Aurélien Paulmier, champion de France du marathon catégorie standard
Quelle course !
6 tours à effectuer, un sol sec, du vent assez fort qui s’invite (de côté, de face et de dos suivant les endroits), du très haut niveau devant avec Cécile Dumartineix championne de France en illimité derrière l’allemande Lisane Boer (1 h 47 min), avec Jéromine Grandjean championne de France en standard (2 h 1 min) derrière l’allemande Élise Blad, avec Simon Jan champion de France en illimité (après une chute dans le dernier tour) derrière l’allemand Timo Hirschmann (1 h 19 min 57 s) lui-même à quelques poignées de secondes du record du monde, Aurélien Paulmier (photo ci-dessus) champion de France en standard juste derrière le belge Gert-Jan De Vleeschouwer nouveau recordman du monde (1 h 34 min 31.802)
Lisane Boer à l’arrivée
Bravo à tous les participants, grand merci aux organisateurs !
Le jour où je suis assuré de pas avoir de vent, je mets des plaques carbone sur les côtés et on verra si ainsi caréné il ne va pas vite mon mono…
Plus sérieusement, effectivement il est prévu pour être confortable et permettre de mettre des sacoches devant et derrière. Du coup sur un marathon je suis vachement bien installé et je peux aller vite longtemps. Il lui manque quand même un schlumpf pour l’emmener sur des sorties cyclo longues (et donc avec du D+)
Honnêtement je n’en suis pas tellement convaincu, il suffit de voir ce que j’ai fais en DH ou en montée aujourd’hui… et je ne parle pas du cross espoir demain
Bravo pour ta course ! Ça commence quand même a être bien plus 25 km/h de moyenne en 29" sur un marathon. Je suis allé revoir les temps du marathon standard de l’Unicon pour jauger la vitesse de la course d’Eguisheim : la plupart des concurrents semblent être allés un peu moins vite qu’a Grenoble, mais tu a gagne 10 minutes… tu as manifestement bien fait de raccourcir tes manivelles (et mettre des cales), tu avais des manivelles de 89 a la CFM ?,
A l’unicon j’ai roulé en 29/100, et là en 29/75. C’est la principale différence. La deuxième c’est mon niveau d’entraînement qui a changé entre les deux compétitions.
De façon générale, le parcours était selon moi plus rapide et roulant qu’à l’unicon (moins de D+), mais le vent a joué des tours à beaucoup de monde et certains des concurrents n’étaient pas entrainés (notamment les frères Caignan).
Et effectivement ça commence à faire des moyennes très importantes, avec lesquelles on se retrouve « proches » des illimités (j’aurai fais 5eme au général si classé avec les illimités et 2eme senior).
Pour ce qui est des cales, clairement ça joue car ça empêche les pieds de bouger sur les pédales et limite les risques de chute bêtes (pertes des pédales, pied qui tourne et touche la manivelle, etc…
J’ai envie de dire : surtout aux illimités
On est au moins 2 à s’être fait balayer par le vent en 36". Je n’ai pas entendu d’événement similaire avec des roues plus petites.
Je n’ai rien entendu non plus, par contre sur les allures de course, ça a clairement joué (les derniers tours ont été très lents pour beaucoup de concurrents (dernier tour à 24,4 pour ma part en forçant, alors que le premier était à près de 27 en cherchant à garder un rythme « modéré »)
Effectivement. C’est d’ailleurs assez drôle à regarder sur le seul segment Strava du marathon. On avait un vent latéral de plus en plus violent et ça se voit sur mon activité :
Sur ce segment, j’ai trouvé que le vent ne ralentissait pas « trop », par contre il était épuisant que ce soit physiquement ou mentalement (impossible de rester sur les prolongateurs, obligé de mettre des coups de bassin pour s’orienter, plié sur le côté, etc…). Par contre sur la partie le long de la Lauch, il fallait forcer contre le vent de face, et avec la fatigue s’accumulant (et probablement un léger manque de sucres) je n’avançais plus à la fin de la course.
J’ai mis les noms de qui était en tête sur le segment. Les 2 derniers tours étaient horribles sur cette portion.
J’ai perdu un peu plus de temps que toi avec ma chute
Dans le dernier tour avant ma chute, j’étais en avance de 2 secondes sur mon PR (4ème tour) :
Vous avez tellement tracé, c’est impressionnant ! Moi, j’ai lâché après le premier tour. J’avais personne pour me tirer. Avec ce vent latéral, j’ai préféré ralentir