Êtes-vous bigorexique ?

Aujourd’hui, on m’a de nouveau parlé de la bigorexie. Définition issue de Wikipedia :

La bigorexie, dépendance à l’exercice physique ou encore addiction à l’exercice, est une dépendance à l’activité physique résultant d’une pratique excessive du sport.

Grosso modo, pour diagnostiquer cette addiction, il faut répondre aux questions suivantes :

  1. Je me sens anxieux(se) lorsque je suis incapable de faire de l’exercice.
  2. J’ai tendance à planifier ma journée autour de mes séances d’entraînement.
  3. Je me sens mal à l’aise si je manque une séance d’exercice.
  4. Je continue à faire de l’exercice même si je suis blessé(e) ou fatigué(e).
  5. Mes relations sociales sont parfois compromises à cause de mon engagement dans l’exercice physique.
  6. J’éprouve un sentiment de culpabilité si je saute une séance d’entraînement prévue.
  7. Je ressens le besoin de prolonger mes séances d’exercice pour obtenir le même niveau de satisfaction

Personnellement, je ne coche que 5 à 6 des 7 points, selon les périodes. Ça doit sans doute vouloir dire que je ne suis pas addict. C’est parfait ! :partying_face:

Et vous, bigorexie ou pas bigorexie ?


Ceci est bien sûr un sujet « troll ». Si tant est que vous vous sentez dépendant·e au sport, l’auto-diagnostic n’est probablement pas la chose à faire. Allez en parler à votre médecin, et consultez éventuellement un·e psychologue si cela influe de manière dangereuse sur votre vie (éloignement social, blessures à répétition, …).

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Je ne coche que 6 cas sur 7, ouf !

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À l’époque où je pouvais en faire (:face_exhaling:), ça, clairement. Toutes mes journées étaient organisées autour du sport et uniquement du sport : activités, horaires, repas.
Le dernier point est possiblement celui qui a mis un terme à ma carrière. :person_shrugging:

Maintenant, juste

Et ça ne risque pas de changer (oui, je râle).

:triumph:

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juste le point 6 pour moi. Peut-être aussi le 7, vu que je tient de plus en plus longtemps sur mon mono.

J’ai 7/7! Trop fort!

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je ne coche que la question 6
c’est parce que j’ai un ordre du docteur de faire du mono autant que possible! :thinking:

Je ne coche que la 6 aussi même si les autres, c’est parfois oui, parfois non.
Tout dépend de mon état d’esprit du moment :grin:

Un article dans Le Monde ( pour les abonnés) aujourd’hui.
C’est clair que parfois, ça peut-être un peu limite…

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"La pression des réseaux " et celle des applications aussi : je trouve assez dingue de voir des gens marcher sans but, rivés à leur écran et comptabilisant leur nombre de pas, des cyclistes à l’arrêt parce que leur compteur ne fonctionne plus, des joggers n’ayant de cesse d’analyser leurs performances, des sportif occasionnels, mais qui pratiquent de plus en plus fréquemment, tous les jours, plusieurs fois par jour, après le boulot, dès qu’ils ont l’occasion, parfois de nuit, après manger, voir de nuit. Ce ne sont pas des professionnels préparés à la compétition, et c’est pourquoi je pense que ça peut finir par poser problème.

Il semble en effet que de plus en plus de ces sportifs « dépendants » sont finalement contraints de devoir s’arrêter pour motifs médicaux.

Comme on le sait tous, la sécrétion d’endorphines, de dopamine et d’adrénaline nous apporte plaisir et bien-être, elle permet de réduire le stress, d’améliorer la qualité du sommeil, d’agir comme un antidépresseur, elle nous apporte une sensation de « bonheur ». L’activité physique cest donc avant tout une source de plaisir.

Elle permet également de diminuer les douleurs, ce qui est évidemment très appréciable mais il ne faut pas oublier que la douleur est un message que nous envoie notre corps, un signal qu’il convient de prendre en compte. Ne plus ressentir la douleur, ne plus souffrir, constitue une excellente prise en charge thérapeutique, mais ça n’élimine pas pour autant la cause de la douleur, son siège, son origine.

C’est pourquoi je pense qu’il convient de trouver un juste équilibre, de ne pas tomber dans l’excès et la dépendance, et de ne pas finir par le payer plus tard, en tombant finalement dans des effets inverses !

Le sport serait en quelque sorte une drogue légale (dis-je en partant faire un entraînement de basket avant d’aller bosser, quelques balles, ça peut pas faire de mal, le tout étant de trouver ses limites) ! « Troll » le sujet, en effet, mais pas dénué d’intérêt pour autant :thinking:

Il me semble que les 7 points cités par Maxence servent à évaluer une pratique « excessive » et non la bigorexie qui est plutôt une conséquence négative d’une pratique excessive.

Le point 4 est flou, si je suis blessé je lève le pied, mais faire du sport en étant fatigué, c’est considéré comme un élément de base de l’entrainement d’endurance… tu n’attends pas d’avoir récupéré pour faire un nouvel entrainement. Ma montre connectée me dit repos, moi je dis c’est partiiiiiiiiiii ! De toute façon, elle connait pas le monocycle, c’est trop bien !

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Pareil. Mais c’est normal c’est parce qu’on débute :grin:

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