Bonjour la compagnie!
Ce weekend j’ai fait ma première balade en 36’ et je tenais à vous partager mon expérience.
Avec des ami.e.s nous avons décidé il y a quelques temps de faire une petite promenade en vélo. Comme itinéraire nous avons choisi de relier Ambérieu-en-Bugey et Lyon, soit environ 80km en deux jours.
À l’origine je comptais faire le voyage avec mon 27,5’, mais j’avais peur d’être à la ramasse comparé à mes ami.e.s cyclistes. Par chance le CDK loue un 36’, je n’en avais jamais vraiment fait, mais c’était l’occasion de m’y essayer, je l’ai donc emprunter quelques jours à Romain.
Mes premiers tours de roues avec cette imposante roue ont donc été à Lyon, j’ai d’abord été surpris que la monté soit si fastidieuse, sans être difficile j’ai trouvé que ça demandait quand même pas mal d’énergie et un certain engagement. Au début, je dois avouer que je n’étais pas très alèse avec ce tank sur les pistes cyclables lyonnaise. Par contre j’ai tout de suite pris en main le guidon et j’ai même trouvé ça très agréable à utiliser.
Nous sommes donc partis le samedi matin en train afin de rejoindre Ambérieu. Prenant le train quotidiennement avec mon 27,5’ j’ai tout de suite vu la différence, une roue de 36’ est bien moins pratique à ranger, trop grosse pour voyager sur le siège d’à côté, ce qui m’a obligé de rentrer dans le wagon pour cycle, de plus le pneu était trop large pour l’accrocher.
Le premier jour nous n’avions qu’une trentaine de kilomètres à parcourir, dont une importante partie sur Nationale. Globalement je ne me suis pas senti à la ramasse par rapport à mes amis.e.s cyclistes, nous avons avancé tranquillement à l’allure de 15km/h, certains en avaient encore sous le pied, d’autres non. Me concernant j’étais content de l’allure mais si il avait fallu j’aurais pu sans problème augmenter le rythme.
Petit détail mais mes camarades m’ont beaucoup chambré concernant mon rythme de pédalage qui était bien supérieur aux leur pour aller à la même vitesse. C’est tellement naturel pour moi que je suis surpris que ça surprenne :).
Le lendemain nous avons roulé près de 50km dont une bonne moitié du temps sous la pluie. Par chance j’avais emprunté un poncho imperméable à un ami. Nous avons eu quelques petites monté sur les quelle je me suis clairement senti avantagé. Concernant les descentes c’était une autre histoire, mes ami.e.s étaient obligés de freiner pour ne pas me perdre.
Physiquement le voyage c’est bien passé même si j’ai eu quelques douleurs aux fesses, je pense qu’une meilleure selle ou position aurai été préférable, d’autant qu’étant très grand je n’ai pas pu régler la selle parfaitement à ma hauteur.
Je n’avais emporté que le strict minimum, ce qui m’a permis de tout accrocher sous ma selle grâce au incroyables tendeurs Rouflaquettes!
J’ai trouvé dommage que le monocycle ne soit pas équipé d’un frein ça aurait été quand même plus confortable et rassurant, il y a une pente notamment ou je me suis fait un peu peur.
Au final j’ai trouvé ça vraiment cool comme expérience et je me vois bien dans quelques temps tenter un voyage plus ambitieux avec un meilleur mono. Maintenant mon 27’5 me semble minuscule, c’est fou!
Trop bien comme première expérience ! Vous êtes descendus d’Ambérieu jusqu’à Lagnieu, pour y prendre la ViaRhôna ? Ou vous avez pris tout droit ?
Demain, je prends le train direction Ambérieu pour monter à Évosges. C’est beaucoup moins long, mais ça va bien monter
Oui je pense que l’on est passé par là effectivement.
La portion était agréable ? J’ai fait Lagnieu → Ambérieu il y a deux ans (après avoir roulé depuis Aix-les-Bains) et j’ai trouvé cette portion pas folle. Comme tu dis, 30 km sur une grande route, pas exceptionnelle. Mais je me demande ce qu’il en est sur le reste de la ViaRhona
Les premiers kilomètres n’était pas fou fou, mais une fois sur la Via Rhôna c’était quand même plus agréable.
Super !
Ça fait drôle de t’imaginer sur un 36".
Et moi je viens de sauter 10 palettes (ah mince… j’aurais du la faire avant-hier celle là )
Ce que tu fais en street, flat, trial est tellement différent et me semble si difficile, que j’en oublierais presque les points communs avec une balade en 36".
Pour les douleurs au derrière, la selle joue c’est clair, une selle plus ferme peut aider (même si au départ, c’est pas l’impression que ça donne). Sinon, plus on s’appuie sur le guidon et moins on s’appuie ailleurs.
Les parcours avec un peu de dénivelé permettent aussi de rompre avec la monotonie (fausse amie ), c’est souvent l’occasion de se mettre « en danseuse ».
Pour ce genre de douleur, il n’y a rien de pire qu’un parcours tout plat qui n’exige aucun changement de position. Enfin c’est pas pire que passer toute la journée assis sur sa chaise de bureau