Au début, pour bosser l’équilibre sans en avoir trop l’air, il y a le basket mono, je pense que ça fait pas mal progresser, ou circuler en mono au milieu de la foule (par exemple un samedi après-midi sur les Champs-Élysées)
En ce qui concerne le still stand :
Même si Julien Monney fait partie de mes Dieux monocyclistes, et est peut-être même le Zeus d’entre eux pour de multiples raisons
[ Scoop : An’So convertie récemment au polythéisme monocycliste (-> poly mono -> polymonothéisme = ?? Athéisme ? agnosticisme ? …)]
et que presque tout ce qu’il dit est pour moi parole d’évangile, vraiment, le terme « surplace » restera pour moi ce qu’il appelle l’ « avant-arrière ». Bientôt 20 ans que je l’utilise, j’arriverai pas à changer là-dessus !
Sinon, le « Jésus » m’a bien fait rire, je trouve ça sympa (surtout que ce nom a facilement tendance à se transformer chez moi en « Juju »… ce serait un peu long de vous raconter le pourquoi du comment)
Ba pour le basket, c’est mort, car j’ais qu’un pote que je connais qui avait un mono, mais il vient de plier sa jante (acheter a 60€ sur ebay), j’ais essayer entre les personne, mais des fois, il rale quand j’arrive a les éviter , mais c’est frais que c’est pas facile. Je vais essayer a la cavalcade ce week, sa va étre marrant.
Travailler l’équilibre est difficile car le mécanisme est complexe et dynamique.
Les trois principales sources d’information qui sont utilisées dans les mécanismes de l’équilibration sont :
les informations en provenance de l’oreille interne (position du corps dans l’espace, vitesse, accélération dans les 3 dimentions),
les informations visuelles (position du corps dans l’espace perçu, perception du relief, anticipation des pentes ou événements extérieurs)
les informations kinesthésiques (ou sensorielles ou proprioceptives) provenants de capteurs situés dans les muscles, tendons et articulations
(positionnement de ssegments les uns par rapport aux autres, angulation des articulations, tension des tendons).
La cohérence entre ces trois sources d’informations détermine en grande partie notre capacité d’équilibration, c’est à dire la mise en place de réseaux de neurones adaptés aux situations de déséquilibre provoqués.
Le principal problème de l’équilibre, c’est qu’il fait appel à des sensations fines qui vont à l’encontre de nombreux réflexes innées.
En mono, pourquoi est il si difficile de rouler au début : c’est uniquement du fait de notre peur (liée à l’absence d’appuis plantaires forts, et à la petite taille de notre polygone de sustentation) qui entraîne une contraction abdominale réflexe qui envoie les fesses en arrière.
Toute la difficulté réside dans le temps nécessaire à notre corps (et notre cerveau), de créer des réseaux de neurones afin d’empêcher ces réflexes (boucles d’inhibitions de réflexes).
La position réflexe du monocycliste débutant ( poids sur les pédales, regard vers le sol ou les pieds, fesses en arrière) se retrouve en ski, en roller, en planche à voile… partout où notre équilibre personnel est remis en cause par l’engin que nous utilisons. La référence physiologique est le corps et pas l’engin. C’est l’adéquation des caractéristiques corps-engin qu’il convient de développer.
Après ce bref et simpliste discours théorique, voilà ce que je pense pour améliorer les qualités d’équilibre d’un monocycliste.
Tout d’abord, il faut rechercher du travail à petite vitesse afin de diminuer la stabilité liée à l’inertie.
Il faut tenter de réguler son équilibre avec les parties distales du corps (bras, mains, pied).
Il faut varier les vitesses et exercices afin d’augmenter la flexibilité de l’équilibre (si on prends l’exemple de la vitesse, il faut demander à des monocyclistes de rouler plus doucement et plus vite en faisant le même exercice).
Ce qu’il faut savoir, c’est que plus les muscles sont contractés et moins les informations sensorielles remontent au cerveau et sont utilisées pour apprendre. Plus la vitesse d’un geste est grande et plus la mémorisation est difficile par le corps.
Il faut savoir aussi que l’équilibration se fait par automatisation (passage d’une action volontaire et consciente du cerveau à une action automatique et inconscience des muscles et tendons). Cette automatisation exige une quantité de travail, variable selon les individus.
Je ne suis pas sur d’avoir été clair mais si celà peut aider… :lol:
Pas mal, j’aimerais bien pouvoir la ressortir cette explication tu m’as bluffé Loïc. C’est assez limpide et ça vaudrait largement un article dans le girafon.
Salut
moi je dis que le rouleau americain les yeux fermés c’est super bien, c’est un conseil de julien Monney.
Pour ce que j’appelle l’immobile, bareto, le joueur de basket portoricain est un tueur pour ca!
Effectivement pour le basket, c’est une position que tu retouves souvent pour shooter ou pour defendre. Je m’entraine à ca depuis les unicons, c’est trop important, pour le basket et pour le reste de toute manière.
++
Romain du WOOM et du cdk
mais les techniques qui marchent le mieu sont quand meme :
-poser des statiques sur une barre a poil haute ( dossier de banc …)
-et le rouler selle par terre
enfaite il faut surtout bouger au niveau des hanches , le haut du corps doit rester droit
quand tu pars en déséquilibre , ton haut du corps part du coté inverse ou tu penche et le bas du corps ainsi que le mono font l’inverse
Tu peux aussi t’entrainer à rouler les mains dans les poches (ou avec une baguette de pain sous chaque bras) en faisant des virages sérrés. C’est super chaud.