De mon ressenti, s’assoir bien sûr la selle permet, de moins fatiguer les jambes et de pouvoir plus facilement appuyer sur les pédales avec réactivité (lâcher ou relâcher la pression des pédales).
Je pense que l’on apprends en deux temps, un on roule et on capte le truc/développe des ressentis, deux on corrige la technique.
Personnellement je me suis concentré sur le poids sur la selle dans un second temps mais il me semble que ce point dans l’apprentissage fait débat.
Idéalement on voudrait équilibrer le moins possible avec les mains, mettre le plus de poids sur la selle et avoir une posture parfaite. Dans les faits j’ai la conviction PERSONNELLE qu’il vaut mieux rouler mal puis se corriger lorsque l’on gagne en assurance que de stagner et passer son temps les pieds au sol.
Moi en ce moment je travaille le fait de rouler avec une main sur la selle, puis l’autre, les mains au niveau des épaules, de la tête, le long du corps… Le tout, je pense, c’est de ne pas rester avec des mauvaises habitudes…
A noter que je n’ai formé que moi même et que je n’ai pas le recul que d’autres peuvent avoir suite à la formations de différents élèves
Ce qui m’a aidé au début c’est de m’imaginer trainer la roue et visualiser la partie de la roue en contact avec le sol. Et également ne plus être sous gonflé je suis passé assez vite entre 2,5 bars et 3 bars alors que j’étais à peine à 1,5
Si ça peut te rassurer, de mon ressenti de débutant, pour mon expérience perso ( et on est tous différents) il m’ a fallu déjà rouler quelques dizaines de mètres avant de comprendre que je fatiguai vite. Ça m’a aidé d’avoir en tête cette idée de BIEN s’assoir sans pouvoir le mettre cependant en oeuvre. Mais une fois passé les difficultés des premiers pas, quand je suis passé à plus de 300m de distance j’ai pu me concentrer plus dessus. Et il y a des séances d’entraînement ou des prises de conscience de sensations arrivent comme se décontracter petit à petit ( j’avait les épaules le dos hyper tendu en plus des jambes tout était crispé). La décontraction arrive petit à petit. Ensuite il m’était impossible de dépasser 800 m à cause des muscles des cuisses et genoux tétanisés… le passage au 24 du club a aidé mais j’avais du mal au delà de 800 m. Hier le changement de mono m’a permis d’essayer avec une selle 3 cm plus hautes entre les pieds et l’assise et j’ai fait mon km sans avoir mal aux cuisses. 3 km en tout sur l’entrainement sans douleurs hier ni ce matin en descendant mes escaliers ( à pied, je vous vois venir). J’ attends de voir si ça se concrétise dans les jours qui viennent…
Ça me va comme façon de faire ! L’apprentissage par tâtonnements ça me ressemble assez, je crois. Je tente de jouer un peu avec mon poids pour trouver de la stabilité. Et exploit de la soirée : j’ai fait au moins 3 mètres. C’est à la fois dérisoire et hyper satisfaisant !
Vrai, sauf pour l’herbe mouillée que je ne m’attendais pas à atteindre. Ça glisse !
Haha, ça me semble toujours être de la science fiction, ça ! Je suis curieuse aussi de voir si la selle plus haute continue à t’aider. Si c’est le cas tu vas rapporter plein de distance pour le challenge kilométrique.
Hmm, je suis pas sûre de comprendre pourquoi. J’aurais plutôt dit le contraire.
Je vais peut-être espacer mes « récits » de progrès de fourmi qui ne doivent pas être si passionnants à lire mais j’ai bien l’intention de continuer à essayer de monter sur cette roue au moins 15-20 minutes tous les soirs. Certains d’entre vous cherchent la motivation pour aller s’entraîner, dans mon cas pour l’instant c’est l’idée de s’entraîner qui est la motivation pour mettre le nez dehors. L’accueil chaleureux et tous les conseils reçus ici aident aussi…
Je doute que l’on vienne au monocycle par hasard, et dans ton cas, je suis prêt à parier que ta distance maximale ne va avoir de cesse de doubler… (on en reparle dans quelques jours)
Ce fut également mon cas et ça n’est pas si vieux, sauf que maintenant, j’ai contaminé toute ma famille (on ne se déplace plus qu’en monocycle) et déjà une partie de ma ville :D, car oui, en plus du plaisir, le mono va devenir pour toi un excellent moyen de transport, et pas que pour la longue distance ;
J’adore l’utiliser en ville, et ce sera d’autant plus chouette si tu a envie de tenter quelques sauts/franchissements ; le muni est également loin d’être un rêve ; embarque-toi sur des chemins forestiers pour commencer et tu verras « le pied » !..
perso (c’était il y a bien longtemps dans une autre galaxie -vers 2002/2003-) je me levais plus tôt le matin et j’essayais 20/30 minutes avant la douche et puis ensuite le boulot…
n’étant pas doué ça m’a pris 2mois/2Mois et demi pour rouler… mais après ça m’a changé la vie! Maintenant je suis drogué au Muni … les bienfaits ne sont pas que physiques: ma tête me remercie tous les jours de ce péché mignon!
Merci pour tes encouragements @nico33 ! C’est impressionnant que tu aies réussi à contaminer autant de monde.
Haha, je comprends bien le prinicipe @MouvementOndulatoireUnifié mais pour moi le matin c’est du style déjà compliqué de tenir sur deux pieds alors j’imagine pas trop sur une roue. Enfin en ce moment le soir est pas beaucoup plus simple.
Du coup j’ai juste refais deux brèves tentatives en intérieur depuis la dernière fois et c’est pas brillant. Déjà je pense que le fait de rouler chez moi me rassure pas du tout parce qu’il y a des trucs à casser absolument partout si je roule pas en ligne droite . Du coup je suis revenue en arrière et je tombe systématiquement au bout d’un ou deux tours de roue, plus souvent un… En revanche je me prends de moins en moins souvent de pédale dans les tibias et c’est un progrès très appréciable ! Je m’entraîne un peu à la montée aussi et ça me semble pas si loin, du moins de mon bon pied : je réussis à monter les deux pieds sur le mono puis… je perds l’équilibre plus ou moins rapidement. Ça m’inquiète pas trop puisque je sais toujours pas rouler, je me dis que le jour où je serais à l’aise en mouvement la jonction se fera plus facilement.
Pour l’instant j’imagine qu’il n’y a pas de formule magique, il faut juste que je réessaie encore et encore. Enfin en intérieur il y a un autre problème : j’ai tendance à partir appuyée sur un meuble et du coup je suis tordue d’un côté donc c’est foutu d’emblée pour rouler droit. Je sais pas trop comment résoudre ça. Probablement en regardant des vidéos de gens qui savent rouler pour rêver un peu en attendant que le temps s’améliore !
La pluie, ça mouille un peu, mais pas trop… trouve un city stade ; tu auras la rambarde pour démarrer, avec pour objectif de la lâcher quand tu le sentiras… sinon, encore mieux, sers-toi de l’avant-bras d’un de tes garçons, comme appui (lui marche à tes côtés en te suivant) et tu soulages progressivement l’appui, mais en restant toujours bien droite avec le regard horizontale, fixé sur un point éloigné
J’aime bien suivre les progrès de tout le monde. Que ce soit des monocyclistes confirmés ou des débutants. Tout est intéressant et motivant.
En tout cas continue à ton rythme @cataclope et surtout même si les débuts peuvent être parfois frustrants, focalise toi sur le plaisir de découvrir cette discipline.
Et je suis d’accord que s’entraîner dehors avec de l’espace permet de regarder plus loin et d’améliorer la stabilité.
C’est pas quelques gouttes qui m’effraient mais en ce moment il y a des bourrasques à 80 km/h c’est pas très favorable au maintien d’un équilibre précaire. Et en plus le revêtement du sol est plus propice à la construction d’igloo qu’à quoi que ce soit d’autre… Du coup encore un peu de patience avant de retrouver le grand air. J’ai un super endroit avec une rambarde et des poteaux en tête
Pour l’instant c’est toujours une frustration positive Bud, celle qui fait que chaque jour je trépigne d’impatience de pouvoir réessayer en espérant faire mieux que la veille !
Haha, oui mais tu sembles avoir tout un hangar à ta disposition. C’est peut-être bête comme remarque mais des chaussures plus profilées voire avec des petits crampons ça peut pas permettre de compenser le peu d’adhérence de tes pédales ?
Le nombre de mes « entraînements » à l’air libre se compte toujours sur les doigts d’une main mais les jours humides je mets des chaussures de course avec beaucoup d’adhérence et je glisse pas du tout sur les pédales. Enfin je suppose que si la solution était aussi simple tu l’aurais déjà trouvée. Et même si j’ai rien à dire parce que je suis bien trop débutante, je suis ton fil de présentation avec assiduité, comme dit Bud, c’est intéressant et motivant ! Bon, j’ai pas encore le niveau de pouvoir suivre celui de quelqu’un encore plus débutant que moi. Ça pourrait faire un bon objectif.
J’ai hâte de te lire exulter de joie après une montée sautée.
Ah si, un truc sur lequel je peux réagir, tout de même : j’approuve en tous points les conseils de Ketdugraal en matière de bière.
Ahah merci ton message fait plaisir et je suis sur que au fur et à mesure que tu développeras tes ressentis tu pourras aider en les partageant aussi. C’est intéressant de savoir comment on choppe un déclic et ça peut en aider d’autres et tout le monde peut aider … par exemple au début j’ai commencé par y arriver en me visualisant en train de « trainer ma roue » et ça m’a bien débloqué sur les premières révolutions… je suis convaincu qu’on peut aider à tout niveau et c’est hyper satisfaisant de se voir progresser ou essayer d’aider quelqu’un d’autre.
Je m’entraîne en effet dans un hangar ( c’est un local de stockage de céréales qui n’est pas remplie (le blé a été vendu). Pas mal de vivre dans un corps de ferme (beau père agriculteur), il y a plusieurs bâtiments ! J’ai de quoi jongler et faire du monocycle en intérieur
J’adore suivre les fils de présentation pour les même raisons alors n’hésite pas à alimenter le tien de tes progrès !
Je pense que demain je vais suivre les conseils pour la montée sautée, j’ai une barre horizontale qui maintient la grande porte du bâtiment je pense qu’elle supportera mon poids, je me suis déjà rattrapé dessus lors de mes premiers tours de roues
je suis un veinard car j’ai aussi débuté le mono dans un hangar … en proche banlieue Parisienne ! Ben oui j’ai acheté une usine pour faire ma maison (aspect initial bien dégueu: personne n’en voulait) et j’ai conservé deux hangars.
ça fait des mois que j’essaye de jongler… j’ai beau suivre tous les conseils qu’on donne sur internet j’y arrive pas! (les araignées du hangar se marrent).
Bon progrès à vous!
Pour la jongle, à 3 balles de concentrer sur le haut des balles, on lance croisé (la balle arrive au dessus de la main opposée) et on lance une balle dès que la précédente est arrivée à son apogée. Lancer plus haut donne du temps mais requiert plus de précision. C’est dur au début de lancer les balles on a tendance à les garder en main trop longtemps. Il faut se faire au rythme. Essaye de commencer d’abord deux balles dans ta meilleure main mais aussi deux balles dans ta main plus faible et fait des séries de 3 lancers (flash). Une fois maîtriser de chaque main on peut incorporer des lancers
Tu peux scander 1 2 3 pour donner le rythme si ça t’aide
De mon côté y a eu une longue pause d’apprentissage de mono pour cause de temps plus propice au roulades dans la neige et au patinage sur glace qu’aux balbutiements de tours de roues (oui, je vous envie, tous qui êtes capables de rouler dans la neige !).
Hier, retour poussif sur le mono : avec la rambarde, tout se passe bien, sans, c’est plus compliqué. Ma malléole droite me rappelle ce matin pourquoi porter des chaussures basses quand on débute n’est pas conseillé. Je prends note ! C’est sympa la violet comme couleur, ceci dit.
Pour m’entrainer à un endroit sans support, j’ai tenté d’utiliser un manche à balai comme appui, clairement je suis pas encore prête. C’était marrant et j’ai fait quelques tours de roue mais ça tenait plus du miracle que de la maitrise. D’ailleurs, les quelques fois où je dépassais les 2-3m , je me suis sentie comme ces persos de dessins animés qui contiuent à courir dans le vide « wouhou, c’est trop bien ! … hmm, je devrais pas tenir comme ça… boum ! » (bon, que des « chutes » sur les pieds, rien de plus méchant qu’un coup de pédale dans les tibias).
En revanche je me pose tout de même une question par rapport aux coups de chevilles dans les manivelles : c’est juste un truc de débutant et faut continuer à essayer d’apprendre à rouler sans se poser de question ou bien je fais probablement partie du club des pédaleurs en canard qui s’embrouillent les chevilles dans les manivelles si elles sont toutes droites ?
ah plusieurs cas possibles: d’abord certaines personnes ne se rendent pas compte qu’elles mettent un peu les pieds ‹ en canard › (on voit bien que Donald Duck n’a pas les pieds bien positionnés ) , il faut que les pieds soient positionnés bien en parallèle avec la roue… Ensuite il faut poser le pied sur la pédale pas trop près de la manivelle… après il se peut que quand on mette le pied à terre de manière imprévue on tape sur l’axe avec les chevilles
Il y a peut être un peu des deux… J’ai le souvenir d’avoir frotté un peu les manivelles dans mes débuts, mais sans plus. Après je suis particulièrement souple, et je n’ai pas du tout les pieds en canard.
Si tu ne marches pas en canard, il n’y a pas de raison que tu pédales en canard. Avec l’expérience tu auras moins de problème, et au pire, tu trouveras des manivelles avec du Qfactor.
… les bienfaits ne sont pas que physiques: ma tête me remercie tous les jours de ce péché mignon!
. Du coup je suis revenue en arrière et je tombe systématiquement au bout d’un ou deux tours de roue, plus souvent un… En revanche je me prends de moins en moins souvent de pédale dans les tibias et c’est un progrès très appréciable ! Je m’entraîne un peu à la montée aussi et ça me semble pas si loin, du moins de mon bon pied : je réussis à monter les deux pieds sur le mono puis… je perds l’équilibre plus ou moins rapidement. Ça m’inquiète pas trop puisque je sais toujours pas rouler, je me dis que le jour où je serais à l’aise en mouvement la jonction se fera plus facilement.
) , il faut que les pieds soient positionnés bien en parallèle avec la roue… Ensuite il faut poser le pied sur la pédale pas trop près de la manivelle… après il se peut que quand on mette le pied à terre de manière imprévue on tape sur l’axe avec les chevilles