C’est sans doute une première : l’Université de Nantes à reconnu à 4 de ses étudiants le statut de sportif de haut niveau sur la bases des performances obtenues à la Coupe de France 2004 et à L’Unicon 2004. Cette nouvelle permet d’enraciner le monocycle dans le monde sportif et permet une reconnaissance officielle des fédérations ainsi que des épreuves qu’elles organisent.
Les étudiants concernés, membres de l’association des Arts du Cirque de l’Université de Nantes (ACUN) sont Irène Genelin, Sandra Jacq, Hélène Lelant, et Mickaël Blondy.
Ils pourront bénéficier s’ils le souhaitent d’aménagement horaires pour pouvoir s’entraîner, de cours de soutien en cas d’absence pour compétition, d’un accès libre à la salle de préparation physique…
Si c’est possible à Nantes, cela doit être possible dans les autres Universités…Au boulot les étudiants !
oui c’est une bonne nouvelle.
A relativiser: quels sont les critères pour différencier un grand monocycliste d’un monocycliste standard???
De plus, il faut que les fac soient ouvertes d’esprit pour ça. Moi à Lyon 3, à par l’ouverture pour les fashos, je voit plus de portes fermées qu’autre chose… enfin, n’entront pas dans le politique et festoiyons gaiement autour de cette bonne nouvelle.
les critères sont simples et clairs (basés sur la compétition certes mais simples) ce sont des titres nationaux décrochés à la CFM…et puis tente quand même la chance à Lyon 3, mais demande des conseils et mettez vous à plusieurs mais même si c’est refusé cette année et même plusieurs années de suite c’est à force de présenter ce genre de dossier que les mentalités vont évoluer, donc il faut commencez tôt pour avoir une chance que ce soit accepté un jour…peut être
super mais il y a quelque chause qui m’embetterais si le mono va au jeux olympique… C’est sa: le monocycle est comme une image impossible, un héros pour les enfants, mais si tous le monde commence à en faire, sa gacherais cette image et c’est triste…
est-ce qu’avec ça « ils » prètent des préparateurs sportifs qui connaissent le métier?
je ne veux pas dire qui connaissent le monocycle mais qui sont capables de tailler sur mesure une préparation physique (et, pourquoi pas, mentale).
Je fais cette remarque suite à une conversation avec An’So : je trouve très sympa le coté ouvert à tous des coupes monocyclistes (CFM, Unicon) et je ne suis pas moi même un « compétiteur » … d’un autre coté il me semble que la fédé retirerait de gros bénéfices d’images si quelques uns de nos membres étaient bien placés à UNICON. ça permettrait d’aller au ministère avec un supplément d’images.
Or pour mettre le maximum de chances de notre coté il faudrait peut-être donner un petit coup de pouce technique à certains de nos membres qui pour l’instant partent avec seulement leur talent naturel.
Vu de loin j’ai l’impression que c’est le cas pour le basket mais qu’en est-il des autres disciplines?
en d’autres termes : y a t’il des pros du sport parmi nous ?
(je ne veux pas parler de sportifs professionnels)
et comment pouvons nous demander un peu d’aide technique à l’extérieur?
Pour répondre à ta question, il y a à l’Université de Nantes des préparateurs physiques qui suivent des athlètes pour la préparation Olympique. Nous avons la possibilité de faire des tests d’efforts précis pour définir des plans d’entraînement adaptés à la demande du sportif. Je ne suis pas certains qu’il y ai pour l’instant une grosse demande de ce côté là en monocycle.
Pour ce qui est de la reconnaissance par le ministère, des reconnaissance comme celle de l’Université de Nantes seront utiles. Certaines directions départementales de la jeunesse et des sports reconnaissent aussi celà. Toute subvention ou aide d’une collectivité locale contribuera à la future (?) reconnaissance de la FFM par l’Etat.
Concernant les Universités, j’encourage tous ceux qui obtiennent de bons résultats en mono à faire dès l’année prochaine une demande auprès du responsable du haut niveau dans l’Université concernée (renseignez vous dès cette année). L’évolution des mentalités est longue et un dossier de monocycliste pourra faire sourire un an ou deux mais ensuite ça passera.
Pour l’Unicon, espérons que quelques résultats viennent soutenir cette reconnaissance (je pense que les trialistes peuvent encore d’illustrer, les basketteurs, et à Nantes on espère être à la hauteur en roue ultime).
Il ne faut pas oublier que plus il y a de monocyclistes et plus on a de chances d’avoir des bons monocyclistes et que le développement de la pratique locale du monocycle doit nous préoccuper en premier lieu.
Bon mono à tous
Loïc Guiffan
Professeur à l’Université de Nantes
Je crois que la proximité du monde universitaire aide beaucoup sur ce point. Ce sert d’être épaulé par une grosse structure reconnu qui a sont système d’aide et tout et tout. Même si on doit toujours faire ses preuve avant les aides. Bravo Nantes !
Ce statut donne des avantages c’est certain… Donne-t-il des devoirs ? Je veux dire, est-ce rentable de le demander uniquement pour l’image du monocycle ?
Pour moi, ce succès à Nantes est à ajouter au côté positif de la promotion du monocycle pour tous et sous toutes ses formes, la Voie vers la reconnaissance par le ministère des sports sans qui l’activité ne pourra se développer (aides financières et autres).
Les normands vus à la CFM ont aussi obtenu une certaine reconnaissance auprès de la Jeunesse et des Sports (niveau département par une aide financière pour participer à la CFM si je ne me trompe pas). Mais cela n’a pas été évidement simple et automatique, ils ont dû insister, demander et redemander encore et encore.
Les efforts sont payants.
Merci encore aux organisateurs FFM et à tous les bénévoles du club des Cycl’hop sans qui il n’y aurait pas eu de 2ieme CFM!
Hervé
Du monocycle pour tous et sous toutes ses formes!
Je crois qu’à Paris, on ne se bouge pas assez… Inertie… Inertie…
Inertie quand tu nous tiens.
Je crois que personne n’a demandé à être reconnu ou à faire valloir ses résultat pour essayer d’obtenir des moyens pour s’entrainer en interieur ou autre.
PS: J’aime pas les polémiques, c’est juste que mon humour déborde un peu trop parfois. Oups.