Je ne suis pas monomaniaque du mono : quand je roule, j’alterne entre le fait de ne pas y penser (je pense à d’autres trucs) sur terrains fiables, et la concentration quand je suis dans des terrains moins fiables (obstacles divers et variés).
Par contre, je vais avoir des tendances monomaniaques (sans aller jusqu’à un sens névrotique du terme…) pour d’autres choses. Si je découvre un auteur que j’aime bien, je vais lire sa bibliographie quasiment complète et/ou regarder le maximum de vidéos de cette personne en occultant tout autre auteur.
Pour les jeux vidéos c’est un peu pareil. Je tombe sur 1 jeu qui me plaît, en général je ne vais jouer qu’à celui-là ou presque pendant longtemps, en explorer les moindres recoins, et ne plus jamais y retoucher dès lors que j’arrêterai d’y jouer, ce qui arrive en général du jour au lendemain.
Il y a cependant toujours des exceptions.
Mais je suis malgré tout pas sûr que ça corresponde vraiment à une monomanie au sens léger (même si j’ai un peu l’impression de me trouver dans un tunnel et d’ignorer tout ce qui peut être tout aussi merveilleux ou intéressant autour de moi), alors passons à la suite…
Lorsque j’ai découvert la pratique du bloc (un type d’escalade, et en salle en ce qui me concernait). Ce fut un passion dévorante et incroyablement positive pendant 3 ans. J’y allais au moins 4 jours par semaine, ma vie était rythmée par le bloc. Je fixais mes horaires et le contenu de chaqun de mes repas en fonction du bloc. J’en parlais sans cesse à tout le monde.
. Pour m’endormir je pensais aux voies que je n’avais pas réussi à finir et j’imaginais mentalement de nouvelles solutions, etc…
Je « vivais » le bloc tous les jours, même lorsque je n’y allais pas. En ce sens, on peut dire qu’il s’agissait peut-être d’une sorte de monomanie.
Instant mélodramatique
; une blessure incroyablement mineure au doigt et impossible à diagnostiquer m’a privé de cette passion pour le restant de mes jours. Je ne peux que réfréner une rage sourde quand je vois ou pense à ceux qui peuvent encore en faire parce que je n’accepte pas l’idée d’en être privé à jamais.
Ça fait 3 ans que je n’ai pas pu en faire, que je dois vivre en me disant que c’est fini ad vitam et que je n’en ai toujours pas fait le deuil. Je ne sais pas si j’y arriverai un jour. J’en rêve encore parfois la nuit. Ça paraît exagéré, mais c’était d’une importance capitale dans ma vie ! 
Désolé pour le petit mylife, faut que ça sorte des fois… 
Je pense que de toutes les activités que j’ai eues dans ma vie, le terme de monomanie s’appliquerait le plus à celle-ci, de loin.
Par contre, je me dis parfois que qu’une passion du mono (monomaniaque ?) aurait pu très largement se développer chez moi si j’avais pu pratiquer en groupe. Mais j’ai toujours roulé et appris seul, et n’aide pas à se motiver. Si j’avais appris à être plus performant, à me fixer des objectifs, je pense que ça aurait pris une place bien plus grande dans ma vie et peut-être au détriment d’autres trucs 
Quant à la catharsis, je n’aurais rien à répondre : c’est trop compliqué pour moi. 
Et désolé si j’ai rien compris au sujet et que j’étais à côté de la plaque 
Pis l’est 1h du matin ça aide pas à réfléchir !