les bobos recurrents des monocyclistes

ce matin j’ai ressorti le vieux Coker historique de la poussière et je suis allé rouler dans le bois de Verrières.
Bon, pouf, pouf j’ai vraiment plus l’habitude du monstre … mais j’ai survécu
sauf qu’en rentrant chez moi: Ouille plus moyen de monter l’escalier! nerf coincé dans la cuisse droite, tout mouvement au niveau de la jonction arrière me fait bondir !
vous avez-déjà eu ce genre de désagrément?
(bon ça passe doucement : il y a une heure je ne pouvais pas me baisser, maintenant ça va si je reste bien dans l’axe …)

Ou ça exactement la douleur?

Ça ressemble au nerf sciatique ça non ?

ah tiens … je n’y avais pas pensé :cry: (UNiDreamer: juste sous la fesse; très proche de l’articulation)
mais pourquoi il a protesté? (bon c’est fini tout est rentré dans l’ordre: j’ai du marcher droit pour corriger le tir!)

Pour mes doigts je pense que c’était juste des courbatures :blush:

Ton nerf sciatique (si c’est ça) t’a fichu la paix depuis M.O.U?

De mon coté, j’essaye des trucs, mais pas d’amélioration notable au niveau de la bande ilio tibiale.
Ce qui est sur c’est que quand j’insiste trop longtemps une fois la douleur apparue je me retrouve dans le même état qu’a la fin de la rando du canal de lo’urcq, c’est a dire que je finis a pied.

Mes deux dernières randos ont été effectuées en 36 (manivelles 125 et 137) pour la première et en 29 (110) pour la seconde, dans les deux cas accompagné de un ou plusieurs vélos.
J’essaye de remonter un peu la selle pour voir ou se situe la limite (je l’ai d’ailleurs peut etre trop remontée au départ de la rando en 29 hier et la douleur est arrivé plus rapidement que prévu) , et je bosse désormais beaucoup sur l’allègement de mon coup de pédale.

En gros même si mon niveau en mono s’est grandement amélioré dernièrement, je constate que je pédale encore un peu comme quand je suis a vélo, je met encore beaucoup trop de pression sur la pédale descendante et suis trop tendu quand la pédale remonte, je fais donc une sorte de « bras de fer » permanent entre mes deux jambes gaspillant de l’énergie et surtout stressant mes tendons inutilement.

J’ai ouvert un fil sur le forum international consacré au lien entre le fait de mettre tout son poids sur la selle pour faciliter le pédalage et surtout sur l’explication du phénomène.
Hier, sur le dernier km je pense avoir trouvé une façon prometteuse d’alléger le pédalage qui peut correspondre a l’expression « floating on the pedals ».

Lorsqu’on a un pied mal placé sur une pédale et qu’on essaye de le replacer tout en pédalant, on attend le bon moment et on « souleve » un peu la jambe de manière a décoller le pied de la pédale pour le replacer.
On peut soit soulever la jambe au point de réellement décoller le pied de la pédale d’un cm pour ensuite la reposer, soit juste enlever suffisamment de poids au pied pour que celui ci puisse glisser sur la pédale malgré les picots.

Je me suis rendu compte que si je maintenait cette sensation de « décoller » mes deux pieds sur la totalité du pédalage (donc y compris quand la pédale effectue sa rotation descendante), la pression sur les pédales devenait minime, et bien que j’avais davantage l’impression de lever mes jambes que de pousser sur des pédales, j’avançais tout aussi efficacement, et il me semblais même que je contrôlais mieux le mono quand le relief était irrégulier.
Cela semble logique, car cela revient à soulever activement la jambe qui monte (ou avoir l’impression de le faire) au lieu de résister a son ascension, et cela revient également a moins mettre de pression sur la pédale qui descend non seulement parcequ’on passe en mode « pied leger » mais aussi parce que du coup il y’a moins d’effort a faire puisque l’autre jambe (celle qui monte) n’oppose presque plus de résistance a ce mouvement descendant (par le biais de la manivelle opposée et du moyeux). -> gagnant gagnant.

Je suis arrivé a cette sensation en imaginant un capteur de pression installé sur chaque pédale et en essayant de pédaler comme si je voulais que ce capteur enregistre la plus faible valeur possible.
A un moment j’ai juste retrouvé la sensation de quand je tente de changer la position d’un pied sur la pédale, sauf que j’arrivais a maintenir cette « non pression » sur 360° et pour chaque pied.
C’est la que j’ai repensé a l’expression « floating on the pedal » car on a simplement l’impression que le pied lévite au dessus de la pédale, et pourtant le mono avance.

Bref, c’était sur le 29 avec des spirit 110, j’ai hâte de tester a nouveau cette façon de pédaler lors d’une prochaine rando, mais avec des manivelles plus longues, et aussi de voir ce que ça donne sur le 36"

mon nerf m’a fichu une paix impériale
par contre mon genou gauche se fâche sérieux et ça m’embête!
mon kine me dit que ça doit être de l’arthrose mais je n’en crois rien (j’ai de l’arthrose à des doigts mais c’est ot’chose)
donc retour à la question générale: comment s’en sortir ? (dernières sorties en 36/150: trop d’efforts pour pédaler; 29/140 plus fluide mais toujours aussi nocif au niveau du genou)

Comme je suis en plein dans la recherche du pédalage le plus light possible pour des raisons proches, quelque soit le mono, les manivelles et le terrain, et du fait que tu fais pas mal de tout terrain et de descente, je me permet de soulever cette question:
Es tu certain de fournir juste l’effort minimum réellement nécessaire dans le pédalage (celui ci étant largement inférieur a ce que l’ont peut croire « au feeling »), ou penses tu au contraire dépenser trop d’effort (gâchée dans une lute manivelle montante/manivelle descendante) dans ton pédalage ?
Autrement dit, pédales tu rond, ou en impulsions?

La force qui vient des pédales en descente est également bien violente. Tu as un frein ?

Frein ou pas, si je me souviens bien MOU pilote sans tenir la selle :wink:

oui et non: je tiens mon guidon (sauf quand c’est du TT technique où là, je le confesse, j’ai une technique bizarre du style chimpanzé qui skie)
et je me fais mal en roulant sur piste (pas en tout-terrain). Mon pédalage est certes loin d’être bien « rond » mais j’écrase pas trop (sauf sur le Coker)
Donc là avec mon 29 sur piste cyclable je n’ai fait qu’aggraver mon cas … et uniquement sur mon genou gauche

Peut etre pourrais tu décrire ou se situe exactement la douleur, comment elle arrive, comment elle repart.

Sur piste nous faisons un effort beaucoup plus répétitif et linéaire qu’en tout terrain, la moindre imperfection matérielle ou biomécanique est donc répété x fois sans varier.
Concernant la piste d’un pédalage trop poussé, on peut avoir l’impression de ne pas pédaler suffisamment fort pour avoir des problèmes de genoux, mais c’est subjectif.
Jusqu’a ce que je me mette a rechercher le pédalage le plus light possible, je ne pensais pas pédaler fort, mais c’est en commençant à pédaler réellement light que je me suis rendu compte que mon pédalage sois disant pas fort était quand même loin d’être léger.
Sur un parcours varié et pas super long ça peut ne pas faire de différence mais sur piste, si un genou ou un tendon est déjà fragilisé, la répétition invariable d’un pédalage qu’on croit léger mais non réellement optimisé peut ne pas aboutir a la « paix royale » que nous cherchons tous.

Tu fais des étirements régulièrement?

non jamais :smiling_imp:
par ailleurs j’ai un niveau de tension musculaire permanent assez étonnant: après 3 mois de plâtre à une jambe mes muscles n’avaient pratiquement pas diminué de volume!
Donc être relax ne fait pas trop partie de mon vocabulaire … :unamused:

Première rando sans aucune douleur depuis bientôt 3 mois, même pas sur la fin du parcours (14km d’urbain lors de la rando du mardi)
Pas de genouillère spéciale cette fois ci, mais j’ai été prudent et ai choisi un réglage de selle bas pour toute la rando (distance selle->pédale du bas 81.5cm), alors est ce que c’est ça, ou bien est ce que mes étirements quotidiens et mon pédalage plus consciencieux commencent a payer?

énigme a résoudre lors des prochaines randos en essayant de nouveau de monter un peu la selle (1 ou 2 cm).
Par contre ça tirait pas mal sur les genoux (parties du genou n’ayant aucun rapport avec ma tendinite) vers la fin, car selle basse-> genoux plus haut et d’avantage sollicités.
On continue les étirements et le pédalage light donc.

En voila des bonnes nouvelles !
Avec le cote « horlogerie » du genou, je dirais un petit peu tout a du aider… :stuck_out_tongue:

Les douleurs au genou gauche, de mon coté, ça commence a devenir compliqué. :frowning:
A vouloir éviter l’inflammation de la bande ITB du genou gauche (coté extérieur) en diminuant la hauteur de selle et en mettant des extenseurs de pédales, j’ai probablement déclenché une autre douleur chronique, toujours au genou gauche mais cette fois coté intérieur.

Ce que j’observe c’est que vers 81.5 cm de distance selle->pédale du bas j’évite le syndrome ITB, surtout si j’ai un pneu léger et un pédalage light, mais qu’a 83.5cm celui ci se déclenche systématiquement.
Cependant la hauteur 81.5cm est peut être pas suffisante car ça fait forcer d’avantage sur les genoux et en mettant un pneu 2x plus lourd a une rando du mardi (celle d’il y a une 9 jours)j’ai déclenché cette autre douleur: coté intérieur du genou gauche qui devient chronique au bout de quelques km.

Sur ce coup, peut être que les extenseurs de pédale ont eu un rôle néfaste ou aggravant, c’est encore un peu tôt pour le dire mais c’est une hypothèse que je vais devoir tester.
Du coup ma rando muni d’hier en 26" avec pierrox à super bien commencé mais au bout de 4 bornes cette douleur la s’est réveillée puis n’a cessé de s’amplifier jusqu’au parking.
J’ai remonté la selle mais trop tard, et peut etre aussi un peu trop car dans la voiture, au retour, a force de tendre la jambe pour changer les vitesses (j’avais vachement reculé on siège conducteur) je me suis rendu compte que la zone ITB elle aussi était douloureuse (j’avais augmenté la distance- pedale du bas du mono a 83.5cm)

Bref, ma fenêtre de réglage possible niveau hauteur de selle devient très étroite, quelque chose entre 82 et 82.5cm peut être, éviter les pneu lourds pour l’instant, virer les extenseurs de pédale et ne garder que les spirit 137 sur tous mes monos, continuer de pédaler le plus light possible, et limiter la pratique du mono…en tout cas en rando pendant un certain temps.
C’est peut être l’occasion de bosser exclusivement mes sauts sur le 19 et le 26.

moi mon problème au genou gauche a connu un développement curieux
comme mon 24 est (encore!) crevé j’ai pris le 26" « fattie » et je me suis évertué à monter des côtes (une grosse faiblesse technique chez moi)
et là, bizarre, mon genou a arrêté de protester (pour le moment)
serait-il possible que les efforts demandés aient musclé un coté qui en avait besoin et remis (provisoirement :smiling_imp: ) les choses dans l’ordre?
manivelles de 160 (donc justement ce que j’aime pas trop: les mouvements amples)

C’est fort possible. assouplissements et musculation sont souvent conseillés dans ces cas la. Les douleurs au genou proviennent parfois d’un déséquilibre musculaire.
Varier les plaisirs c’est bien aussi lorsqu’on a différents types de mono, histoire de ne pas stresser toujours les mêmes muscles, tendons et articulations.

C’est ce que je fais cette semaine, j’en ai marre d’avoir une douleur au genou au bout de x km, ça me fout le cafard et ça me rend paranoïaque vis a vis des futures sorties, alors en plus des étirements quotidiens, j’ai décidé de faire une pause niveau rando pour laisser tout ça récupérer.
Seulement je veux pas pour autant arrêter le mono, accro que je suis, alors je ressort mon 19" pour reprendre mon apprentissage du trial ou il en était resté il y a 4 mois: pédalage arrière, sauts divers et variés qui me seront utile en rando muni.

C’est la que je vois que toutes ces rando n’ont pas été inutiles, mon niveau d’équilibre latéral quand je pédale n’a strictement plus rien a voir avec celui que j’avais cet été, je n’ai plus besoin d’agiter les bras pour rouler droit, j’ai même plus du tout besoin des bras pour pédaler (du coup j’en fais quoi? :mrgreen: ), peut être a force de rouler avec un guidon sur le 29 et le 36? et puis le trial avec 5kg de moins sur la selle, ça se sent !
C’est toujours très physique, mais moins qu’avant, je récupère plus vite entre deux éxos, et le niveau de confiance aussi.
J’essaye de sauter sans pré-hop maintenant, j’aboutis a peu près aux mêmes hauteurs de saut que quand je les utilisais.
Et il faut absolument que je choppe le truc pour le rolling hop. ça vient tout doucement mais pour l’instant c’est encore plus ridicule que mes sauts en statique, faut utiliser une loupe pour voir que je décolle :wink:
Tout ça est bien ridicule a coté des exploits de certains (Pierrox m’a raconté la montée de toutes les marches que certains ont réussi a faire a fontainebleau il y a deux ans :open_mouth: , ou le saut hallucinant qu’a fait jolly jumper par dessus je sais pas combien de marches, a coté de la pyramide du louvre il y a quelques semaines ) mais c’est mieux que rien.
Je cherche pas a me tuer non plus.

Niveau douleur au genou, R.A.S, normal c’est le but, et comme je me suis pas crouté, pas de bobo ailleurs, donc ce genre d’entrainement c’est tout benef 8)
La prochaine je la fait avec le 26 pour changer.

C’est une bonne idee. Merci M.O.U. !

Vu que c’est mon nouvel objectif depuis le demenagement, on va voir si ca se ressent dans la pratique et les douleurs que je fais maintenant plus d’ascensions (mis a part ne plus m’arracher le poumons dans les 500 mètres… :stuck_out_tongue: ).

<détournement du fil>
maintenant que tu causes schleu toute la journée pourquoi ne pas venir nous rejoindre à l’ELSBET :bulb: ?
Je recommande vivement … et on n’est pas assez de francophones (pour le moment Teddy et moi seulement il me semble)
j’ai une voiture à partir de Zurich
</détournement du fil>