une arthrose des genoux et je n’ai plus aucune douleur depuis que je fais du monocycle (du fait du renforcement musculaire, je suppose)… enfin, plus de douleur aux genoux :rofl:

… donc tu as raison, il ne faut jamais dire jamais, mais quand même, en cas de lésion cérébrale avérée ou de défaillance de l’oreille interne (centre de l’équilibre), il y a quand même a priori un motif sérieux de contre-indication… mais si on peut recueillir des témoignages qui vont à l’encontre ce serait très intéressant !

Pour ce qui est de la progression en monocycle, je pense que ça dépend aussi beaucoup du type de pratique.
Quand on cherche à passer des grosses figures, je comprends que la progression ne soit pas linéaire. Mais quand il s’agit de rouler, je trouve que c’est différent.
Au niveau du ressenti, je trouve que ma progression à monocycle est linéaire. En tout cas, je n’ai jamais (pas encore ?) eu l’impression de stagner , il faut dire que je n’envisage pas de passer une semaine sans faire du monocycle… à moins d’être contraint par une blessure.
Je pense que pour bien progresser à monocycle, il faut se mettre des défis à sa portée, le plus dur c’est de trouver des choses à apprendre qui correspondent à son niveau. Il y a tellement de disciplines différentes qui peuvent être complémentaire dans le monocycle qu’il y a toujours un truc nouveau à apprendre qui va venir consolider les acquis.

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Qu’appelles-tu « rouler » ? Si c’est « apprendre à rouler », selon moi il y a quand même ce phénomène de plateau (on arrive à faire 1 mètre, puis 3 m, on fait souvent 3 m, puis on passe à 7 m, on stagne un peu, …). La durée de ce plateau peut être plus ou moins longue selon la difficulté de la figure/la motivation du pratiquant/le talent naturel (ça joue un peu, faut pas se le cacher !).
S’il s’agit juste de rouler plus vite et plus loin, effectivement, c’est assez linéaire. Mais je pense que l’on sort un peu du cadre de l’initiation et de la découverte d’une nouvelle technique (apprendre à rouler basiquement est une technique en soi), donc cette notion de plateaux s’estompe. On aurait même plutôt une forme de tangente hyperbolique décalée vers le haut et la droite (je ne retrouve plus le nom exact de la fonction) : on ne va pas loin au début, puis on augmente rapidement les bornes jusqu’à plafonner à une certaine distance.

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une sigmoïde ? hahaha

Je me porte pas volontaire pour bousiler mon oreille interne et déterminer si le monocycle fait une bonne rééducation.

Pour le reste ça m’inquiète pas plus que ça de « stagner », j’ai pas tester tous tes sports dabix mais en musique c’est clair que le « premier plateau » était pas à la même distance au piano qu’au cor. :wink:

J’ai bien fait attention et non, j’ai pas du tout les bras vers l’arrière : je suis plus au stade « cramponnée à la rambarde », je la touche juste du bout des doigts pour m’empêcher de basculer et me permettre d’avoir la sensation de rouler plus qu’un tour.

c’est juste qu’on savoure chaque étape de notre apprentissage. Et puis ça permet de tester plein de trucs, je suis sûre que ça aide le jour où faut initier quelqu’un !
Je tente de persévérer malgré mon « talent naturel » qui fait le timide (et la fatigue de beaucoup de boulot en ce moment). Un jour je repasserai sur ce fil pour crier victoire.

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Ça, c’est sûr ! :smiley:

Si j’ai bien compris, globalement, tu peux te déplacer sans trop de problèmes le long d’un mur ou d’une rambarde ou avec une poutre au dessus, ou encore avec qq’un pur te tenir la main.

A ce stade j’aurais tendance à recommander d’essayer le départ dos à un mur, et en avant toute. Au début, c’est frustrant, parce qu’effectivement tu ne vas plus aller aussi loin qu’avec une assistance, mais en l’espace de quelques temps, ça devrait passer de 1/2 tour de pédale à un peu plus (et la joie des 2m parcourus est immense).

Pour le départ, se placer tranquillement sur le monocycle en s’appuyant sur le mur et bien placer une pédale à 3h avant d’essayer de partir. Une legere poussée des mains pour se projeter un peu en avant et go…

Mais faut avoir envie et pas trop peur de se lancer. Si jamais tu flippes, ben continue le long du mur, y a pas urgence non plus.

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Un logarithme ?

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Salut, moi j’ai beaucoup ce phénomène de plateau. J’en fais depuis plus de six mois maintenant et j’ai mis plus de quatre mois à rouler 100 mètres. Par contre en deux semaines je suis récemment passée de 200m maximum à bien plus de 500m sans douleurs. Quand récemment il y a eu pas mal d’autres nouveau je me suis aperçue que je progressé ultra lentement par rapport à eux. J’ai persévéré malgré tout et aujourd’hui je ne regrette pas car j’arrive sans problème à faire des balades à mono (dès que je tombe je remonte donc je ne fais pas des km mais mis bout à bout c’est déjà bien)
En résumé je pense qu’on ne peut pas progresser à la même vitesse, je sais que c’est frustrant de se voir stagner mais tu vas finir par y arriver, et cette victoire aura plus de saveurs encore

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C’est mon rêve…

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Quand tu l’auras réalisé, tu seras contraint de devoir en fabriquer d’autres… :wink:

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Pas de problème : en dépit de mon âge avancé, la machine à rêves fonctionne encore bien. Pour chaque réussite, je peux générer facile 4 ou 5 nouveaux objectifs pas trop lointains. (C’est plus ou moins la base de mon travail).

Alors là Dabix ton travail m’intrigue. Serais-tu dans le coaching ou quelque-chose de ce style? Ou dans l’amélioration continue?

SUPER ! Tu me raconteras…