Passer au delà de 10km/h en 27.5

Bien bonjour à tous. Après un petit break lié à plein de choses, j’ai ressorti mon 27.5 RGB pour une sortie sur route de 12.5km. C’était vraiment chouette de re-rouler, avec les premiers kilomètres difficiles à cause de la chaleur (17h, 30 degrés), puis avec le soleil couchant, ça devenait plus frais et super agréable. Bref, ma vie quoi.

Ma préoccupation actuelle est la suivante : je sais rouler (une sortie, c’est le plus souvent entre 10 et 20km). J’ai un guidon sur lequel en fait, le plus souvent, je n’ai qu’une main (l’autre équilibre). Et ma vitesse moyenne est autour de 10km/h. Ma vitesse max, sur chaque sortie est autour de 16km/h et n’est pas limitée (du tout) par le cardio.

En m’observant avant hier, je pense que je perds énormément de vitesse du fait de mon manque de stabilité. Tous mes mouvements de compensation génèrent des decelerations/accélérations qui, au final, font tomber ma vitesse.

Il me semble qu’il me faut maintenant bosser avec les deux mains sur le guidon le plus souvent pour forcer cette stabilité. J’ai l’impression que ça me permettrait d’atteindre quasiment ma vitesse max comme vitesse moyenne.

Qu’en pensez vous ? Avez vous des exos pour progresser ou d’autres pistes de réflexion ?

J’imagine bien que ce n’est pas évident pour ceux pour qui leur progression dépend essentiellement de leur cardio ou de micros réglages. Mais 10km/h en 27.5, c’est vraiment peu…

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Quand j’ai lu que tu utilisais un bras pour t’équilibrer, j’ai pensé à ça tout de suite.
Après tout dépend de la technicité de tes chemins. Si c’est roulant, oui il faut que tu te forces à mettre les 2 mains sur la selle.
Ton bras il te sert pour t’équilibrer latéralement ? Si c’est le cas, tu as peut être des soucis de sensibilité au dévers. Auquel cas, il faut peut être vérifier la pression de tes pneus.

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Il sert latéralement mais aussi pour l’assiette, je crois. C’est elle qui flingue la vitesse le plus.

Sinon, pour la pression, je ne sais pas trop. Y a clairement une sensibilité au devers que je dois améliorer aussi. Mon pneu est très gonflé, je crois : ~3.2 bars, c’est un nobby mic de section 3.0.

Oui, effectivement c’est une pression très élevée pour un tel pneu. Avec un pneu de 3 pouces, à 2 bars, je ne sens plus l’amorti du pneu.

Le sol est comment chez toi ? Si c’est vraiment roulant, m’hésite pas et mets les 2 mains sur la selle.

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Utiliser un guidon, c’est vraiment pas évident.
J’ai galèré au début et encore maintenant, je ne le tiens pas à 2 mains sur une très longue distance, surtout quand la route est un peu défoncée.
Parfois, je sujs obligé de lâcher 1 main pour me rééquilibrer et revenir sur le droit chemin si je puis dire :grin:
Mon conseil ? Rouler, rouler et encore rouler et essayé de faire de beaux ronds réguliers avec les jambes ( c’est pas de moi, j’ai vu quelque part ce commentaire d’un autre monocycliste :grin: )

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je trouve que c’est un bon objectif de garder les 2 mains sur le guidon ça oblige a limiter les mouvements (parasites) des bras et à rester « groupé ». J’ai d’abord fait une main, l’autre main, une main sur le guidon l’autre dans le dos, puis les 2 mains sur le guidon, sur quelques mètres bien droit au début puis des distances de plus en plus grandes. Au départ c’est tendu, on cherche a équilibrer avec les coudes/épaules (un peu à la Sarkozy) mais quand ça se calme et qu’on arrive à resserrer les coudes, qu’il n’y a plus que les jambes qui bougent, c’est sympa comme sensation, on peut appuyer sur le guidon. A ce propos, je trouvais plus simple de poser les mains pas trop loin de la selle au début, c’est moins sensible aux appuis que lorsqu’on s’éloigne.

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Oui voilà, le guidon ce n’est pas la solution à tout.
Je pense que c’est intéressant pour progresser à partir du moment où on est capable de tenir la position avec les 2 mains sur la poignée de la selle.
Et comme le dit @Pat, au début c’est plus facile de garder les mains près de soi. On peut finir par utiliser le guidon plus loin en l’éloignant mm par mm. En tout cas, l’avancer de 10 cm d’un coup c’est pas une bonne idée.

EDIT : Le fait le poser les mains sur la selle ou le guidon, c’est un appui supplémentaire (en plus de la selle et des pédales). De fait la pression sur la selle (voire sur les pédales) diminue. Et si tu éloignes un peu les mains de la selle, ça peut franchement aider pour l’équilibre avant/arrière.

EDIT2 : Je fais mes changements de réglages 5 mm par 5 mm. Ça change pas grand chose en termes de sensations mais ça m’est suffisant pour savoir si je vais dans la bonne direction :slight_smile:

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Je suis d’accord : le guidon peut être perturbant et contre productif sur la stabilité.
A ta place je tenterais de rouler sans, avec les deux mains posées sur la poignée de selle.

Car rouler > 10 km/h en 27.5 ne devrait pas être très compliqué si tu sais rouler.

Tu ne dis pas quelle est ta taille de manivelles, mais si trop long sacade le roulement, trop court est aussi perturbant si tu n’es pas suffisamment à l’aise.
Perso je vais moins vite en 29’ 89mm par rapport aux 100mm sur de la distance car je n’ai plus d’entrainement en grande roue et je perds de l’énergie dans une gestion trop approximative de mon équilibre par les cuisses et avec fort impact sur le pédalage.

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D’ailleurs, un point qui ne ressort pas dans cette discussion : en cross, ou en tout cas sur chemin cabossé, un guidon court, proche de la selle, sera plus pratique qu’un guidon long.

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Bon, et bien merci pour tous ces conseils. Je vais essayer un peu tout ça. Je n’ai pas trop envie de démonter mon guidon que j’apprécie énormément, mais peut être en le prenant plus près ?

Je vous dis ça dès mes prochaines expériences.

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En fait, j’en suis exactement là : Il m’arrive de rouler 100 ou 200m avec les deux mains sur le guidon et tout va bien. C’est à ces moments là que j’atteins les 15/16 km/h.

Le reste du temps, c’est Sarkozy (superbe image…), ou c’est une main en dehors pour équilibrer. La main qui tient le guidon peut changer. Là, je retombe vers 10.

Pour compléter la description, après quelques observations, j’ai pu remarquer que la main qui équilibre sert plus à regler un problème de gîte (gauche droite) que d’assiette (avant arrière)

Pas grave, ça va viendre…

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Mais oui, biensûr ! Commence déjà par dégonfler ton pneu, car avec ~3.2 bars sur un 27,5 x 3, en plus du dévers qui doit être très pénible, tu risques littéralement d’être éjecté à la moindre racine, et il y a donc de quoi ressentir beaucoup d’inconfort et d’appréhension !.. A terme, le guidon est avantageux sur la distance, mais sur les grandes roues, il présente aussi une gêne et une difficulté supplémentaire, pendant lomgtemps, pour la montée, pour le cross, en cas de chute, etc (ce n’est pas non plus sans poser un problème d’encombrement) ; il faut du temps pour s’y habituer et y touver un intérêt… Selon les situations, en ville notamment, il m’arrive de le lâcher et de reprendre la poignée, pour être plus réactif notamment… Il n’y a pas vraiment de règle ! :yum: Hormis sur la distance où je suis plus rapide avec le guidon, pour le tout courant, c’est carrément l’inverse ; il s’agit de trouver le bon compromis selon le terrain, esssayer de se donner les moyens de progresser, mais tout en y trouvant du confort et en se sentant à l’aise ; si tu pratiques essentiellement, comme je le suppose, sur des chemins rocailleux et accidentés, tu peux aussi démonter ton guidon le temps de trouver tes marques, c’est pas compliqué à remonter, il n’y aura pas mort d’homme … :wink:

Hé ben voilà ! Sur une route propre et sans devers. Avec les deux mains sur le guidon, 80% de temps (sauf quand une voiture me double ou que ça part en cacahuète). Ça fait un peu moins de 5mn au km, c’est bien car comme ça, je peux faire du monocycle en compagnie de coureurs de tout niveau sans me faire distancer. Et la sensation d’aller vite est vraiment sympa (je compare beaucoup à la course, que je connais mieux)

En fait, je dois pouvoir faire encore mieux car quand il n’y a pas trop de problème de gîte, il reste l’assiette qui n’est pas toujours stable. Et sur ce point, clairement, il faut que je m’habitue à ce type de vitesse, car l’appréhension est sensible et me pousse parfois a ralentir.

Je vais continuer comme ça. Objectif : 15km/h de moyenne sur sorties roulantes, ça ira déjà beaucoup plus loin !

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Quelques petites news :

Je me suis entrainé autour d’un stade à rouler sans jamais lâcher le guidon, histoire de mieux tourner (sans tourner le buste). Ça marche pas mal (enfin quand il faut tourner à gauche car j’ai toujours tourné dans le même sens que les joggers qui avaient choisi ce sens…). Ce soir, je tente les tours dans l’autre sens.

Le bilan c’est que je roule a 12km/h en moyenne sur route. Le truc étonnant, c’est que je ne lâche plus le guidon, mais que ce qui me limite n’est ni le cardio, ni la puissance des jambes… Reste la trouille et l’équilibre (l’assiette surtout, maintenant). A bosser…

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Salut @dabix. Je me rappelle que pour moi, le palier à 12km/h avait été assez long. Je refusais en quelque sorte de mouliner plus vite ! J’étais comme bridé et mon instinct de préservation faisait que je roulais tranquillement pour ne pas me faire mal ; et puis un jour, il y a eu comme un déclic à partir duquel je me suis mis à mouliner de plus en plus vite, progressivement et parfois jusqu’à la limite de mes jambes (au début,
j’avais l’impression que mes pieds décollaient des pédales ; en fait, plus on mouline vite, et plus on est léger sur les pédales, ça fait très bizarre, c’est désagréable, voire dangereux ; il faut s’y habituer, ça crée une tension permanente ; on doit sans cesse réajuster la position de ses pieds sur les pédales) ; l’augmentation de la concentration est alors nécessaire et aussi le fait de se protéger, la tête notamment (d’où l’adoption du casque intégral en hiver et/ou sur les longues distances) ; toutes ces évolutions jouent en faveur de la prise de vitesse ; les chutes aussi, paradoxalement, car elle aident à relativiser, à dédramatiser (pour la plupart) et à se défaire en partie de son appréhension (sauf en descente en ce qui me concerne, où je n’arrive toujours pas à prendre autant de vitesse que sur plat, mais je suis en 36 sans frein, donc ça s’explique peut-être) ; je pense que le fait de raccourcir les manivelles m’a également beaucoup aidé à franchir mes limites : ça rend le rattrapage de l’équilibre avant/arrière plus hasardeux, ce qui oblige à chercher davantage ses appuis sur la selle et non plus sur les pédales ; le pédalage devient alors beaucoup plus fluide et léger, sa fréquence augmente ainsi assez naturellement et l’augmentation de vitesse s’en suit tout aussi naturellement. Et puis il y a l’inertie de la grande roue, qui embarque : une fois la roue lancée, on n’a pas tellement d’efforts à faire pour maintenir la vitesse, il faut juste se concentrer pour rester prêt à rattraper l’équilibre en cas de souci, mais sinon, c’est surtout du cardio et de l’endurance. On s’y habitue très bien et on y prend clairement goût, par contre, les chutes sont quand même globalement beaucoup plus douloureuse. Bon entraînement ! :+1: :crazy_face:

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@Maxence on lui dit?

Avec des pédales auto le problème n’existe pas

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Ça, c’est un bon élève qui a bien appris sa leçon :star_struck:

Bon vous vous calmez tous les deux hein !

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J’ai rien fait moi…

En plus c’est Maxence qui a le badge MAXENCE-TU-TE-CALMES.

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