Au-delà de la compréhension et de la maîtrise des principes physiques et techniques, la kinesthésie comme perception du corps assurée par le sens musculaire et par les excitations de l’oreille interne, mais aussi par la prédominance du ressenti : empathie, touché, dialogue non verbal, émotion et instinct ;
Le kinesthésique sent et essaie de faire partager son ressenti…
« Le sens kinesthésique n’est pas du tout une sensation, c’est une certaine régulation de l’action dont l’élément principal consiste à maintenir l’action à une certaine forme, dans une certaine direction.* » Pierre Janet, L’évolution psychologique de la personnalité
Oui, sans doute, (je l’ai surtout lu concernant la latéralité inversée, mais pas spécifiquement sur la question de la kinesthésie)… concernant la dimension thérapeutique et l’art de vivre, sans même en parler, il le transpire !
Une anecdote à propos de la latéralité inversée : n’arrivant pas à faire passer d’une main à l’autre un balai en équilibre dans sa main, ma fille de 9 ans me dit en se marrant : " C’est normaaal, je suis maladroite de la gauche " et je lui répond : " Si tu es mal à droite de la gauche, passe à gauche de la droite ! ", alors elle a continué de jouer en se marrant.
Bien ou mal, à droite de la gauche, tu es à droite, mais tout dépend bien sûr du point de vue auquel on se place par rapport à l’opinion qu’on se fait de la chose considérée…
ça ressemble presque à du Pierre Dac
puisqu’on parle politique je rappelle que mon pseudo est justement celui d’un pseudo-parti politique créé par Pierre Dac
C’est délicat de ta part et tu as sans doute raison, mais en même temps on est entre nous… et puis là, avoue que c’est tentant :
tu cites la dernière réplique d’Atita en ajoutant une minuscule préposition (1 lettre) en avant-dernière position et le tour est joué ! C’est à ça que tu pensais ?..
Mais en effet, même si ça n’est que de l’humour, il vaut peut-être mieux éviter ; aujourd’hui on peut plus rire de rien, même gratuitement ; c’est tout de même bien dommage !
Et Raymond Devos avec les deux bouts du bout (le droit et le gauche) ; tu le coupes en deux, il a toujours deux bouts… ou Pierre Desproges, ou encore notre très cher Boby Lapointe : " mon père et ses verres ont les pieds fragiles " ;
mais je m’éloigne du sujet… ceci dit, à défaut d’avoir le droit de parler politique, on l’a peut-être de verser dans " l’absurde" (codé), et de conclure comme Bobby, en se disant « comprenne qui pourra…"
Pour en revenir au sujet initial, il me semble que le monocycle correspond plutôt bien dans les grandes lignes à la kinesthésie. Du coup tout le monde où presque ici est concerné.
Le monocycle développe vraiment une meilleure perception de son corps dans son ensemble et dans l’espace.
Une thérapie et un art de vivre : je trouve que ça colle bien.
Merci de recoller au sujet et tant mieux si tout le monde ici en est convaincu (l’accueil du sujet me semble pourtant assez mitigé) : le monocycle comme art de vivre (une perception et des sensations augmentées, beaucoup de bien être, " une certaine régulation de l’action") ; ça n’est pourtant pas si évident à expliquer…
D’où le fil de cette discussion, pour ne pas délier que les jambes ; parce que faire du monocycle c’est aussi prendre de la hauteur (s’élever, gagner en assurance, en confiance et en fluidité), s’émanciper (affirmer son indépendance, son besoin de liberté, son goût de la simplicité, du minimalisme et de la poésie), et puis bien sûr le parti d’en rire (parce que c’est bon) en libérant la parole spontanée (sans la censurer), c’est aussi ça l’idée…
J’aime bien sentir ce déséquilibre permanent sur le mono.
Je ne sais pas si d’autres disciplines font le même effet mais cette sorte de domptage du déséquilibre nous place vraiment face à nos capacités, nos perceptions de notre environnement direct et permet de repousser nos limites.
Après le danger c’est l’addiction, du coup j’opte pour une utilisation raisonnée pour ne pas me retrouver (trop) en manque quand je ne peux pas en faire.
Il me semble que tout le monde ou presque ici aime ça. Mais que serait l’instrument sans musicien ? Il me semble que plus que la discipline ou l’engin, c’est avant tout l’état d’esprit de la personne qui compte. Et en ce sens, bien sûr, d’autres disciplines nous permettent de repousser nos limites.
C’est le danger du sport en général, comme de tout ce qui est bon (il ne faut pas en abuser), mais de là à se raisonner pour ne pas risquer de se retrouver en manque, ça me parait bien compliqué… Je crois qu’il vaut mieux profiter sans trop se poser de question, pratiquer régulièrement, comme on aime et sans s’imposer d’autres limites que les limites naturelles de notre corps (il sait très bien nous les rappeler)…
