Heu si si !
Tu ne regardais pas le compte-tour ?
Heu si si !
Tu ne regardais pas le compte-tour ?
Je ne l’ai pas regardé dans les 5 derniers tours. Je crois que j’ai douté du compte tour… mon cerveau confus ne savait pas s’il devait voir 109 ou 110 au dernier passage sur la ligne
Après réflexion, Sam parait évident qu’au début du dernier tour, je devais voir 109 et qu’à l’arrivée je devais voir 110, mais en fait j’aurais du y réfléchir avant de monter sur le mono
C’est toi qui a imité la cloche ??
Bravo !
Bravo l’artiste!
Ha bah j’ai donné de ma personne pour ce record !
Désolé pour la qualité. Je ne sais pas si l’article en ligne est le même ou s’il est plus développé. Il y a des petits raccourcis ça et là (j’ai échangé par mail avec la journaliste avant la tentative, je lui donné beaucouuuuup d’info), mais je crois que c’est plutôt pas mal
Allucinant : une vitesse moyenne de 32.17 km/h, soit une allure de 1min51/km
Bravo et Félicitations pour ton nouveau record Simon !!!
T’as raison, c’est pas umain !
(illarante ma blague, non ?)
Oh non
Dommage que ce ne soit pas une photo sur le mono et qu’il n’y a pas un mot sur le second mesureur mais bel article !
Il nous reste juste à réserver l’URL rennes-motostars.fr
J’ai fait une demande à la correspondante locale, mais elle ne peut malheureusement pas modifier cette erreur (et visiblement c’est trop compliqué d’en faire la demande…).
Sinon voilà mon compte-rendu avec un peu de sauce :
Dimanche 18 mai, j’ai fait 100km à monocycle au Vélodrome des Landes de Reine à Pleslin-Trigavou en 3h06min29sec.
Ça fait 3 ans que je me suis lancé ce défi et ce qui m’a motivé était de parcourir 100km à plus de 30 km/h (moins de 3h20).
J’avais prévu une première tentative le 10 octobre 2023 à l’hippodrome de Laval, mais j’ai annulé parce que je n’étais pas prêt. Après l’été 2024, j’ai relancé le projet et un ami cycliste m’a parlé d’un vélodrome atypique pas loin de Rennes. Le Vélodrome des Landes de Reine n’est pas vraiment plat et n’est qu’à 10km de la mer et de ces embruns, mais ses virages légèrement relevés et son beau bitume en font une très belle piste.
J’y suis retourné fin décembre, il faisait froid, c’était très dur. Je commençais à douter, et le mois de janvier est arrivé… Le froid, la pluie et les inondations ont eu raison de ma motivation. Je n’ai pas roulé avec mon monocycle de course (36S) pendant 1 mois complet. J’étais loin d’être au top de ma forme quand je me suis relancé en février.
Après les doutes et les douleurs, le printemps est arrivé. La douceur des températures m’a fait du bien, et les entraînements se passaient de mieux en mieux. 3 jours avant la date : les prévisions météos étaient idéales, je pouvais revoir à la hausse mon objectif.
Le jour J : J’ai fait seulement 1 tour de chauffe avant le départ, la fin de l’échauffement était prévu sur les premiers 10km, finalement c’est seulement après le km20 que j’ai réussi à trouver le bon rythme. A partir de là, je devais être le plus régulier possible jusqu’au km70 et rester concentré pour garder mon allure sans me mettre dans le rouge. Dans les 30 derniers km, il n’était plus question de surveiller mes bpm, il fallait rallier l’arrivée sans faiblir. Les 20 derniers km se sont révélés particulièrement difficiles, quelques rafales de vent m’ont chahuté. Je commençais à avoir peur de tout gâcher avec une chute. J’ai entendu (@Sam me dire) qu’il restait 3 tours, j’avais l’impression de voir la lumière au bout du tunnel. Je comptais les tours, mais au moment de franchir la ligne d’arrivée après avoir lâché mes dernières forces dans la dernière ligne droite, j’ai d’abord pensé “et s’il restait un tour ?”, j’étais confus… Je crois que je m’étais fait à l’idée de tourner à jamais sur la piste.
Je suis resté tout du long dans la même position, posé sur les prolongateurs. Si la circulation était moins bonne dans les pieds, je n’ai pas spécialement souffert de l’inconfort de la selle (je me suis bien tartiné de crème (merci @bouin-bouin pour la réf), même sous le casque et derrière les genoux ). Les 50 premiers km sont passés en 1h33m23s et les 50 derniers km en 1h33m06s. J’aurais probablement pu gagner 1 minute en trouvant plus vite mon allure entre le km 10 et 20 et s’il n’y avait pas eu les rafales de vent à la fin. J’étais vraiment pas loin du meilleur que je pouvais donner sur cette piste. J’ai eu beaucoup de chance et je suis très content de ma performance.
Sympa ce retour sur ce beau parcours qui t’as mené à un chrono hallucinant, tu peux effectivement être fier de toi
En negative split comme diraient les coureurs
En tout cas ça donne envie de trouver un endroit comme ça pour faire un peu de distance pleine balle sans avoir à se soucier d’autre chose que de sa cadence
Le record a été validé par l’IUF. Ce matin j’ai partagé sur instagram/facebook la vidéo réalisée par gaab agency. Je suis content de pouvoir la partager avec vous !