une idée à la con (langue française)

je crois qu’on ne parle pas ici de « police » du langage, ni de la politique officielle de la fédé. L’idée est de susciter un truc amusant: pourquoi ne pas faire un effort de nommage sur les spécificités de notre sport?
Si une idée est bonne elle s’imposera d’elle même: c’est ça la logique de la vie!

Bon on va prendre un exemple:

Version MeuTeuTeu:
« Fais gaffe Marcel! après l’arbre t’es obligé de picorer! Allez roules ma poule! »

Version Miouni:
« Prenez garde Charles-Henri, après l’arbre, vous serez obligé de passer en pecking . Lancez-vous mon cher! »

Ici on a un exemple où la traduction littérale passe bien (je trouve).

  • Pour mémoire il s’agit d’une côte qui devient un peu raide et après l’arbre on ne peut plus rouler mais seulement continuer en faisant des petits sauts dans les derniers mètres -
    Ca peut être rigolo de trouver des termes imagés qui rendent bien compte de ce que l’on fait. Les vrilles peuvent, par exemple, donner lieu à d’amusantes déclinaisons!
    L’imagination au pouvoir!!! (ça c’est le vieux soixante-huitard qui vous cause!)

c’est vrai qu’en anglais il y a une connotation supplémentaire: ça peut sous-entendre qu’il y a, si je puis dire, besoin d’un sacré tour de main pour savoir faire un truc aussi rusé! C’est comme un « tour » de magicien. Il me semble qu’il y a un équivalent dans l’argot du cirque … bon, bon je vais me laver la bouche avec du savon :blush:

Moi je suis aussi tout à fait partant pour utiliser des mots français chaque fois qu’on peut. Cependant, une langue est vivante, et des mots de « remplacement » ne vont bien sûr pas être imposés, c’est l’usage qui en décide (voir par exemple l’affreux « mèl » choisi par l’académie française, alors que nos amis quebecois utilisent le bien plus joli « courriel », qui se complète superbement de « pourriel » pour remplacer l’anglais « spam »).
Enfin bref, la fédé ne peut que proposer des termes, et après, aux usagers de s’en emparer ou pas. Contrairement à Anne So, j’ai l’impression que l’expression « marché sur la roue » est plus utilisée qu’il y a quelques années.

En tout cas, concernant la fédé, dans les règles FFM, nous avons françisé au maximum, compte tenu de nos faibles capacités. Certaines expressions, dans la description des figures, ne sont d’ailleurs pas très heureuses. Les termes trop usités en anglais et difficilement traduisibles sont restés en anglais.

Maintenant, pour être concrêt, il faut proposer des expressions françaises, et les utiliser par exemple dans la prochaine version des règles, qui aurait dû arriver fin janvier. Donc les motivés peuvent tout de suite travailler pour trouver des traductions. De même, à la fin de la monocyclopédie, il ya un petit glossaire, incomplet, et ça me paraît aussi un bon espace pour proposer des expressions équivalentes…

Donc tous les espaces sont là, il ne reste plus qu’à les remplir… et ensuite, laisser la magie des langues faire sa sélection.

… et si on faisait un brainstorming autour d’un petit cocktail ? :stuck_out_tongue:

chez moi la cravate est réservé aux monos, sa fais moins sportifs :blush:
mais bon je trouve que la grammaire et les mots anglais sont bien plus^pratique pour des TRICKS(au lieu de figure sa change rien mais comme sa les non initiés ne captent dalleque et sa fais le mot tipique rider rebelle( :smiley: )
pîs bon, tous les monocyclistes sont habitués au franGLais et sa changera pas tout suite(en plus, on conait d’avantage les monocyclistes étrangers que avant )
SAM qui soutient le late crank flip 540 backslide

brève intervention:

je reviens d’un petit séjour en allemagne. évidemment, pour communiquer mono/einrad/unicycle, on a parlé de figures en anglais, mais aussi en allemand. d’autant plus que je ne connais pas tous les noms en anglais et qu’une explication de la figure en allemand me paraissait plus clair (gros travail pour celui devait me l’expliquer, mais il l’a bien fait) - condition nécessaire : savoir parler allemand.

à priori, il faut se donner une chance de bilinguisme (ou multilinguisme) dans le monocycle, avec une trame commune au monde entier qui semble être l’anglais, mais aussi tenir compte des spécificités régionales (en l’occurence la france si on se place à l’échelle de la planète) en adaptant les termes comme il est possible de le faire avec la langue locale.

à aucun moment, il ne sera possible d’imposer quelque chose (sauf sous une dictature…), et donc seul les gens sont capables de s’assumer. mais bon, à l’heure du monde de la communication, il devrait être possible de pouvoir se comprendre un jour…

et à part ça, à quand une novlangue???

Ben c’est pas pour demain … pour diverses raisons: on s’est aperçu qu’une langue véhiculaire si elle sert à communiquer avec son voisin ne remplace pas d’autres langues qui ont des modes d’expression qui ne sont pas forcément orientés vers le commerce (ou autres activités amicales rapprochant les peuples …) donc avantage au multilinguisme.

Si je ne suis pas contre les langues qui empruntent à gauche à droite (les lingua franca, et autres créoles) si je ne suis pas opposé à l’emprunt de termes anglais je suis farouchement opposé au « franglais » :imp:
Quand je vois un membre éminent de la léopature* déclarer en réunion « il faut faire remonter le feedback du field au corporate pour mieux supporter le client » (absolument authentique!) je me demande si on a eu raison de supprimer la sainte inquisition!


Léopature: (en anglais : « lion’s food »), l’ensemble des cadres dynamiques et incompétents (en anglais: « middle management ») dans le jargon (en anglais : « jargon ») des AQEurs (en anglais: « hackers »).

AQEur: Abstracteur de Quinte Essence … ce n’est pas une traduction bizarre de « hacker » : les lecteurs de Rabelais savent que ce terme était utilisé par les joyeux escholiers et les Sorbonagres bien avant qu’on soupçonne qu’il y ait un pays bizarre de l’autre coté de la grande mare.

« léopature », c’est ce que nos amis les soviétiques appelaient la « nomenklatura » ? (et qui était aussi un modèle qui fait rêver les foules…)

Ai-je bien compris si je traduis ta phrase en disant : « il faut avoir des remontées [ou des retours] du terrain vers les instances de décision pour mieux répondre aux attentes du client » ? (le pire, c’est que je ne suis même pas sûr d’avoir bien compris… Dieu du ciel, dans quel monde vivons-nous !)

Ceci dit, pour revenir au fond du sujet, il y a dans « le Monde » d’aujourd’hui une tribune de Claude Hagège, linguiste éminent, intitulée « pourquoi il faut défendre mordicus l’usage du français » :
http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3232,36-746024,0.html
Toutefois, ça concerne seulement la langue des brevets industriels, ce qui est un peu loin du monocycle…

Louis 8)

Le rapprochement n’est pas fortuit si on connait l’origine du terme. A la base il y a une histoire qui faisait rigoler dans les chaumières au début des années 60, cette histoire existe sous différentes formes et c’est là que le rapprochement est instructif.
La version « informaticien »:
deux lions crèvent de faim au sahara … en regardant la télévision il voient qu’en Amérique on ne manque de rien… Ils décident donc d’immigrer là bas et arrivés sur place se séparent et se donnent rendez-vous pour l’année suivante.
Un an plus tard un des lions est toujours maigre, affamé, recousu de partout: « C’est l’enfer ici! dès que j’apparais les gens veulent faire des cartons sur moi, j’en suis réduit à manger des rats dans les égouts… etc. etc. »
L’autre lion est gras à souhait: « moi je me suis installé à Armonk » (le siège d’IBM) « je me poste à la sortie des bureaux et je bouffe un cadre par jour … ils ne s’en sont pas encore aperçu! »

Le plus marrant: pour nous autres babyboomers européens la version de l’histoire était un voyage à Moscou et on bouffait un cadre du parti!

comme quoi shadok tu as bien compris le principe!

j’ai beau faire partie des trentenaires, je n’intellectualise pas encore assez pour suivre les digressions de nos amis Shadok et MOU … :confused:

bon à part des considérations un peu générales on n’a pas beaucoup avancé dans notre recherche :laughing:
j’ai déjà parlé du « picorage », donc je relance de deux pour voir …

Les anglo-saxons ont un terme spécialisé charmant: U.P.D. (pour UnPlanned Dismount) -prononcer « Youpidi » (c’est joyeux non?)- ça veut dire… que sans arriver à la gamelle on a quitté la selle de manière imprévue …
que diriez-vous d’un équivalent français?: P.A.T.I (pour Pied A Terre Imprévu -ça a un petit coté cavalier je trouve-)
exemples: « sur ce coup-ci même An’so est allée au PATI », « de PATI en PATI le Mono est appris! » (vieux dicton), etc…

intrigué par « pedal grind » ? voyons: « raclade »? (petite odeur)… « ramponneau »? (moui) ou tout simplement « meuler une rampe » (non Marc y a pas de contrepéterie :smiling_imp: )

à suivre: que trouver pour « pedal grab »?

Crank … c’est pas une manivelle ?

si, merci beaucoup

Beau déterrage.

Comment on fait pour voir la date des posts ?

J’ai beau chercher je trouve pas

(aucun rapport avec le sujet mais bon vu le niveau de trollage du moment je passerais inaperçu…)

en haut à droite de chaque message, t’es vraiment un boulet toi :stuck_out_tongue: (t’es excusable puisque t’es roux)

tsss… je ferme quoi !!!