Ce sujet est le pendant du fil « les passants »: on a souvent des critiques des autres (les passants) mais peut-être pourrait-on critiquer notre attitude envers les autres …
Je commence: quand je roule un peu vite en Coker j’ai tendance à paniquer quand quelqu’un me barre le passage et il paraît que le ton que j’emploie pour demander de la place est insupportable.
si je dis « garez-vous » le piéton entend « barrez-vous! » (authentique!), si je dis « attention » je le dis un peu trop fort et d’une manière impérative qui ne supporte pas la contradiction … je comprends alors que les personnes interpelées fassent la gueule.
C’est promis je vais m’amender … (et plus utiliser mon pouët-pouët tonitruant ).
moi perso, je ne suis pas du tout dans le même cas, que je sois avec mon 20" ou avec mon cooker, je ne me prend pas la tete et me débrouille toujours pour essayer de déranger le moins les gens afin de donner une bonne image des monocyclistes
peut etre n’as tu pas encore assez de controle ou je ne sais quoi et la panique te fait elle hausser un peu trop le ton
[quote=« zorgans52 »]
peut etre n’as tu pas encore assez de controle[/qusote]
Si M.O.U n’a pas le contrôle depuis le temps sa se saurait
Moi non plus je ne suis pas dans son cas je m’efforce de montrer le repect envers les passants.
Hé bah dites donc ! Ce n’est pas l’humilité qui étouffe les jeunes monocyclistes !
Moi, j’ai bien une série de mea culpa à vous présenter. MOU se sentira moins seul. Et je trouve l’initiative d’un tel fil salutaire.
Je dirais qu’on se sent souvent prioritaire sur les passants, du fait qu’on a l’équilibre à gérer et qu’il serait cruel de leur part de nous obliger à nous arrêter. Bref on prend parfois cette priorité, ce qui a de quoi surprendre nos braves passants. En tant que monocyclistes, on prend nos habitudes, nos aises, mais pour eux, nous croiser doit être déconcertant : ils n’ont aucune idée de la stabilité qu’on a sur nos monos.
Personnellement, dans mes bons jours, lorsque des passants me gênent (deux grand-mères qui discutent sur le trottoir et bouchent toute l’allée par exemple), je me force à rouler à leur rythme sans claxonner, crier gare ou autre, bref, je m’entraîne à la marche lente. Au bout d’un moment, ils s’en rendent compte, s’excusent et me laissent passer. La classe ! Mais il m’arrive aussi (oh mon Dieu, pardonnez-moi !) de mimer celui qui va se vautrer, de gueuler « Attention ! » comme si un danger imminent les guettait tous, puis de filer au milieu de la haie d’honneur qui vient de se constituer.
On (moi en l’occurrence) a vite fait d’oublier qu’en toutes circonstances, les passants sont prioritaires sur nous, et qu’ils ne sont pas tenus de s’interrompre ou de courir aux abris lorsqu’une single wheel s’approche ! Ce fil nous invite à nous remettre en question. C’est une très bonne chose !
Je me disais ça aussi.
Quand des passants me gènes, je dis un doux pardon, comme un passant un peu préssé dans le metro, ou alors je fais mine que je manque de tomber aussi, ça marche bien mais seulement quand ils t’ont déjà vu…
Mais cela m’arrive, je l’avoue, d’être intolérant car j’éstime qu’on est prioritaire, mais dans ce cas je sais qu’je suis en faute.
De toutes façons, le monocycle est un sport ou les gens qui le pratique sont tous plus ou moins égocentrique (je ne m’attarde pas sur les exemples), ainsi ce plus ou moins leger manque de respect s’éxpliquerai de cette façon, entre autre.
Mais cela dit, c’est vrai qu’en 36 on s’arrête moins facilement que tout autre véhicule ! surtout quand on a pas le frein.
en bivalve j’ai souvent clamé des « dégagez!!! » sur ses pistes cyclables, mais en mono je roule au plus vite en 24’ donc pas de pb, si ce n’est que les gens font des bonds de 2m50quand tu les doubles de près
je considère que l’on a autant l’agilité et de maniabilité qu’un piéton, qu’on peut donc se permettre n’importe quoi…
ou pas
On va dire que mes déplacement urbains (et ceux des autre aussi) ne sont pas toujours des plus orthodoxe et sécurisant : un coup sur le trottoir, un coup sur le bord de la route, un coup on traverse n’importe ou, ou bien on slalome entre les passant. C’est une sensation « grisante » je trouve de trouver par tous les moyens comment continuer son chemin, mais ca peu effectivement choquer les personnes sur pieds ou sur plusieurs roues à la fois.