Unicon marathon : les français sur le toit du monde !

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Ce matin avait lieu le marathon et les français ont raflé largement les breloques !

En illimité, Martin est partie fort, comme d’habitude, suivi par les espagnols Iván Díez Gil, et Ekhi Congil (celui-ci est plus précisément basque :wink: ), et le polonais Maksym Siegieńczuk. Ekhi et Maksym sont rapidement tombés, laissant Martin avec Iván ! Celui-ci est costaud et impressionne Martin en prenant des relais appuyés. Ils se batte jusqu’au kilomètres 35, où Martin réussi enfin à décramponner l’espagnol, jusqu’à l’arrivée ! Il conserve donc le titre acquis il y a deux ans en Espagne !

Martin pendant le marathon. Photo Bruno Charrier.

Du côté des standards, plusieurs espoirs du côté français. Souryan Dubois d'abord, Sylvain Gobron ensuite. Très vite, ils sont tous les deux dans un groupe de cinq en tête de course. Ils sont accompagnés de Luis Albers l'allemand, Geert-Jan De Vleeschouwer le belge, et Ken Looi, le néo-zélandais. Ce dernier est le plus à la traine et se fait peu à peu décrocher au fil des kilomètres, notamment à cause de son choix de manivelles très courtes, qui l'empêchent d'avoir la même accélération que les autres après les virages les plus forts. A quatre kilomètres de l'arrivée, Sylvain chute et perd ses chances de victoire.

Souryan pendant le marathon. Photo ?.

A trois kilomètres, Souryan accélère, et seul Gert-Jan arrive à le suivre. Mais celui-ci chutera dans les derniers mètres, perdant sa deuxième place au profit de Luis et finalement classé dans le même temps que Sylvain troisième, après une collision sur la ligne entre les deux hommes. Bravo à Souryan dont l'entrainement intensif porte ses fruits !

Récupération dans un bassin après la course. Photo Caroline Hebinger.

L'Unicon était cette année l'occasion d'une nouvelle compétition : une course sur rail où il fallait aller le plus loin possible. Une bataille entre experts du trial et experts du stand still et de la lenteur. Fanny Riom tire bien son épingle du jeu, elle parcours 11m de rail, bien moins bien qu'à l’entrainement, mais suffisant pour obtenir une deuxième place dans cette nouvelle compétition.

Fanny lors de la course sur rail. Photo Laura Philippe.

Cross country ! Le parcours de cette année est violent, très violent, avec quelques kilomètres de côte compliqués à négocier. Mais pas très technique cependant, du grand chemin, et même une bout de route. Cette année, il y a deux catégories pour la première fois, ce qui laisse le champ libre à Martin Charrier : son principal concurrent, Florian Rabensteiner roule en standard, et lui est en illimité, sa roue comporte une vitesse. Il domine ses adversaires et remporte une autre médaille d'or, sa deuxième à ce moment là, puisque le marathon n'avait pas encore eu lieu.

Martin pendant le cross. Photo Bruno Charrier.

Anaïs Hebinger termine deuxième du cross illimité féminin, bravo ! Une médaille de plus pour l'alsacienne !

En standard, Florian Rabensteiner écrase la concurrence, et termine 6 minutes 30 devant Souryan, deuxième. Le Saint-Brévinois fait décidément un magnifique championnat du monde ! Le cross est roulant mais difficile, ce qui lui réussi bien, lui qui est très en forme physiquement.

Dans la course de côte de 660m, Martin et Souryan sont tous les deux forts. Mais Martin chute rapidement, et c’est donc l’éternel Florian Rabensteiner qui l’emporte. Souryan arrache une belle deuxième place.

Avant hier soir, avait lieu le slopestyle street, une compétition urbaine qui consiste à parcourir un ensemble de zones en y faisant des figures. Sont mises en avant la fluidité et l’enchaînement, ce qui en fait une compétition impressionnante et fun. Malheureusement, les riders français ne parviennent pas à se qualifier. Mario Bel notamment échoue au pied des finales, 7ème alors qu’il n’y a que 6 finalistes. C’est Waylon Batt qui remporte la compétition, devant Tim Desmet et Kòrnel Auth.

Les qualifications de street ont eu lieu hier soir, et Mario Bel est qualifié pour le finales qui auront lieu tout à l’heure ! Suivez les résultats plus tard ici même !

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Merci Jingo, le Marathon de Rennes est donc un bon entrainement pour les Français qui s’y présentent!

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Merci pour tes articles exhaustifs, on a presque l’impression d’y être (avec quelques degrés celcius en moins :smile:)

On s’en réjouit ! (des quelques degrés de moins)

Sinon c’est quoi toutes ces chutes ?! :hushed: C’est à cause du chemin qui était trop étroit et des compétiteurs qui cherchaient à faire des dépassements ? à moins qu’il y avait des obstacles sur la route ?

Bravo à tous les monocyclistes engagés dans ces compétitions.
Qu’ils profitent bien de ces moments magiques. :slight_smile:
Dommage que le double champion du marathon de Rennes n’y soit pas. :wink:

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