J’ai écrit mon histoire de monocycle qui n’est pas spéciale du tout pour un petit journal privé comme un devoir du cours du français. Ce n’est pas très intéressant pour les lecteurs générals, mais en tout cas je suis nouveau et donc je voudrais mieux me présenter …
Ça ne fait pas longtemps que j’ai commencé à faire du monocycle. Et comme d’autres choses que je fais, il a son histoire. C’était l’été dernier que ma mère me l’a suggéré (après longtemps j’ai su qu’elle avait vu un monocycliste dans une émission). A ce moment-là, je voulais avoir mon loisir aussi comme un sport et elle savait bien ma pensée. Je faisais déjà de la danse jazz, du yoga en vacances, etc. Mais la danse n’était pas faisable seul comme un débutant éternel et je ne savais pas le yoga me changerait tellement après mon admission à l’Ecole Polytechnique …
En tout cas, les vacances d’été ont été finies. J’ai décidé de le faire. Mais ce n’est pas pratique de l’apprendre seul. Donc j’ai dû visiter la ville de Daegu. Elle est une des cinq plus grandes villes en Corée mais c’est un peu loin de mon université. Je me souviens que j’ai pris le bus pour ce jour, donc ça me durait deux heures pour que j’arrive dans un parc où les monocyclistes se rencontrent. (Après, pour moins dépenser, j’utilisais toujours le train et ça m’a demandé une heure de plus. Ça voulait dire que j’ai dû me réveiller à cinq heures du matin pour y aller.)
Après l’arrivée, j’ai mis encore trente minutes de plus à cause de ma timidité. C’est-à-dire, pendent ce temps-là, je ne pouvais pas demander de m’enseigner comment le faire. Mais j’avais déjà le même genre d’expérience quand j’avais commencé à apprendre la danse, donc ce n’était pas très bizarre. Et finalement j’ai dit, « Bon…jour… Est-ce que … je … pourrais … essayer … le monocycle … ici ? » La réponse était oui, bien sûr. Je dis « bien sûr » parce que faire du monocycle est partout rare et donc que il n’y a guère de personnes qui le font sérieusement comme un loisir. Alors les monocyclistes accueillent tous ceux qui s’intéressent. Et j’avais déjà inclus cette raison dans mon scénario.
J’avais de la chance parce que Daegu est dans la province. L’air de la ville provinciale me va très bien. Et aussi ce club était assez nouveau (je l’ai su après longtemps) et donc il n’y avait pas beaucoup de pression d’être parfait et merveilleux. Un bon essai et un peu de succès étaient tout ce qui nous satisfaisait. Alors ce n’est pas étrange que je me suis amusé à le visiter presque chaque semaine bien que ce soit pénible (six heures au totale dans les trains !).
De plus en plus je pouvais faire quelques choses qui m’avaient semblé impossibles. En effet, ce serait facile pour tous les monocyclistes, je crois. De toute façon, après quatre mois, j’ai été admis à l’Ecole Polytechnique. C’était incroyable, parce que c’est extrêmement rare d’y entrer comme Coréen. En fait, si je ne me trompe pas, je suis le premier Coréen qui est entré à l’Ecole Polytechnique par la voie d’étudiants étrangers. Et je voudrais dire que tous mes loisirs, y compris le monocycle, m’ont aidé à me décontracter et m’ont donné la source infinie d’énergie.
Et c’est le 5 décembre 2007 que mon cher monocycle cher en France est arrivé. Pour moi, ce n’est pas qu’un monocycle. D’abord c’est un cadeau d’anniversaire qui est le 30 novembre. Ensuite c’est un cadeau vers moi-même à ce que je me suis abstenu d’acheter un monocycle de plus en Corée. Finalement c’est une fenêtre ouverte vers la société française hors de l’Ecole. Je rencontrais beaucoup de personnes que je n’aurais jamais connues sans le monocycle. Donc j’espère que ça marchera ici aussi.