Calories

Je me rends compte que depuis que la pratique du mono me prends de moins en moins d’énergie!
Au début j’étais en transpiration au bout de vingt mètres et il m’arrive maintenant de faire sans poser le pied un kilomètre et demi (difficile à estimer!) sans être fatigué du tout.
J’ai l’impression qu’on début la gestion de l’équilibre bouffe une énergie folle qui s’économiserait quand on arrive à tenir sans trop d’effort.
Du coup ma question est de comparer avec la pratique du vélo: une fois arrivé à un « bon » niveau, peut’on dire que le mono n’est pas plus fatiguant que le vélo pour la même distance?

Roulez-bien…avec ou sans masque!

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C’est pour ça que je m’entraîne que de temps en temps, comme ça je maintiens mon niveau débutant et je transpire à chaque fois. :stuck_out_tongue_winking_eye:

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je ne pense pas: le mono tire quand même plus sur notre physique (je te raconte pas dans les côtes!)
moi par ex. c’est sur le coeur: je finis par avoir un coeur de marathonien quand je pratique sérieusement … en vélo c’est plus cool même sur des trucs beaucoup plus longs.

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Je pense qu’à un bon niveau (gestion de l’équilibre parfaite), à vitesse réduite (frottements de l’air négligeables), sans s’arrêter, sur du plat, le monocycle peut être moins énergivore (une seule roue en contact, pas de transmission => meilleur rendement).
Quand la vitesse augmente, on a plus de prise au vent en monocycle (position plus dressée), donc le vélo repasse devant.
Et en descente, le vélo, grâce à sa roue libre est le grand gagnant.

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À entraînement similaire, je pense que le vélo reste moins fatigant.
Je n’ai pas forcément de comparaison à apporter puisque je fais rarement de la distance en vélo (je suis pas sûr d’avoir déjà fait plus de 30 km en deux roues sur une seule sortie :shushing_face: ), mais des quelques sorties VTT que j’ai faites, c’est plus rapide et moins fatigant que le mono, surtout quand il y a de la descente. En montée, contrairement au retour de MOU, je trouve le mono plus agréable. Moins de poids à emmener (généralement, sauf vélo haut de gamme), une position plus naturelle pour aller vers le haut, …
Je pense aussi que le matériel joue beaucoup. Avec un mono de 27"5, cross j’avais du mal à dépasser les 50 km (à vitesse réduite, à peine 20 km/h de moyenne). Avec un 36 de route, j’ai pu pousser jusqu’aux 60 km à 23 km/h de moyenne. Maintenant, en 36S (à vitesse), je peux rouler jusqu’à une centaine de km à un peu plus de 20 de moyenne (faudrait que je teste sans porte-bagages et sans me perdre la prochaine fois !). Si on compare avec les vélos de route haut de gamme qui font à peine 6 ou 7 kg, à leurs démultiplications beaucoup plus importantes que les nôtres, il n’y a sans doute pas photo. Le vélo sera plus rapide.

@Aurélien : Je ne suis pas d’accord avec toi. Même à vitesse réduite, le monocycle ne sera pas moins énergivore. Ne serait-ce qu’à cause de l’absence de démultiplication adaptée sur un mono, on se fatigue en tournant les jambes rapidement, là où les bicyclistes peuvent simplement adapter leur démultiplication. De plus, les frottements du sol sont généralement moins importants sur un vélo grâce à des roues beaucoup plus fines (~ 1 pouce pour un vélo de route contre ~ 2,2 pouces pour un 36"). On perd beaucoup là-dessus.

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J’ai tendance à dire que c’est 2 fois plus fatiguant car faut les tourner les jambes sans changement de vitesses et pour ceux qui ont un Schlumpf ça va plus vite mais c’est aussi sacrément plus fatiguant

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Je parlais de sections similaires (VTT vs mono). Effectivement, pour le vélo de route vs mono, c’est le vélo de route qui gagne.
Après, pour les allures de pédalage, on s’épuise à pédaler vite, mais en rythme balade en famille d (15-16 voire moins de moyenne sur du 29 pouces), le rythme de pédalage fait qu’on ne s’épuise pas plus qu’en vélo. Après, le fait de ne jamais s’arrêter de pédaler va avoir deux effets (sur le plat), d’une part, un peu plus d’effort (encore que, en vélo un arrêt du pédalage entraîne un ralentissement, donc le besoin de réaccélèrer, donc une consommation d’énergie), et, d’autre part une meilleure circulation du sang, donc une meilleure oxygénation des muscles, donc moins de douleurs.
Après, c’est mon avis d’étudiant ingénieur absolument pas spécialiste en médecine, et pas encore ingénieur. Mais, dans un système parfait: pas de frottements de l’air, allure modérée (sous la VMA), sur du plat, à section de pneu équivalente, le monocycle doit avoir un meilleur rendement que le vélo.

Selon moi, ce n’est justement pas sur une sortie familiale qu’il faut réfléchir. Puisque tu vas moins vite et sans doute moins loin que ce que tes limites te permettent, tu n’atteindras jamais le seuil à partir duquel tu devrais puiser dans tes réserves. Il faut sans doute voir plus loin pour affirmer que le mono n’est pas plus fatigant que le vélo :wink:

Oui, c’est sûr que sur une sortie longue à vitesse élevée, le vélo est moins fatiguant. C’est pour ça que je m’étais mis dans le cas inverse, celui où le mono est le plus intéressant, avec le meilleur rendement.
Et puis, tout le monde n’a pas la même pratique du mono (distance / vitesse)

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Pour faire simple, le monocycle c’est le compromis parfait entre la course à pied :running_man: et le vélo :biking_man:
moins fatiguant que la course et bien plus que le vélo pour les mêmes efforts à fournir… expérience d’un ancien cycliste sur route :slightly_smiling_face:
Les cols (et même plat et descente!) sont autrement plus difficile en mono parce qu’il n’est pas possible de modifier le développement, même un schlumpf ne remplacera pas une cassette de 10 vitesses 11 X 28 avec deux plateaux 52 X 39, vous êtes sur une roue avec les moyens physiques d’un coureur qui doit s’adapter aux dénivelés, et comme déjà mentionné: la roue libre fait le job sur un biclou!
Après, comme il l’a également été dit, en fonction de la cadence de pédalage et des performances recherchées, il y a beaucoup de nuances à apporter :thinking:
Une chose est certaine, les premières gouttes de sueur :hot_face: ne viennent pas de la distance parcourue mais plutôt de l’effort colossal qu’exige l’équilibre sur une roue, :face_with_symbols_over_mouth: la roue avant d’un vélo sert à quelque chose que diable!
Les plus expérimentés confirmeront, plus la stabilité est grande sur le monocycle moins les efforts seront intenses et ça c’est une bonne nouvelle :grin:

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Le seul moment où je trouve le mono moins fatigant, c’est quand il faut le porter… :crazy_face:

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C’est exactement la vision que j’ai !
Un effort entre le vélo et la course à pied et surtout beaucoup plus de fun que les 2 réunis :wink:

Comme un coureur, on doit toujours être en action, sur le plat, en montée et en descente.
Comme un cycliste, on profite de l’invention de la roue et du pédalage, bien plus efficace qu’une paire de chaussures.

Le fait de pédaler tout le temps, et même à faible allure avec une faible résistance augmente facilement la fréquence cardiaque et le cœur consomme de l’énergie ! On peut avoir un meilleur rendement énergique sur une roue où on tourne moins vite les jambes pour une même vitesse (grandes roues, schlumpf…). Les muscles consomment aussi de l’énergie, pour avoir un rendement optimal, il faut trouver le bon compromis de consommation énergétique entre le cœur et les jambes.

C’est dans les montées où le monocycle peut tirer son épingle du jeu. La position est meilleure que sur un vélo, mais surtout il faut que la montée soit régulière et que le ratio jambes/cœur (ou manivelles/roues) soit optimal (et il faut aussi avoir l’habitude de ce type d’effort en gérant bien l’équilibre).

Quand je monte un col, je prends toujours pour référence ce que font les cyclistes pro. Il y a toujours de quoi progresser. :sweat_smile: (Je trouve que viser à peu près les 2/3 de leurs perf est bon challenge, et toujours au minimum la moitié :stuck_out_tongue: )

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Tout à fait ; le vélo perd l’avantage de la roue libre (qui permet de récupérer), on est dans les deux cas toujours en prise, de plus c’est dans les cols que notre développement 1:1 est le plus adapté, enfin le faible poids du mono par rapport au vélo est un avantage quand ça monte.

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Finalement avec l’entraînement on dépense toujours autant d’énergie, sauf qu’on va plus loin, on augmente la durée des séances et ça permet de progresser encore plus.

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euh? je suis excellent grimpeur en V.T.T où je peux tirer des rapports de folie (jambes très puissantes) et je suis lamentable en mono :unamused:

C’est sans doute une histoire de posture. :face_with_monocle:

Je parlais des montées sur des longs cols routiers (il y a 1 an et demi sur le Mont Ventoux, j’ai doublé des dizaines de cyclistes et aucun ne m’a doublé). Des montées où il est possible de garder un rythme de pédalage fluide.

En tout-terrain, il y a beaucoup de paramètres à prendre en compte : inclinaison de la pente, l’adhérence, les obstacles, le niveau technique… autant de paramètres qui me font souvent privilégier la montée à pied. :sweat_smile:

Dans les passages où un VTTiste utilise un ratio proche de 1, il n’y a pas photo. Pour suivre à monocycle, il faudrait des grandes manivelles, et si on pédale par à-coups il y a un risque accru de perte d’adhérence.

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